Un convoy humanitario
alcanzado por incursiones en Siria, 20 muertos
Las incursiones aéreas el
lunes a la noche al oeste de Alepo dañaron al menos 18 camiones cargados de
ayuda humanitaria algunas horas después del anuncio de Damasco del
"fin" de la tregua de los combates iniciada por Estados Unidos y
Rusia. El martes 20 de septiembre, la Federación Internacional de la Cruz Roja
y de la Medialuna Roja (FICR) informó sobre una veintena de muertos.
En total, al menos 32
civiles fueron asesinados en Alepo y su provincia durante “incursiones
intensivas” en la noche del 19 de septiembre, indicó el Observatorio sirio de
derechos humanos (OSDH).
Seis civiles, entre ellos
un niño, fueron asesinados en la ciudad de Alepo, otros 22 en el oeste de la
provincia, de los cuales 12 eran voluntarios de la Medialuna Roja y conductores
de camiones de ayuda humanitaria alcanzados en Orum al-Koubra, por último,
cuatro en el este de la provincia, precisó el OSDH en un comunicado, informando
también de decenas de heridos.
La ONU indicó que al menos
18 camiones cargados de ayuda humanitaria había sido dañados por bombardeos al
oeste de Alepo, pero no podía aún precisar un balance de las eventuales
víctimas.
Vehículos de la ONU y de
la Medialuna Roja siria
Estos camiones eran parte
de un convoy de 31 vehículos de la ONU y de la Medialuna Roja siria que entregaría
ayuda a 78.000 personas en Orum al-Koubra, precisó el portavoz de la ONU
Stéphane Dujarric. "La situación en el terreno es muy caótica y estamos
profundamente conmovidos por que misiones y trabajadores humanitarios tengan
que sufrir nuevamente la brutalidad de este conflicto", declaró por su
parte Ingy Sedky, portavoz del Comité Internacional de la Cruz Roja.
"Estamos
completamente devastados por la muerte de tantas personas, incluyendo a uno de
nuestros colegas, el director de nuestra rama local Omar Barakat", afirmó
el presidente de la Medialuna Roja siria, Abdulrahman Attar, citado en el comunicado.
"Era un miembro comprometido y corajudo de nuestra familia de personal
dedicado y de voluntarios, trabajando sin descanso para aliviar los
sufrimientos del pueblo sirio. Es totalmente inaceptable que nuestro personal y
los voluntarios continúen pagando un precio elevado en razón de la continuación
de los combates", agregó.
El secretario de Estado norteamericano
John Kerry “reafirmó el principio según el cual hace falta garantizar a los
trabajadores humanitarios imparciales un acceso sin obstáculos a los civiles
atrapados en las zonas de conflicto". Durante estos años en guerra, 54
empleados y voluntarios de la Medialuna Roja siria perdieron la vida durante el
ejercicio de sus funciones, según la FICR.
El jefe de la diplomacia
francesa Jean-Marc Ayrault también condenó “con la mayor firmeza” las
incursiones. "La destrucción de un convoy de ayuda humanitaria que se
dirigía a Alepo ilustra la urgencia del cese de hostilidades en Siria”, agregó
el ministro en una declaración en la apertura de una reunión de los países que
apoyan a la oposición siria, al margen de la Asamblea general de la ONU.
La Oficina de coordinación
de Asuntos humanitarios de la ONU (OCHA) pidió una “investigación” sobre este
ataque ocurrido el lunes en la provincia de Alepo, mientras que la ONU y la
Medialuna Roja siria disponían de todas las autorizaciones necesarias para
trasladar la ayuda a 78.000 personas en Orum al-Koubra, explicó a los medios un
portavoz de la OCHA, Jens Laerke.
"Según lo que
nosotros sabemos del ataque de ayer, hubo una violación flagrante del derecho
internacional humanitario, que es totalmente inaceptable”, declaró el martes 20
de septiembre el presidente del Comité Internacional de la Cruz Roja (CICR),
Peter Maurer, citado en el comunicado.
Más tarde durante el mismo
día, el ejército sirio desmintió que su aviación haya tomado como blanco un
convoy humanitario el día anterior en la provincia septentrional de Alepo, indicó
la agencia oficial Sana. "No tiene ninguna veracidad las informaciones de
prensa según las cuales el ejército sirio tomó como blanco un convoy de ayuda
humanitaria en la provincia de Alepo", afirma una fuente militar citada
por la agencia.
Una información repetida
por el ministerio de Defensa ruso afirma que ni la aviación rusa ni la aviación
siria están detrás de las incursiones aéreas trágicas del 19 de septiembre. El
Kremlin precedentemente había indicado que el ejército ruso realizaba una
investigación sobre este incidente.
