La Corte Penal
Internacional se aboca sobre el caso de Israel
Israel, por primera vez,
aceptó la demanda de la CPI, que busca decidir si abre una investigación por
crímenes de guerra cometidos en Gaza en 2014.
Es una información que
viene de un funcionario israelí. Israel recibirá “próximamente” a un “grupo de
trabajo” de la Corte Penal Internacional (CPI), llamado a decidir si abre o no
una investigación por crímenes de guerra durante la guerra de Gaza delos meses
de julio y agosto de 2014. La llegada a Israel de este grupo de trabajo de la
CPI, primer tribunal internacional permanente encargado de juzgar los crímenes
de guerra, crímenes de lesa humanidad y genocidio, constituirá una novedad,
indicó bajo cobertura de anonimato. Agregó que esta visita no tiene como objeto
investigar, sino que tendería para los israelíes mostrar a la CPI “como
funciona (su) sistema judicial”.
La visita será continuación
de la demanda de la procuradora de la CPI Fatou Bensouda, explicó. Un criterio
determinante en la decisión de la CPI de comprometer persecuciones por crímenes
de guerra es la ausencia de facultades o de voluntad de un Estado a realizar el
mismo el procedimiento. Israel deberá en el curso de la visita de este “grupo
de trabajo” intentar convencer a sus miembros que quiere y está dispuesto a
impartir justicia sobre los eventuales abusos cometidos durante la guerra de
2014. El funcionario israelí dijo no estar en condiciones de precisar si el
grupo de trabajo podría dirigirse a los Territorios palestinos de Gaza y
Cisjordania, sobre los cuales Israel controla todos los accesos, salvo la
frontera egipcia al sur de la franja de Gaza. Interrogado por la Agencia France-Presse,
el portavoz del primer ministro Benjamín Netanyahu, David Keyes, no hizo
comentarios.
2.251 personas de lado
palestino, de los cuales 551 son niños
La guerra de julio-agosto
de 2014 entre Israel de un lado y el Hamas islamista y sus aliados por el otro
fue la más larga y la más devastadora de las tres guerras en la franja de Gaza
desde 2008. Ella mató a 2.251 personas del lado palestino, entre ellas 551 niños,
según la ONU. Del lado israelí provocó 73 muertos, de los cuales 67 eran
soldados, y alrededor de 1.600 heridos, según la ONU. Israelíes y palestinos se
acusan mutuamente de crímenes de guerra, Israel por haber hecho un uso desproporcionado
e indiscriminado de la fuerza, Hamas por haber lanzado cohetes sobre
poblaciones civiles y usar civiles de Gaza como escudos humanos. Palestina, que
el 1º de abril de 2015 se volvió Estado parte de la CPI, que tiene su sede en
La Haya, espera poder llevar ante los tribunales a los dirigentes israelíes por
crímenes de guerra, en particular en Gaza, pero no únicamente. Incluso antes de
esta adhesión, la procuradora de la CPI había decidido en enero de 2015 un examen
preliminar de los sucesos desde junio de 2014, que culminaron con la guerra de
julio-agosto. La procuradora no tuvo ningún plazo para decidir si abrir o no
una investigación luego de este examen preliminar. Este examen se cierne más sobre
las artimañas israelíes que palestinas. Israel no es miembro de la CPI. Un
responsable israelí había indicado en julio de 2015 que Israel cooperaría
mínimamente con la CPI, únicamente para impugnar la competencia de la Corte
para examinar los reclamos palestinos.
Fuente. Le Point y AFP
publicado el 02/09/2016
La Cour pénale
internationale se penche sur le cas d'Israël
Israël a, pour la première
fois, accepté la demande de la CPI, qui cherche à décider si elle ouvre une
enquête pour crimes de guerre commis à Gaza en 2014.
C'est une information qui
vient d'un responsable israélien. Israël accueillera «prochainement» un «groupe
de travail» de la Cour pénale internationale (CPI), appelée à décider si elle
ouvre ou non une enquête pour crimes de guerre lors de la guerre de Gaza des
mois de juillet et août 2014. La venue en Israël de ce groupe de travail de la
CPI, premier tribunal international permanent chargé de juger les crimes de
guerre, crimes contre l'humanité et génocide, constituera une première, a-t-il
indiqué sous le couvert de l'anonymat. Il a ajouté que cette visite n'avait pas
pour objet d'enquêter, mais viserait pour les Israéliens à montrer à la CPI «comment
fonctionne (leur) système judiciaire».
La visite fera suite à une
demande de la procureur de la CPI Fatou Bensouda, a-t-il expliqué. Un critère
déterminant dans la décision de la CPI d'engager des poursuites pour crimes de
guerre est l'absence de faculté ou de volonté d'un État à mener lui-même la
procédure. Israël devrait ainsi au cours de la visite de ce «groupe de travail»
tenter de convaincre ses membres qu'il veut et est à même de rendre justice sur
d'éventuels abus commis pendant la guerre de 2014. Le responsable israélien a
dit ne pas être en mesure de préciser si le groupe de travail pourrait se
rendre dans les Territoires palestiniens de Gaza et de Cisjordanie, dont Israël
contrôle tous les accès, sauf la frontière égyptienne au sud de la bande de
Gaza. Interrogé par l'Agence France-Presse, le porte-parole du Premier ministre
Benjamin Netanyahu, David Keyes, n'a pas fait de commentaire.
2 251 personnes côté
palestinien, dont 551 enfants
La guerre de juillet-août
2014 entre Israël d'une part et le Hamas islamiste et ses alliés d'autre part a
été la plus longue et la plus dévastatrice des trois guerres dans la bande de
Gaza depuis 2008. Elle a tué 2 251 personnes côté palestinien, dont 551
enfants, selon l'ONU. Côté israélien, elle a fait 73 morts, dont 67 soldats, et
environ 1 600 blessés, selon l'ONU. Israéliens et Palestiniens s'accusent
mutuellement de crimes de guerre, Israël pour avoir fait un usage
disproportionné et indiscriminé de la force, le Hamas pour avoir lancé des
roquettes sur les populations civiles et s'être servi des civils de Gaza comme
boucliers humains. La Palestine est devenue le 1er avril 2015 État partie de la
CPI, qui est basée à La Haye, et espère obtenir la mise en accusation des
dirigeants israéliens pour crimes de guerre, en particulier à Gaza, mais pas
seulement. Avant même cette adhésion, la procureure de la CPI avait décidé en
janvier 2015 un examen préliminaire des événements depuis juin 2014, qui ont
culminé avec la guerre de juillet-août. La procureur n'est tenue par aucun
délai pour décider d'ouvrir ou non une enquête à la suite de cet examen préliminaire.
Cet examen concerne aussi bien les agissements israéliens que palestiniens.
Israël n'est pas membre de la CPI. Un responsable israélien avait indiqué en
juillet 2015 qu'Israël coopérerait a minima avec la CPI, uniquement pour
contester la compétence de la Cour à examiner les plaintes palestiniennes.
Le Point et AFP publié le
02/09/2016