jueves, 29 de septiembre de 2016

Una incursión aérea de la coalición árabe liderada por Arabia Saudita bombardea nuevamente por error a civiles en Yemen


Yemen: ocho civiles asesinados en dos incursiones de la coalición árabe

Ocho civiles fueron asesinados el jueves en dos incursiones aéreas de la coalición árabe en una región al norte de Yemen controlada por los rebeldes huthis, indicó a la AFP un responsable gubernamental.
La aviación de esta coalición bajo el mando saudita, que apoya a las fuerzas pro-gobierno en Yemen, alcanzó “por error” 'un vehículo en Razah, en la provincia de Saada, feudo de los huthis, y mató a sus cinco pasajeros, “civiles” según este responsable. Otros tres civiles circulando a borsdo de un vehículo en Shadeh, otro pueblo de esta provincia, murieron en una segunda incursión aérea, según la misma fuente.
La coalición árabe, que intensificó sus ataques contra posiciones de los rebeldes principalmente en el norte de Yemen, cuya capital es Sanaa, está acusada por organizaciones de defensa de derechos humanos de cometer “abusos” alcanzando sectores civiles en sus incursiones.
El 22 de septiembre, al menos 20 civiles murieron en incursiones aéreas de la coalición en Hodeida (oeste), ciudad controlada por los rebeldes, había indicado un responsable gubernamental, hablando de un posible “error".
La coalición árabe intervino en marzo de 2015 en Yemen para apoyar a las fuerzas leales al presidente Abd Rabbo Mansour Hadi contra los rebeldes chiitas huthis, que ella acusa de estar ligados a Irán. Desde entonces, este conflicto provocó más de 6.600 muertos, de los cuales alrededor de la mitad son civiles, según las Naciones Unidas.
Las fuerzas pro-Hadi están actualmente reagrupadas principalmente en el sur del país y se esfuerzan por reconquistar las regiones septentrionales.

Fuente: OLJ y AFP 29/09/2016



Yémen: huit civils tués dans deux raids de la coalition arabe

Huit civils ont ont été tués jeudi dans deux raids aériens de la coalition arabe dans une région du nord du Yémen contrôlée par les rebelles houthis, a indiqué à l'AFP un responsable gouvernemental.
L'aviation de cette coalition sous commandement saoudien, qui soutient les forces progouvernementales au Yémen, a touché "par erreur" un véhicule à Razah, dans la province de Saada, fief des houthis, et tué ses cinq passagers, "des civils", selon ce responsable. Trois autres civils circulant à bord d'un véhicule à Shadeh, un autre village de cette province, ont péri dans un deuxième raid aérien, d'après la même source.
La coalition arabe, qui a intensifié ses frappes contre les positions des rebelles notamment dans le nord du Yémen, dont la capitale Sanaa, est accusée par des organisations de défense des droits de l'Homme de commettre des "bavures" en touchant des secteurs civils dans ses raids.
Le 22 septembre, au moins 20 civils ont été tués dans des raids aériens de la coalition à Hodeida (ouest), ville contrôlée par les rebelles, avait indiqué un responsable gouvernemental, parlant d'une possible "erreur".
La coalition arabe est intervenue en mars 2015 au Yémen pour soutenir les forces loyales au président Abd Rabbo Mansour Hadi contre les rebelles chiites houthis, qu'elle accuse d'être liés à l'Iran. Depuis, ce conflit a fait plus de 6.600 morts, dont environ la moitié de civils, selon les Nations unies.
Les forces pro-Hadi sont actuellement principalement regroupées dans le sud du pays et peinent à en reconquérir les régions septentrionales.

OLJ et AFP 29/09/2016

lunes, 26 de septiembre de 2016

La situación en Siria, particularmente en la ciudad de Alepo, es el tema urgente tratado por el Consejo de Seguridad de la ONU


El Consejo de Seguridad se reúne de urgencia por Siria mientras los combates recrudecen en Alepo

Mientras los combates cobran intensidad en Alepo desde el lanzamiento de una ofensiva militar del gobierno sirio contra los rebeldes hace algunos días, el Consejo de Seguridad de la ONU se reunió de urgencia el domingo para discutir los últimos acontecimientos en Siria.
El Enviado especial de la ONU para Siria, Staffan de Mistura, hizo una exposición de la situación delante de los miembros del Consejo.
“La semana pasada fue una de las peores en Siria en el curso de casi seis años de conflicto devastador”, dijo de Mistura. Recordó que el cese de hostilidades que ocurrió el 12 de septiembre, tres días después del acuerdo entre Rusia y Estados Unidos “verdaderamente había reducido la violencia”. Incluso Alepo observó una reducción de las operaciones militares”, señaló.
“Y luego, el 18 de septiembre, los ataques aéreos se reanudaron sobre la ciudad de Alepo”, agregó. “Y cuando el gobierno declaró unilateralmente el fin del cese de las hostilidades el 19 de septiembre, comenzamos a recibir informaciones sobre la utilización de las bombas barril y sobre ataques aéreos en el este de Alepo”.
A continuación, “vimos deteriorarse la situación en el este de Alepo que alcanzaron nuevos niveles de horror”, dijo el Enviado especial. “Mientras que el número de víctimas aumenta, los socorristas con muchas dificultades retiran gente de los escombros”.
“Mi pedido a este Consejo hoy es el siguiente: por favor, desarrollen una acción común para hacer respetar el cese de las hostilidades en Siria. Yo estoy convencido de que podemos cambiar el curso de los acontecimientos”, declaró de Mistura.
“Lo hemos probado más de una vez anteriormente. Hemos recorrido un largo camino hasta hoy para dejar que las pequeñas pero tangibles realizaciones del cese de hostilidades queden enterradas bajo el polvo de los escombros de Alepo”, agregó.
Desde el punto de vista humanitario, de Mistura pidió al Consejo de Seguridad obtener “un cese de la violencia y la protección de civiles y de infraestructuras civiles, treguas de 48 horas en los combates para asegurar que al menos la ONU y sus asociados puedan llegar al este de Alepo, sin condiciones previas del gobierno ni de la oposición, y obtener “evacuaciones médicas”.
Staffan de Mistura declaró que renunciará a su puesto porque “cualquier signo de dimisión enviaría la señal que la comunidad internacional abandona a los sirios”, agregó.
El sábado, el Secretario General de la ONU, Ban Ki-moon, se manifestó consternado por la escalada militar en la ciudad de Alepo.
El domingo, exhortó a “todos aquellos que están implicados en trabajar más duro para poner fin a esta pesadilla”. “El derecho internacional es claro: el uso sistemático y a ciegas de armas en zonas densamente pobladas es un crimen de guerra”, dijo durante una conferencia de prensa luego de un encuentro con dirigentes chipriotas.
El miércoles, durante una reunión precedente del Consejo de Seguridad consagrada a la situación en Siria, Ban Ki-moon había exhortado a los miembros del Consejo a usar toda su influencia para “sacar a los sirios del infierno en el cual están atrapados”.