Fuente: Le Huffington Post
y AFP 20/09/2016
Un convoi humanitaire
touché par des raids en Syrie, 20 morts
Les raids lundi soir à
l'ouest d'Alep ont endommagé au moins 18 camions chargés d'aide humanitaire
quelques heures après l'annonce par Damas de la "fin" de la trêve des
combats initiée par les Etats-Unis et la Russie. Mardi 20 septembre, la
Fédération Internationale de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge (FICR) a fait
état d'une vingtaine de morts.
Au total, au moins 32
civils ont été tués à Alep et sa province lors de "raids intensifs"
dans la soirée du 19 septembre, a indiqué l'Observatoire syrien des droits de
l'Homme (OSDH).
Six civils, parmi lesquels
un enfant, ont été tués dans la ville d'Alep, 22 autres dans l'ouest de la
province, dont 12 bénévoles du Croissant rouge et conducteurs de camions d'aide
humanitaire touchés à Orum al-Koubra, et quatre enfin dans l'est de la
province, a précisé l'OSDH dans un communiqué, faisant aussi état de dizaines
de blessés.
L'ONU a indiqué qu'au
moins 18 camions chargés d'aide humanitaire avaient été endommagés par des
bombardements à l'ouest d'Alep, mais n'était pas en mesure de fournir un bilan
des éventuelles victimes.
Véhicules de l'ONU et du
Croissant rouge syrien
Ces camions faisaient
partie d'un convoi de 31 véhicules de l'ONU et du Croissant rouge syrien qui
livrait de l'aide à 78.000 personnes à Orum al-Koubra, a précisé le
porte-parole de l'ONU Stéphane Dujarric. "La situation sur le terrain est
très chaotique et nous sommes profondément choqués que des missions et des
travailleurs humanitaires aient à souffrir de nouveau de la brutalité de ce
conflit", a déclaré de son côté Ingy Sedky, porte-parole du Comité
international de la Croix rouge.
"Nous sommes totalement
effondrés par la mort de tant de personnes, y compris un de nos collègues, le
directeur de notre branche locale, Omar Barakat", a affirmé le président
du Croissant-Rouge syrien, Abdulrahman Attar, cité dans le communiqué.
"C'était un membre engagé et courageux de notre famille de personnel
dévoué et de volontaires, travaillant sans relâche pour alléger les souffrances
du peuple syrien. Il est totalement inacceptable que notre personnel et les
volontaires continuent de payer un prix élevé en raison de la poursuite des
combats", a-t-il ajouté.
Le secrétaire d'Etat
américain John Kerry a lui "réaffirmé le principe selon lequel il faut
garantir aux travailleurs humanitaires impartiaux un accès sans entrave aux
civils pris au piège dans les zones de conflit". Durant ces années de
guerre, 54 employés et volontaires du Croissant-Rouge syrien ont perdu la vie
durant l'exercice de leurs fonctions, selon la FICR.
Le chef de la diplomatie
française Jean-Marc Ayrault a également condamné "avec la plus grande
fermeté" les raids. "La destruction d'un convoi d'aide humanitaire
qui se rendait à Alep illustre l'urgence de la cessation des hostilités en
Syrie", a ajouté le ministre dans une déclaration à l'ouverture d'une
réunion des pays soutenant l'opposition syrienne, en marge de l'Assemblée
générale de l'ONU.
Le Bureau de coordination
des Affaires humanitaires de l'ONU (Ocha) a demandé une "enquête" sur
cette attaque survenue lundi dans la province d'Alep, alors que l'ONU et le
Croissant-Rouge syrien disposaient de toutes les autorisations nécessaires pour
acheminer l'aide à 78.000 personnes à Orum al-Koubra, a expliqué aux médias un
porte-parole d'Ocha, Jens Laerke.
"D'après ce que nous
savons de l'attaque d'hier, il y a eu une violation flagrante du droit
international humanitaire, qui est totalement inacceptable", a déclaré
mardi 20 septembre le président du Comité international de la Croix-Rouge
(CICR), Peter Maurer, cité dans le communiqué.
Plus tard dans la journée,
l'armée syrienne a démenti que son aviation ait visé un convoi humanitaire la
veille dans la province septentrionale d'Alep, a indiqué l'agence officielle
Sana. "Il n'existe aucune vérité dans les informations de presse selon
lesquelles l'armée syrienne a pris pour cible un convoi d'aide humanitaire dans
la province d'Alep", affirme une source militaire citée par l'agence.
Une information reprise
par la ministère de russe de la Défense, qui affirme que ni l'aviation russe ni
l'aviation syrienne ne sont à l'origine du raid aérien meurtrier du 19
septembre. Le Kremlin avait précédemment indiqué que l'armée russe menait
l'enquête sur cet incident.
Le Huffington Post et AFP
20/09/2016