Fuente: Centro de Noticias de la ONU 25 de septiembre de 2016



Le Conseil de sécurité réuni en urgence sur la Syrie alors que les combats font rage à Alep

Alors que les combats font rage à Alep depuis le lancement d'une offensive militaire par le gouvernement syrien contre les rebelles il y a quelques jours, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni en urgence dimanche pour discuter des derniers développements en Syrie.
L'Envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, a fait un exposé de la situation devant les membres du Conseil.
“La semaine passée a été l'une des pires en Syrie au cours de près de six ans de conflit dévastateur”, a dit M. de Mistura. Il a rappelé que la cessation des hostilités qui est intervenue le 12 septembre, trois jours après l'accord entre la Russie et les Etats-Unis “avait vraiment réduit la violence”. “Même Alep a observé une réduction des opérations militaires”, a-t-il souligné.
“Et puis, le 18 septembre, les frappes aériennes ont repris sur la ville d'Alep”, a-t-il ajouté. “Et quand le gouvernement a déclaré unilatéralement la fin de la cessation des hostilités le 19 septembre, nous avons commencé à recevoir des informations sur l'utilisation de bombes baril et sur des frappes aériennes dans l'est d'Alep”.
Depuis, “nous avons vu la situation dans l'est d'Alep se détériorer pour atteindre des nouveaux sommets dans l'horreur”, a dit l'Envoyé spécial. “Alors que le nombre de victimes augmente, des secouristes ont du mal à retirer les gens des décombres”.
“Mon appel à ce Conseil aujourd'hui est le suivant : s'il vous plaît, développez une action commune pour faire respecter la cessation des hostilités en Syrie. Je suis toujours convaincu que nous pouvons changer le cours des événements”, a déclaré M. de Mistura.
“Nous l'avons prouvé plus d'une fois auparavant. Nous avons parcouru un long chemin à ce jour pour ne pas laisser les petites mais tangibles réalisations de la cessation des hostilités être enterrées sous la poussière des décombres d'Alep”, a-t-il ajouté.
D'un point de vue humanitaire, M. de Mistura a demandé au Conseil de sécurité d'obtenir "une cessation de la violence et la protection des civils et des infrastructures civiles; des trêves de 48 heures dans les combats pour assurer qu'au moins l'ONU et ses partenaires puissent atteindre l'est d'Alep, sans conditions préalables du gouvernement, ni de l'opposition; et d'obtenir "des évacuations médicales”.
M. de Mistura a déclaré qu'il ne démissionnerait pas de son poste car “tout signe de démission enverrait le signal que la communauté internationale abandonne les Syriens”. “Et nous n'abandonnerons pas les Syriens”, a-t-il ajouté.
Samedi, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit consterné par l'escalade militaire dans la ville d'Alep.
Dimanche, il a exhorté “tous ceux qui sont impliqués à travailler plus dur pour mettre fin à ce cauchemar”. “Le droit international est clair : l'usage systématique et aveugle d'armes dans des zones densément peuplées est un crime de guerre”, a-t-il dit lors d'un point de presse à l'issue d'une rencontre avec les dirigeants chypriotes.
Mercredi, lors d'une précédente réunion du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie, Ban Ki-moon avait exhorté les membres du Conseil à user de toute leur influence pour « sortir les Syriens de l'enfer dans lequel ils sont pris au piège ».

Centre d’Actualités de l’ONU 25 septembre 2016

viernes, 23 de septiembre de 2016

Después de más de un año de duras negociaciones entre la India y Francia, se firmó el contrato por 36 aviones de combate Rafale de Dassault Aviation


Francia vende 36 aviones de combate Rafale a la India 

Después de un año y medio de negociaciones, la India encarga 36 aviones de combate Rafale. El contrato de Estado a Estado fue firmado esta mañana entre el ministro de Defensa Jean-Yves Le Drian y su homólogo indio, Manohar Parrikar, durante una ceremonia en Nueva Delhi. 

¡Listo! La India encargó 36 aviones de combate Rafale a Francia. La firma del contrato tuvo lugar este viernes 23 de septiembre casi al mediodía, durante una ceremonia organizada en Nueva Delhi. Encomendado por François Hollande, Jean-Yves Le Drian, el ministro de Defensa, firmó este contrato de Estado a Estado en nombre de Francia después de haber sido recibido por Narendra Modi, el primer ministro indio, y su ministro de Finanzas. 
Jean-Yves Le Drian llegó el día anterior acompañado por Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, el constructor del Rafale, de Patrice Caine, PDG de la electrónica de defensa Thales, del general Stéphane Abrial, director del Grupo internacional y relaciones institucionales de Safran, la motorista del avión de combate francés, así como también de Antoine Bouvier, el director general de la misilera MBDA que provee el armamento del Rafale. Representantes de las fuerzas armadas, de la Dirección general de armamento (DGA) y de empresas socias del programa también fueron parte de la delegación. 
Los miembros de la delegación esperaban el fin del suspenso y la firma del contrato para abrocharse en las solapas de sus trajes la insignia de la efigie del caza francés. Todos exhibían una gran sonrisa luego de la ceremonia de la firma que se realizó en el ministerio de Defensa indio. El ministro francés, que efectuaba su noveno viaje al país desde el 2012, intercambió las carpetas de cuero rojo con su homólogo Manohan Parrikar. Efusiones, satisfacción, alivio también, algunos protagonistas de la negociación intergubernamental comprometida con la India desde abril de 2015 afirmaron haber “esperado que la tinta se seque para creerlo”, incluso cuando todos los indicadores eran verdes desde hace algunos días. Ésta fue una “competencia de largo aliento, exigente hasta el último momento”, según Jean-Yves Le Drian. Inmediatamente después de la ceremonia, el ministro de Defensa fue a depositar una ofrenda floral tricolor en el India Gate, el arco de triunfo en el corazón de la capital que simboliza la independencia de la India. 

“Un verdadero éxito para el Equipo Francia”

Con la India, el Rafale acelera su carrera internacional. Totaliza a continuación 84 encargos firmes, acumulados en diecinueve meses. En febrero de 2015, Egipto se transformó en el primer cliente de exportación del Rafale con un encargo de 24 aparatos. Luego, en el mes de mayo siguiente, fue el turno de Qatar de firmar por 24 Rafale Este tercer contrato internacional constituye “un verdadero éxito para el equipo Francia y para el Rafale porque la India, que es un gran país, completa los éxitos obtenidos en Egipto y en Qatar en 2015”, se congratula Éric Trappier. “Estamos muy honrados. La India dio nuevamente su confianza a Francia y a Dassault Aviation. La primera huella de confianza data de 1953 con la adquisición del Ouragan. Esta confianza se construye año tras año. Los presidentes de la Vº República han asegurado una continuidad de la relación política con la India de la cual recogemos los frutos hoy. No los hemos decepcionado nunca, los hemos acompañado siempre y jamás hemos faltado” explica Éric Trappier. El PDG recuerda que Dassault Aviation se comprometió en la modernización de la flota india de Mirage 2000.
Es subcontinente es en efecto el más viejo cliente de los aviones de combate de Dassault. Es con Nueva Delhi que el constructor había celebrado su resurgimiento después de la segunda guerra mundial, firmando en 1953 sy primer contrato de exportación por el Ouragan. La India encargó 71 ejemplares. Desde entonces, el país, que se provee también de aparatos rusos, compró la casi totalidad de la gama desarrollada por la empresa aeronáutica francesa, desde los Mystère IV al Mirage 2000 pasando por los Jaguar, co-desarrollados con BAE Systems. Los pilotos de la fuerza aérea india conocen bien los aparatos franceses, con los cuales han tenido su prueba de fuego principalmente en 1965 durante la guerra indio-paquistaní o incluso durante el conflicto de Kargil que enfrentara nuevamente a la India con Pakistán en 1999.
Junto a la adquisición del Rafale, el contrato engloba también el apoyo y el armamento del avión de combate, en particular el misil aire-aire Meteor de muy largo alcance. El contrato está valorizado en casi 8.000 millones de euros por la prensa india. Un monto que no fue confirmado por la empresa aeronáutica francesa. Finos negociadores, los indios obtuvieron, al filo de las negociaciones comprometidas en abril de 2015, “rebajas coherentes con la política comercial de Dassault Aviation”, resume Éric Trappier. El contrato también prevee compensaciones locales, los famosos “off-set”, representando el 50% del valor del contrato Rafale. Dassault Aviation, Thales, Safran pero también los socios franceses del programa, es decir, 500 empresas, firmarán acuerdos de cooperación con empresas indias.

Oportunidad para implantarse en la India

“Tenemos una obligación de compensaciones, pero también tenemos la libertad de elegir a nuestros socios”, precisa Éric Trappier que ve ahí “una oportunidad para la industria de defensa francesa de instalarse en la India con alianzas que solo dejan ganancias”. Por eso, “cuando las reglas de implantación en India se flexibilizan, facilitan el establecimiento de joint-venture en el ámbito de la defensa”. Los industriales indios se convertirán al amparo del crecimiento de estas cooperaciones, socios del programa, actualmente 100% “made in France”, proveyendo piezas. Pero eventualmente nada queda excluido, incluso la instalación de cadenas de ensamblaje en el lugar para la aviación de combate o para los Falcon, la familia de jets ejecutivos de Dassault Aviation. “Todo dependerá de lo que suceda después de este primer contrato en la India”, agrega Éric Trappier. Las primeras entregas del Rafale a la fuerza aérea india deben comenzar a partir de fines de 2019.
La firma del contrato marca el punto culminante de casi diez años de discusiones plagadas de imprevistos. A comienzos de 2012, el Rafale sale vencedor de una licitación lanzada en 2007, eliminando a los aparatos norteamericanos de Boeing y de Lockheed Martin, así como al caza de la sueca Saab y al de la rusa MIG. La India entonces había abierto negociaciones exclusivas con Dassault Aviation. El encargo era por 126 Rafale de los cuales los primeros 18 debían ser fabricados en Francia y el resto en la India en el marco de una transferencia de tecnologías tan compleja como inédita. Finalmente, Nueva Delhi renunció a este contrato, declarado caduco en agosto de 2015. Pero pocos meses antes, en abril, Narendra Modi había aprovechado una visita a Paris para declarar que su país deseaba comprar 36 Rafale “listos para volar” y 100% Made in France. Esto de aquí en adelante está hecho.
Al margen de su desplazamiento a Dakar, Manuel Valls se congratuló de la firma de este contrato que, él señaló, lleva a 84 el número de Rafale “vendidos desde 2015”. “Lo que, señaló primero, no pasó antes”, es decir, bajo los quinquenios de Chirac y de Sarkozy. A pesar de eso, Valls no quiso agregar nada más, cuando fue repreguntado por un periodista sobre este punto. “Cuando uno es patriota, cuando uno ama a su país, no transforma estas cosas en un debate político interior”, respondió. “Deseo que estemos orgullosos de nuestro país, que nuestros compatriotas estén más orgullosos de lo que somos capaces de hacer en el mundo”. En relación a Sarkozy que recientemente fue interrogado sobre “la misión de Francia en Mali”, el primer ministro sin embargo hizo también este comentario: “Durante la intervención de Francia en 2013 en Mali, el “savoir-faire” de nuestras fuerzas armadas fue muy tenido en cuenta”.

Fuente: Le Figaro publicado el 23/09/2016




La France vend 36 avions de combat Rafale à l'Inde

Après un an et demi de négociation, l'Inde commande 36 avions de combat Rafale. Le contrat d'État à État a été signé ce matin entre le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian et son homologue indien, Manohar Parrikar, lors d'une cérémonie à New Delhi.

C'est fait! L'Inde a commandé 36 avions de combat Rafale à la France. La signature du contrat a eu lieu ce vendredi 23 septembre en fin de matinée, lors d'une cérémonie organisée à New Delhi. Mandaté par François Hollande, Jean-Yves Le Drian, le ministre de la Défense, a signé ce contrat d'État à État au nom de la France après avoir été reçu par Narendra Modi, le premier ministre indien, et son ministre des Finances.
Jean-Yves Le Drian était arrivé sur place, la veille, accompagné d'Éric Trappier, PDG de Dassault Aviation, le constructeur du Rafale, de Patrice Caine, PDG de l'électronicien de défense Thales, du général Stéphane Abrial, directeur Groupe international et relations institutionnelles de Safran, le motoriste de l'avion de combat français, ainsi que d'Antoine Bouvier, le PDG du missilier MBDA qui fournit l'armement de l'avion de combat français. Des représentants des armées, de la Direction générale de l'armement (DGA) et des entreprises partenaires du programme font également partie de la délégation.
Les membres de la délégation ont attendu la fin du suspense et la signature du contrat pour épingler au revers de leur veste l'insigne à l'effigie de l'avion de chasse français. Tous arboraient surtout le sourire à l'issue de la cérémonie de signature qui s'est tenue au ministère de la Défense indien. Le ministre français, qui effectuait son neuvième voyage dans le pays depuis 2012, a échangé les parapheurs de cuir rouge avec son homologue Manohan Parrikar. Effusions, satisfaction, soulagement aussi, certains acteurs de la négociation intergouvernementale engagée avec l'Inde depuis avril 2015 ont affirmé avoir «attendu que l'encre soit sèche pour y croire», même si tous les voyants étaient au vert depuis quelques jours. Cela a été une «compétition de longue haleine, exigeante jusqu'au dernier instant», selon Jean-Yves Le Drian. Dans la foulée de la cérémonie, le ministre de la défense a été déposer une gerbe tricolore, à l'India Gate, l'arc de triomphe au cœur de la capitale qui symbolise l'indépendance de l'Inde.

«Une vraie réussite pour l'Equipe France»

Avec l'Inde, le Rafale accélère sa carrière à l'international. Il totalise désormais 84 commandes fermes, engrangées en dix-neuf mois. En février 2015, l'Égypte était devenue le premier client export du Rafale avec une commande de 24 appareils. Puis, au mois de mai suivant, c'était au tour du Qatar de signer pour 24 Rafale Ce troisième contrat à l'international constitue «une vraie réussite pour l'équipe France et pour le Rafale car l'Inde, qui est un très grand pays, complète les succès remportés en Égypte et au Qatar en 2015», se félicite Éric Trappier. «Nous sommes très honorés. L'Inde accorde à nouveau sa confiance à la France et à Dassault Aviation. La première marque de confiance date de 1953 et de l'acquisition de l'Ouragan. Cette confiance s'est bâtie année après année. Les Présidents de la Ve République ont assuré une continuité de la relation politique avec l'Inde dont nous récoltons les fruits aujourd'hui. Nous ne les avons jamais déçus, nous les avons toujours accompagnés et n'avons jamais fait défaut», explique Éric Trappier. Le PDG rappelle que Dassault Aviation a engagé la modernisation de la flotte indienne de Mirage 2000.
Le sous-continent est en effet le plus ancien client des avions de combat Dassault. C'est avec New Delhi que le constructeur avait célébré leur renaissance après la seconde guerre mondiale, en signant en 1953 son tout premier contrat export pour l'Ouragan. L'Inde en a commandé 71 exemplaires. Depuis, le pays, qui se fournit aussi en appareils russes, a acheté la quasi-totalité de la gamme développée par l'avionneur français, des Mystère IV au Mirage 2000 en passant par les Jaguar, co-développés avec BAE Systems. Les pilotes de l'armée de l'air indienne connaissent bien les appareils français, avec lesquels ils ont connu l'épreuve du feu notamment en 1965 lors de la guerre indo-pakistaine ou encore durant le conflit de Kargil qui opposa à nouveau l'Inde au Pakistan en 1999.
À côté de l'acquisition du Rafale, le contrat englobe aussi le soutien et l'armement de l'avion de combat, en particulier le missile air-air Meteor de très longue portée. Le contrat est valorisé à hauteur de près de 8 milliards d'euros par la presse indienne. Un montant qui n'est pas confirmé par l'avionneur français. Fins négociateurs, les Indiens ont obtenu, au fil des négociations engagées en avril 2015, «des rabais cohérents avec la politique commerciale de Dassault Aviation», résume Éric Trappier. Le contrat prévoit aussi des contre-parties locales, les fameux «off-set», représentant 50% de la valeur du contrat Rafale. Dassault Aviation, Thales, Safran mais aussi les partenaires français du programme, soit 500 entreprises, signeront des accords de coopération avec des sociétés indiennes.

Opportunité pour s'implanter en Inde

«Nous avons une obligation de contreparties, mais la liberté de choix de nos partenaires», précise Éric Trappier qui voit là «une opportunité pour l'industrie de défense française de s'implanter en Inde avec des partenariats gagnant-gagnants». Cela, «alors que les régles d'implantation en Inde s'assouplissent, facilitant l'établissement de joint-venture dans la défense». Les industriels indiens deviendront au gré de la montée en puissance de ces coopérations, partenaires du programme Rafale, aujourd'hui 100% «made in France», en fournissant des pièces. Mais à terme, rien n'est exclu comme l'installation de chaînes d'assemblage sur place pour l'aviation de combat ou pour les Falcon, la famille d'avions d'affaires de Dassault Aviation. «Tout dépendra de ce qui arrive après ce premier contrat Rafale en Inde», ajoute Éric Trappier. Les premières livraisons du Rafale à l'armée de l'air indienne doivent débuter à partir de fin 2019.
La signature du contrat marque le point d'orgue de près de dix ans de discussions émaillées de rebondissements. Début 2012, le Rafale était sorti vainqueur d'un appel d'offres lancé en 2007, éliminant les appareils américains de Boeing et de Lockheed Martin, ainsi que les chasseur du suédois Saab et du russe MIG. L'Inde avait alors ouvert des négociations exclusives avec Dassault Aviation. La commande portait sur 126 Rafale dont les 18 premiers devaient être fabriqués en France et le solde en Inde dans le cadre d'un transfert de technologie aussi complexe qu'inédit. Finalement, New Delhi a renoncé à ce contrat, déclaré caduque en août 2015. Mais quelques mois plus tôt, en avril, Narendra Modi avait profité d'une visite à Paris pour déclarer que son pays souhaitait acheter 36 Rafale «prêts à voler» et 100% Made in France. C'est désormais chose faite.
En marge de son déplacement à Dakar, Manuel Valls s'est félicité de la signature de ce contrat qui, a-t-il souligné, porte à 84 le nombre de Rafale «vendus depuis 2015». «Ce qui, a-t-il d'abord souligné, n'a pas été avant», c'est à dire sous les quinquennats de Chirac et de Sarkozy. Pour autant, Valls n'a pas voulu en rajouter, lorsqu'il a été relancé par un journaliste sur ce point. «Quand on est patriote, quand on aime son pays, on ne transforme pas ça dans un débat politique intérieur», a-t-il répondu. «Je souhaite que l'on soit fier de notre pays, que nos compatriotes soient davantage fiers de ce qu'on est capable de faire dans le monde». À l'adresse de Sarkozy qui s'est récemment interrogé sur «la mission de la France au Mali», le premier ministre a toutefois fait aussi ce commentaire: «Lors de l'intervention de la France en 2013 au Mali, le savoir-faire de nos armées a beaucoup compté».

Le Figaro publié le 23/09/2016

martes, 20 de septiembre de 2016

La tensa tregua acordada por Estados Unidos y Rusia en las zonas de combates en Siria culminó con un convoy de ayuda humanitaria alcanzado por un ataque aéreo


Un convoy humanitario alcanzado por incursiones en Siria, 20 muertos

Las incursiones aéreas el lunes a la noche al oeste de Alepo dañaron al menos 18 camiones cargados de ayuda humanitaria algunas horas después del anuncio de Damasco del "fin" de la tregua de los combates iniciada por Estados Unidos y Rusia. El martes 20 de septiembre, la Federación Internacional de la Cruz Roja y de la Medialuna Roja (FICR) informó sobre una veintena de muertos.
En total, al menos 32 civiles fueron asesinados en Alepo y su provincia durante “incursiones intensivas” en la noche del 19 de septiembre, indicó el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH).
Seis civiles, entre ellos un niño, fueron asesinados en la ciudad de Alepo, otros 22 en el oeste de la provincia, de los cuales 12 eran voluntarios de la Medialuna Roja y conductores de camiones de ayuda humanitaria alcanzados en Orum al-Koubra, por último, cuatro en el este de la provincia, precisó el OSDH en un comunicado, informando también de decenas de heridos.
La ONU indicó que al menos 18 camiones cargados de ayuda humanitaria había sido dañados por bombardeos al oeste de Alepo, pero no podía aún precisar un balance de las eventuales víctimas.

Vehículos de la ONU y de la Medialuna Roja siria

Estos camiones eran parte de un convoy de 31 vehículos de la ONU y de la Medialuna Roja siria que entregaría ayuda a 78.000 personas en Orum al-Koubra, precisó el portavoz de la ONU Stéphane Dujarric. "La situación en el terreno es muy caótica y estamos profundamente conmovidos por que misiones y trabajadores humanitarios tengan que sufrir nuevamente la brutalidad de este conflicto", declaró por su parte Ingy Sedky, portavoz del Comité Internacional de la Cruz Roja.
"Estamos completamente devastados por la muerte de tantas personas, incluyendo a uno de nuestros colegas, el director de nuestra rama local Omar Barakat", afirmó el presidente de la Medialuna Roja siria, Abdulrahman Attar, citado en el comunicado. "Era un miembro comprometido y corajudo de nuestra familia de personal dedicado y de voluntarios, trabajando sin descanso para aliviar los sufrimientos del pueblo sirio. Es totalmente inaceptable que nuestro personal y los voluntarios continúen pagando un precio elevado en razón de la continuación de los combates", agregó.
El secretario de Estado norteamericano John Kerry “reafirmó el principio según el cual hace falta garantizar a los trabajadores humanitarios imparciales un acceso sin obstáculos a los civiles atrapados en las zonas de conflicto". Durante estos años en guerra, 54 empleados y voluntarios de la Medialuna Roja siria perdieron la vida durante el ejercicio de sus funciones, según la FICR.
El jefe de la diplomacia francesa Jean-Marc Ayrault también condenó “con la mayor firmeza” las incursiones. "La destrucción de un convoy de ayuda humanitaria que se dirigía a Alepo ilustra la urgencia del cese de hostilidades en Siria”, agregó el ministro en una declaración en la apertura de una reunión de los países que apoyan a la oposición siria, al margen de la Asamblea general de la ONU.
La Oficina de coordinación de Asuntos humanitarios de la ONU (OCHA) pidió una “investigación” sobre este ataque ocurrido el lunes en la provincia de Alepo, mientras que la ONU y la Medialuna Roja siria disponían de todas las autorizaciones necesarias para trasladar la ayuda a 78.000 personas en Orum al-Koubra, explicó a los medios un portavoz de la OCHA, Jens Laerke.
"Según lo que nosotros sabemos del ataque de ayer, hubo una violación flagrante del derecho internacional humanitario, que es totalmente inaceptable”, declaró el martes 20 de septiembre el presidente del Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR), Peter Maurer, citado en el comunicado.
Más tarde durante el mismo día, el ejército sirio desmintió que su aviación haya tomado como blanco un convoy humanitario el día anterior en la provincia septentrional de Alepo, indicó la agencia oficial Sana. "No tiene ninguna veracidad las informaciones de prensa según las cuales el ejército sirio tomó como blanco un convoy de ayuda humanitaria en la provincia de Alepo", afirma una fuente militar citada por la agencia.
Una información repetida por el ministerio de Defensa ruso afirma que ni la aviación rusa ni la aviación siria están detrás de las incursiones aéreas trágicas del 19 de septiembre. El Kremlin precedentemente había indicado que el ejército ruso realizaba una investigación sobre este incidente.

Fuente: Le Huffington Post y AFP 20/09/2016



Un convoi humanitaire touché par des raids en Syrie, 20 morts

Les raids lundi soir à l'ouest d'Alep ont endommagé au moins 18 camions chargés d'aide humanitaire quelques heures après l'annonce par Damas de la "fin" de la trêve des combats initiée par les Etats-Unis et la Russie. Mardi 20 septembre, la Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a fait état d'une vingtaine de morts.
Au total, au moins 32 civils ont été tués à Alep et sa province lors de "raids intensifs" dans la soirée du 19 septembre, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Six civils, parmi lesquels un enfant, ont été tués dans la ville d'Alep, 22 autres dans l'ouest de la province, dont 12 bénévoles du Croissant rouge et conducteurs de camions d'aide humanitaire touchés à Orum al-Koubra, et quatre enfin dans l'est de la province, a précisé l'OSDH dans un communiqué, faisant aussi état de dizaines de blessés.
L'ONU a indiqué qu'au moins 18 camions chargés d'aide humanitaire avaient été endommagés par des bombardements à l'ouest d'Alep, mais n'était pas en mesure de fournir un bilan des éventuelles victimes.

Véhicules de l'ONU et du Croissant rouge syrien

Ces camions faisaient partie d'un convoi de 31 véhicules de l'ONU et du Croissant rouge syrien qui livrait de l'aide à 78.000 personnes à Orum al-Koubra, a précisé le porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. "La situation sur le terrain est très chaotique et nous sommes profondément choqués que des missions et des travailleurs humanitaires aient à souffrir de nouveau de la brutalité de ce conflit", a déclaré de son côté Ingy Sedky, porte-parole du Comité international de la Croix rouge.
"Nous sommes totalement effondrés par la mort de tant de personnes, y compris un de nos collègues, le directeur de notre branche locale, Omar Barakat", a affirmé le président du Croissant-Rouge syrien, Abdulrahman Attar, cité dans le communiqué. "C'était un membre engagé et courageux de notre famille de personnel dévoué et de volontaires, travaillant sans relâche pour alléger les souffrances du peuple syrien. Il est totalement inacceptable que notre personnel et les volontaires continuent de payer un prix élevé en raison de la poursuite des combats", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a lui "réaffirmé le principe selon lequel il faut garantir aux travailleurs humanitaires impartiaux un accès sans entrave aux civils pris au piège dans les zones de conflit". Durant ces années de guerre, 54 employés et volontaires du Croissant-Rouge syrien ont perdu la vie durant l'exercice de leurs fonctions, selon la FICR.
Le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault a également condamné "avec la plus grande fermeté" les raids. "La destruction d'un convoi d'aide humanitaire qui se rendait à Alep illustre l'urgence de la cessation des hostilités en Syrie", a ajouté le ministre dans une déclaration à l'ouverture d'une réunion des pays soutenant l'opposition syrienne, en marge de l'Assemblée générale de l'ONU.
Le Bureau de coordination des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a demandé une "enquête" sur cette attaque survenue lundi dans la province d'Alep, alors que l'ONU et le Croissant-Rouge syrien disposaient de toutes les autorisations nécessaires pour acheminer l'aide à 78.000 personnes à Orum al-Koubra, a expliqué aux médias un porte-parole d'Ocha, Jens Laerke.
"D'après ce que nous savons de l'attaque d'hier, il y a eu une violation flagrante du droit international humanitaire, qui est totalement inacceptable", a déclaré mardi 20 septembre le président du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Peter Maurer, cité dans le communiqué.
Plus tard dans la journée, l'armée syrienne a démenti que son aviation ait visé un convoi humanitaire la veille dans la province septentrionale d'Alep, a indiqué l'agence officielle Sana. "Il n'existe aucune vérité dans les informations de presse selon lesquelles l'armée syrienne a pris pour cible un convoi d'aide humanitaire dans la province d'Alep", affirme une source militaire citée par l'agence.
Une information reprise par la ministère de russe de la Défense, qui affirme que ni l'aviation russe ni l'aviation syrienne ne sont à l'origine du raid aérien meurtrier du 19 septembre. Le Kremlin avait précédemment indiqué que l'armée russe menait l'enquête sur cet incident.

Le Huffington Post et AFP 20/09/2016

viernes, 16 de septiembre de 2016

Reunión entre el presidente Obama y el primer ministro de Irak en Nueva York con la vista puesta en la reconquista de la ciudad de Mosul, aún en manos de los jihadistas de Daech/EI


Lucha contra el EI: Obama se reunirá con el primer ministro iraquí el lunes en Nueva York

El presidente norteamericano Barack Obama se reunirá el lunes con el primer ministro iraquí Haider al-Abadi al margen de la Asamblea General de la ONU en Nueva York, anunció el viernes la Casa Blanca.
Los dos dirigentes abordarán la lucha contra el grupo Estado Islámico y más particularmente los preparativos en curso en vista de una ofensiva sobre Mosul, segunda ciudad de Irak y última plaza fuerte del EI en este país, indicó Ben Rhodes, consejero de Barack Obama.
Mosul cayó en manos de los jihadistas en junio de 2014. Bagdad y los países de la coalición internacional anti-EI liderada por Estados Unidos esperan su reconquista de aquí a fin de año.
La reunión entre los dos hombres permitirá también examinar los medios de “apoyar la estabilidad económica y política de Irak", precisó Ben Rhodes durante una conferencia telefónica.
El presidente norteamericano aprovechará también la gran reunión de la ONU en Nueva York, su última antes de su partida de la Casa Blanca, para reunirse con el presidente nigeriano Muhammadu Buhari por un lado y con el presidente colombiano Juan Manuel Santos por el otro.
Barack Obama llegará el domingo a la tarde a Nueva York. Dara su discurso el martes a la mañana ante la Asamblea General de la ONU para luego presidir el mismo día una cumbre sobre la crisis de los refugiados.
En ocasión de su estadía en Nueva York, el presidente norteamericano participará también de varios eventos tendientes a conseguir fondos en favor del partido demócrata al acercarse la elección presidencial del 8 de noviembre.

Fuente: Courrier international y AFP 16.09.2016



Lutte contre l'EI: Obama rencontrera le Premier ministre irakien lundi à New York

Le président américain Barack Obama rencontrera lundi le Premier ministre irakien Haider al-Abadi en marge de l'Assemblée générale de l'ONU à New York, a annoncé vendredi la Maison Blanche.
Les deux dirigeants aborderont la lutte contre le groupe Etat islamique et plus particulièrement les préparatifs en cours en vue d'une offensive sur Mossoul, deuxième ville d'Irak et dernière place forte de l'EI dans ce pays, a indiqué Ben Rhodes, conseiller de M. Obama.
Mossoul est tombée aux mains des jihadistes en juin 2014. Bagdad et les pays de la coalition internationale anti-EI menée par les Etats-Unis espèrent sa reconquête d'ici la fin de l'année.
La rencontre entre les deux hommes permettra aussi d'examiner les moyens de "soutenir la stabilité économique et politique de l'Irak", a précisé Ben Rhodes lors d'une conférence téléphonique.
Le président américain profitera aussi de la grand messe de l'ONU à New York, sa dernière avant son départ de la Maison Blanche, pour rencontrer le président nigérian Muhammadu Buhari d'une part et le président colombien Juan Manuel Santos d'autre part.
M. Obama arrivera dimanche après-midi à New York. Il s'exprimera mardi matin devant l'Assemblée générale de l'ONU puis présidera le même jour un sommet sur la crise des réfugiés.
A l'occasion de son séjour à New York, le président américain participera aussi à plusieurs événements visant à lever des fond en faveur du parti démocrate à l'approche de l'élection présidentielle du 8 novembre.

Courrier international et AFP 16.09.201

martes, 13 de septiembre de 2016

Un alto el fuego por una semana acordado por Estados Unidos y Rusia abre una ventana temporal de alivio para los civiles sirios


Siria: el alto el fuego entra en vigor

La tregua acordada el viernes por el secretario de Estado norteamericano John Kerry y su homólogo ruso Sergueï Lavrov entró en vigor este lunes a las 19 horas.

Un respiro para los civiles sirios. El ejército sirio anunció este lunes a la noche el congelamiento de sus operaciones militares en el país, inmediatamente después de la entrada en vigor de una tregua negociada por Rusia y Estados Unidos. La detención de las operaciones “se aplicará sobre el territorio de la República árabe siria durante siete días, desde las 19 horas hasta el 18 de septiembre a medianoche”, indicó el ejército en un comunicado.
"Está globalmente tranquilo en todos los frentes, sobre todo en las regiones de Damasco, Alepo e Idlib, excepto algunos cohetes lanzados en el sur justo después del comienzo de la tregua", explicó Rami Abdel Rahmane, director del Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH), en referencia a las principales zonas de combates entre rebeldes y el régimen.

Con excepción de las zonas controladas por los grupos “terroristas”

El ejército ruso, comprometido en Siria apoyando al régimen de Bachar el-Assad desde el otoño de 2015 también anunció la suspensión de sus ataques, con excepción de las zonas controladas por los grupos “terroristas”. 
Salvo que Moscú y Washington no han dicho públicamente cuales eran las zonas consideradas como “terroristas”, es decir, controladas por los jihadistas como los de Estado Islámico (EI) o los del grupo Fatah al-Cham (ex-Frente al-Nosra).
La oposición y la rebelión aún no han dado su acuerdo oficial, enésimo esfuerzo para poner fin a cinco años de un conflicto devastador.
Si se mantiene, este cese de hostilidades deberá desembocar en una colaboración inédita entre Moscú y Washington que lanzarán ataques conjuntos contra los dos grupos. También deberá permitir el traslado de ayuda humanitaria principalmente a Alepo, principal frente del conflicto.

Fuente: L’Express con AFP publicado el 12/09/2016



Syrie: le cessez-le-feu entre en vigueur

La trêve conclue vendredi par le secrétaire d'Etat américain John Kerry et son homologue russe Sergueï Lavrov est entrée en vigueur ce lundi à 19h.

Un peu de répit pour les civils syriens. L'armée syrienne a annoncé ce lundi soir le gel de ses opérations militaires dans le pays, aussitôt après l'entrée en vigueur d'une trêve négociée par la Russie et les Etats-Unis. L'arrêt des opérations "s'appliquera sur le territoire de la République arabe syrienne pendant sept jours de 19 heures (18 heures en France) jusqu'au 18 septembre à minuit", a indiqué l'armée dans un communiqué.
"C'est globalement calme sur tous les fronts, surtout dans les régions de Damas, d'Alep et d'Idleb, hormis quelques roquettes tirées dans le sud juste après le début de la trêve", a expliqué Rami Abdel Rahmane, directeur de l'Observatoire syrien ds droits de l'Homme (OSDH), en référence aux principales zones de combats entre rebelles et régime.

A l'exception des zones contrôlées par les groupes "terroristes"

L'armée russe, engagée en Syrie en soutien du régime de Bachar el-Assad depuis l'automne 2015 a également annoncé la suspension de ses frappes, à l'exception des zones contrôlées par les groupes "terroristes". 
Reste que Moscou et Washington n'ont pas dit publiquement quelles étaient les zones considérées comme "terroristes", c'est-à-dire contrôlées par les djihadistes comme ceux de l'Etat islamique (EI) ou du groupe Fatah al-Cham (ex-Front al-Nosra).
L'opposition et la rébellion n'ont pas encore donné leur accord officiel, énième effort pour mettre un terme à cinq ans d'un conflit dévastateur.
Si elle tient, cette cessation des hostilités devra déboucher sur une collaboration inédite entre Moscou et Washington qui lanceront des attaques conjointes contre les deux groupes. Elle devra également permettre l'acheminement d'aides humanitaires notamment à Alep, principal front du conflit.

L’Express avec AFP publié le 12/09/2016 

sábado, 10 de septiembre de 2016

En un cementerio del sudeste de Turquía, región de mayoría kurda, se secuestraron más de seiscientos kilos de explosivos


Turquía: un atentado contra una figura del AKP desbaratado en un cementerio

Turquía anunció haber desbaratado un atentado con bomba secuestrando más de 600 kilos de explosivos diseminados en un cementerio de la región de Diyarbakir (sudeste), donde uno de los principales responsables del AKP, el partido en el poder, tiene la costumbre de dirigirse, según la agencia de prensa Dogan.
En total, había “ocho bombonas de gas, 1.700 metros de cordón detonante, dos bidones de 120 kg repletos de 240 kilos de amonio mezclando con nitrato”, es decir, “640 kilos de explosivos”, que fueron descubiertos en cinco lugares diferentes de este cementerio situado en el distrito de Bismil, en la región de mayoría kurda de Diyarbakir, explicó la gobernación citada por la agencia Dogan.
Los explosivos fueron encontrados en las cercanías de la tumba de la madre del jefe adjunto del Partido de la Justicia y del desarrollo (AKP), Mehdi Eker, donde “están enterrados su hermano, padre y tío” en el mismo cementerio. A pesar de la amenaza, Mehdi Eker precisó, durante una entrevista con la cadena de televisión NTV, que se dirigiría al cementerio el domingo, en la víspera del Aïd al-Adha (Fiesta del sacrificio).
“Pensamos que un asesinato (...) fue planificado”, declaró un responsable turco que requirió anonimato. “Ellos preveían una gran masacre”, denunció Mehdi Eker, estimando que “este no era un proyecto de asesinato de una sola persona. Más de cien personas habrían sido alcanzadas al mismo tiempo que yo”. La identidad de los autores de esta tentativa de atentado no fue dada.
“Tenemos de un lado al PKK (rebeldes kurdos de Turquía), del otro Daech (acrónimo árabe para el grupo Estado Islámico, ndlr), e incluso de otro lado a los gülenitas (los partidarios del ex predicador Fethullah Gülen al que se le atribuye el golpe de estado abortado de julio en Turquía)... Estas son organizaciones que están ligadas entre sí”, agregó Mehdi Eker. Este ex ministro de Agricultura acaba de volver de Estados Unidos, acompañado de abogados, donde ha litigado en favor de la extradición de Fethullah Gülen, quien vive en el exilio.

Fuente: Le Parisien con AFP 10 de septiembre de 2016



Turquie: un attentat contre un ténor de l'AKP déjoué dans un cimetière

La Turquie a annoncé avoir déjoué un attentat à la bombe en saisissant plus de 600 kilos d'explosifs disséminés dans un cimetière de la région de Diyarbakir (sud-est), où un des principaux responsables de l'AKP, le parti au pouvoir, a coutume de se rendre, selon l'agence de presse Dogan.
Au total, ce sont «huit bonbonnes de gaz, 1.700 mètres de câbles, deux bidons de 120 kg remplis de 240 kilos d'ammonium mélangés à du nitrate», soit «640 kilos d'explosifs», qui ont été découverts en cinq endroits différents de ce cimetière situé dans le district de Bismil, dans la région en majorité kurde de Diyarbakir, a expliqué le gouvernorat cité par l'agence Dogan.
Les explosifs ont été retrouvés à proximité de la tombe de la mère du chef adjoint du Parti de la Justice et du développement (AKP), Mehdi Eker, dont les «frère, père, oncle sont enterrés» dans le même cimetière. Malgré la menace, Mehdi Eker a précisé, au cours d'un entretien avec la chaîne de télévision NTV, qu'il se rendrait au cimetière dimanche, à la veille de l'Aïd al-Adha (Fête du sacrifice).
«Nous pensons qu'un assassinat (...) a été planifié», a déclaré un responsable turc ayant requis l'anonymat. «Ils prévoyaient un grand massacre», a dénoncé Mehdi Eker, estimant que «ce n'était pas un projet d'assassinat d'une seule personne. Plus de cent personnes auraient été touchées en même temps que moi». L'identité des auteurs de cette tentative d'attentat n'a pas été donnée.
«On a d'un côté le PKK (rebelles kurdes de Turquie), de l'autre Daech (acronyme arabe pour le groupe Etat islamique, ndlr), d'un autre encore les gülenites (les partisans de l'ex-prédicateur Fethullah Gülen auquel est attribué le coup d'Etat avorté de juillet en Turquie)... Ce sont des organisations qui sont liées entre elle», a ajouté Mehdi Eker. Cet ancien ministre de l'Agriculture vient de rentrer des Etats-Unis où, accompagné d'avocats, il a plaidé en faveur de l'extradition Fethullah Gülen, qui y vit en exil.

Le Parisien avec AFP 10 septembre 2016

miércoles, 7 de septiembre de 2016

El próximo Hajj, la peregrinación anual de los musulmanes a La Meca, genera una nueva disputa entre Irán y Arabia Saudita


Entre Irán y Arabia Saudita, los insultos resuenan y la presión aumenta

La guerra de palabras entre Irán y Arabia Saudita ha alcanzado su paroxismo con acusaciones recíprocas, mordaces y agresivas, a pocos días del peregrinaje musulmán a La Meca, del cual los iraníes han sido excluidos este año. En adelante, la tensión entre los dos pesos pesados de la región llegó a un punto peligroso.

El último ataque a la fecha ocurrió este miércoles 7 de septiembre y vino de parte del guía supremo iraní Ali Khamenei quien, en observaciones de una virulencia sin precedentes, calificó a la familia real saudita de “maldita y maléfica no merecedora de administrar los lugares santos” del islam.
Pronunciado delante de las familias de los 464 fieles iraníes muertos hace un año durante la gigantesca estampida de La Meca, el ataque tiene como blanco directo a la posición de Arabia Saudita sobre el plano religioso.
El martes, el jefe de la diplomacia iraní Mohammad Javad Zarif había acusado a las autoridades de Riyad de “fanatismo” en respuesta al gran muftí saudita Abdel Aziz ben al-Cheikh, que había dicho que los iraníes “no eran musulmanes” y que su “hostilidad hacia los musulmanes, más particularmente hacia los sunnitas, es antigua”.

Los peregrinos iraníes impedidos de dirigirse a La Meca

La crisis entre las dos potencias regionales se exacerbó por su incapacidad de encontrar un acuerdo sobre la participación de los iraníes en el peregrinaje que comienza el sábado 10 de septiembre en Arabia Saudita.
Teherán acusó en mayo a Riyad de sabotaje y el reino saudita juzgó inaceptables las exigencias iraníes para la participación de sus ciudadanos en el peregrinaje.
El ayatollah Khamenei hunde el clavo acusando a los dirigentes sauditas calificándolos de “locos sinvergüenzas” por haber “bloqueado el camino del Hajj a los fieles iraníes”.

“El gobierno saudita derrama la sangre”

Por su parte, el presidente Hassan Rohani fue aún más lejos este miércoles afirmando que “el problema con el gobierno saudita no se limitaba al Hajj”.
“Con los crímenes que comete en la región y su apoyo al terrorismo, el gobierno saudita derrama la sangre de los musulmanes en Irak, en Siria, en Yemen y bombardea diariamente de manera salvaje a las mujeres y niños yemenitas”, declaró el presidente Rohani.
Pidió a los países musulmanes coordinar sus acciones para “sancionar al gobierno saudita” y despejar la región del terrorismo.

Una rivalidad secular y recurrente

Estas tensiones, hoy paroxísticas, no datan de ayer. Se trata de hecho de una rivalidad religiosa y política que enfrenta a los dos países desde hace siglos. Irán es chiita, en otras palabras, Teherán considera que el poder religioso y político debería pertenecer a los descendientes directos del profeta del Islam Mahoma. Para Teherán, el poder espiritual y temporal debería volver a los descendientes de Ali. Éste era el primo del profeta pero sobretodo el esposo de la única hija del profeta, Fátima, con la cual tuvo varios niños. Entonces con el paso de los siglos los descendientes de Alí y de Fátima fueron excluidos.
Segunda observación, los actuales dirigentes sunnitas de Arabia Saudita no son descendientes directos de Alí. He aquí porqué Irán califica generalmente a los dirigentes sauditas de usurpadores.
Pero las rivalidades religiosas se duplican también, especialmente, con las rivalidades políticas. En Siria, Riyad apoya sobre todo a la rebelión islamista hostil al presidente Bachar el-Assad. El Hezbollah libanés, aliado a Irán, al contrario apoya al régimen y se bate militarmente en primera línea contra esta rebelión.
En el vecino Líbano, ahí también Riyad apoya a formaciones políticas sunnitas hostiles al Hezbollah. Por último, en Yemen, Arabia Saudita creó una coalición que lleva adelante una guerra sin fin contra los rebeldes chiitas huthis, estos últimos apoyados por Irán.

Fuente: RFI por el corresponsal en Teherán Siavosh Ghazi publicado el 07-09-2016



Entre l'Iran et l'Arabie saoudite, les insultes fusent et la pression monte

La guerre des mots entre l'Iran et l'Arabie saoudite a atteint son paroxysme avec des accusations réciproques, acerbes et agressives, à quelques jours du pèlerinage musulman à La Mecque dont les Iraniens ont été exclus cette année. Désormais, la tension entre les deux poids lourds de la région est arrivée à un point dangereux.

La dernière attaque en date est venue ce mercredi 7 septembre du guide suprême iranien Ali Khamenei qui, dans des propos d'une virulence sans précédent, a qualifié la famille royale saoudienne de «maudite et maléfique ne [méritant] pas de gérer les lieux saints» de l'islam.
Prononcée devant les familles des 464 fidèles iraniens morts il y a un an lors de la gigantesque bousculade de La Mecque, l’attaque vise directement la position de l'Arabie saoudite sur le plan religieux.
Mardi, le chef de la diplomatie iranienne Mohammad Javad Zarif avait accusé les autorités de Riyad de «fanatisme» en réponse au grand mufti saoudien Abdel Aziz ben al-Cheikh, qui avait dit que les Iraniens n'étaient «pas des musulmans» et que leur «hostilité envers les musulmans, plus particulièrement envers les sunnites, est ancienne».

Les pèlerins iraniens empêchés de se rendre à La Mecque

La crise entre les deux puissances régionales s'est exacerbée avec leur incapacité de trouver un accord sur la participation des Iraniens au pèlerinage qui commence samedi 10 septembre en Arabie saoudite.
Téhéran a accusé en mai Riyad de sabotage et le royaume saoudien a jugé inacceptables les exigences iraniennes pour la participation de leurs ressortissants au pèlerinage.
L'ayatollah Khamenei enfonce le clou en accusant les dirigeants saoudiens qualifiés «d'égarés honteux» d'avoir «bloqué le chemin du Hajj aux fidèles iraniens».

«Le gouvernement saoudien verse le sang»

De son côté, le président Hassan Rohani est allé encore plus loin ce mercredi en affirmant que «le problème avec le gouvernement saoudien ne se limitait pas au Hajj».
«Avec les crimes qu'il commet dans la région et son soutien au terrorisme, le gouvernement saoudien verse le sang des musulmans en Irak, en Syrie, au Yémen et bombarde quotidiennement de manière sauvage les femmes et les enfants yéménites», a déclaré le président Rohani.
Il a appelé les pays musulmans à coordonner leurs actions pour «punir le gouvernement saoudien» et débarrasser la région du terrorisme.

Une rivalité séculaire et récurente

Ces tensions, aujourd'hui paroxystiques, ne datent pas d'hier. Il s'agit en fait d'une rivalité religieuse et politique qui oppose les deux pays depuis des siècles. L'Iran est chiite, autrement dit Téhéran considère que le pouvoir religieux et politique devrait appartenir aux descendants directs du prophète de l'islam Mohamed. Pour Téhéran, le pouvoir spirituel et temporel devrait revenir aux descendants d'Ali. Celui-ci était le cousin du prophète mais surtout l'époux de l'unique fille du prophète, Fatima, avec qui il eut plusieurs enfants. Or au cours des siècles les descendants d'Ali et de Fatima ont été écartés.
Deuxième observation, les actuels dirigeants sunnites de l'Arabie ne sont pas des descendants directs d'Ali. Voilà pourquoi l'Iran qualifie généralement les dirigeants saoudiens d'usurpateurs.
Mais les rivalités religieuses se doublent aussi, sinon surtout, de rivalités politiques. En Syrie, Riyad soutient surtout la rébellion islamiste hostile au président Bachar el-Assad. Le Hezbollah libanais, allié à l'Iran, soutient au contraire le régime et se bat les armes à la main contre cette rébellion.
Au Liban voisin, là aussi Riyad soutient des formations politiques sunnites hostiles au Hezbollah. Enfin au Yémen, l'Arabie saoudite a créé une coalition menant une guerre sans fin aux rebelles chiites houthis, soutenus eux par l'Iran.

RFI par notre correspondant à Téhéran Siavosh Ghazi publié le 07-09-2016

domingo, 4 de septiembre de 2016

Ante el temor de la implantación de una zona kurda en el norte de Siria, el ejército turco combate a lo largo de su frontera sur


Turquía anuncia que su frontera con Siria está despejada de Daech

Este anuncio hecho por el primer ministro turco este domingo ocurre luego del lanzamiento de la operación militar turca “Escudo del Eufrates”, el 24 de agosto pasado.

Daech continúa retrocediendo. El primer ministro turco Binali Yildirim anunció el domingo que la frontera turco-siria quedó totalmente asegurada después de que las fuerzas turcas y los rebeldes sirios expulsaron al grupo jihadista Estado Islámico (EI) de las últimas zonas que ellos controlaban. “Desde Azaz hasta Jarabulus, nuestra (franja fronteriza) de 91 km fue totalmente asegurada. Todas las organizaciones terroristas fueron expulsadas”, declaró Binali Yildirim ldurante un discurso televisado en Diyarbakir (sudeste).
Un poco más temprano, el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH) había afirmado que el EI había perdido sus últimas posiciones sobre la frontera turco-siria. “El EI perdió todo contacto con el mundo exterior después de haber perdido los últimos pueblos fronterizos entre el río Sajour y la localidad de Al-Raï”, indicó el Observatorio. “Los rebeldes y las facciones islamistas apoyadas por los tanques y la aviación turca” se apoderaron de varios pueblos fronterizos “después de que el EI se retiró, poniendo fin a su presencia (...) sobre la frontera”, preciso el OSDH.

Una pérdida estratégica para Daech

La pérdida de esta zona fronteriza priva al EI de puntos de entrada para los reclutados y el aprovisionamiento desde Turquía, incluso si la organización ultra-radical sunnita controla aún amplias franjas de territorios en Siria y en Irak. Turquía lanzó el 24 de agosto la operación militar “Escudo del Eufrates” en el norte de Siria, afirmando atacar tanto al EI como a las milicias kurdas que han jugado un rol importante para expulsar a los jihadistas de una gran parte de la frontera. Ese día ahí, una decena de blindados habían entrado en territorio sirio y disparado en dirección de las posiciones mantenidas por Daech, a la altura de la localidad siria de Jarabulus.
Los turcos observan los enfrentamientos entre su ejército y los combatientes de Daech, este 4 de septiembre de 2016, a la altura de la ciudad turca de Elbeyli, cerca de la frontera con Siria.
Las YPG (Unidades de protección del pueblo kurdo) son un socio estratégico de la coalición antijihadista conducida por Estados Unidos. Pero Ankara considera a las YPG como una “organización terrorista” y se inquietó de su expansión a lo largo de su frontera, temiendo la creación de una zona autónoma kurda en el norte de Siria. Para Turquía, las YPG están estrechamente ligadas al Partido de los trabajadores del Kurdistán (PKK), que regularmente realiza ataques mortales contra sus fuerzas de seguridad sobre su territorio desde el fin de un alto el fuego en julio de 2015. Binali Yildirim declaró que el objetivo de Turquía era “limpiar los elementos de Daech (acrónimo árabe del EI), del PKK, de las YPG y del PYD (Partido de unión democrática kurdo) en el norte de Siria y de asegurar su frontera.
De este modo, el ejército turco intensificó este fin de semana sus operaciones contra los rebeldes kurdos bombardeando diez posiciones del Partido de los trabajadores del Kurdistán (PKK) en el este de Turquía. Estos nuevos ataques ocurren algunas horas después de la muerte de 22 soldados turcos y de un guardia en enfrentamientos con el movimiento independentista kurdo en la misma región oriental.

Fuente: Le Figaro con AFP publicado el 04/09/2016



La Turquie annonce que sa frontière avec la Syrie est débarrassée de Daech

Cette annonce faite par le premier ministre turc ce dimanche intervient après le lancement de l'opération turque militaire «Bouclier de l'Euphrate», le 24 août dernier.

Daech continue de reculer. Le Premier ministre turc Binali Yildirim a annoncé dimanche que la frontière turco-syrienne avait été totalement sécurisée après que les forces turques et les rebelles syriens ont chassé le groupe djihadiste État islamique (EI) des dernières zones qu'il contrôlait. «Depuis Azaz jusqu'à Djarabulus, notre (bande frontalière) de 91 km a été totalement sécurisée. Toutes les organisations terroristes ont été chassées», a déclaré Binali Yildirim lors d'un discours télévisé à Diyarbakir (sud-est).
Un peu plus tôt, l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) avait affirmé que l'EI avait perdu ses dernières positions sur la frontière turco-syrienne. «L'EI a perdu tout contact avec le monde extérieur après avoir perdu les derniers villages frontaliers entre la rivière Sajour et (la localité d') Al-Raï», a indiqué l'Observatoire. «Les rebelles et les factions islamistes soutenus par les chars et l'aviation turcs» se sont emparés de plusieurs villages frontaliers «après que l'EI s'est retiré, mettant fin à sa présence (...) sur la frontière», a précisé l'OSDH.

Une perte stratégique pour Daech

La perte de cette zone frontalière prive l'EI de points de passage pour les recrues et l'approvisionnement depuis la Turquie, même si l'organisation ultraradicale sunnite contrôle encore de larges pans de territoires en Syrie et en Irak. La Turquie a lancé le 24 août l'opération militaire «Bouclier de l'Euphrate» dans le nord de la Syrie, affirmant viser tant l'EI que les milices kurdes qui ont joué un rôle majeur pour chasser les jihadistes d'une grande partie de la frontière. Ce jour-là, une dizaine de chars était entrée en territoire syrien et tirait en direction des positions tenues par Daech, au niveau de la localité syrienne de Djarabulus.
Des Turcs observent les affrontements entre l'armée turque et les combattants de Daech, ce 4 septembre 2016, au niveau de la ville turque Elbeyli, près de la frontière avec la Syrie.
Les YPG (Unités de protection du peuple kurde) sont un partenaire stratégique de la coalition antidjihadiste conduite par les États-Unis. Mais Ankara considère les YPG comme une «organisation terroriste» et s'est alarmé de son expansion le long de sa frontière, craignant la création d'une zone autonome kurde dans le nord de la Syrie. Pour la Turquie, les YPG sont étroitement liées au Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), qui mène régulièrement des attaques meurtrières contre ses forces de sécurité sur son territoire depuis la fin d'un cessez-le-feu en juillet 2015. Binali Yildirim a déclaré que le but de la Turquie était de «nettoyer les éléments de Daech (acronyme arabe de l'EI), du PKK, des YPG et du PYD (Parti de l'union démocratique kurde) dans le nord de la Syrie et de sécuriser sa frontière.
Des tanks de l'armée turque près de la frontière turco-syrienne le 3 septembre 2016.
Ainsi, l'armée turque a intensifié ce week-end ses opérations contre les rebelles kurdes en bombardant dix positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) dans l'est de la Turquie. Ces nouvelles frappes intervenaient quelques heures après la mort de 22 soldats turcs et d'un vigile dans des affrontements avec le mouvement indépendantiste kurde dans la même région orientale.

Le Figaro avec AFP publié le 04/09/2016