Burkina Faso: varios
muertos en ataques terroristas en Ouagadougou [Actualizado]
Según el gobierno burkinés,
al menos ocho atacantes y siete miembros de las fuerzas del orden resultaron
muertos. La AFP menciona una “treintena” de muertos, basándose en fuentes de seguridad
francesas.
Ataques armados
ocurrieron, el viernes 2 de marzo, en el centro de Ouagadougou, la capital de
Burkina-Faso, dirigidos contra la embajada de Francia y el estado-mayor de las
fuerzas armadas burkinesas. Según el gobierno burkinés, siete personas fueron
asesinadas entre las fuerzas del orden nacionales y ocho atacantes fueron
“abatidos”. Seis personas también resultaron heridas, dos de ellas civiles, siempre
según el gobierno.
Por su parte, la agencia France-Presse
dio cuenta de una “treintena” de muertos, basándose en fuentes de seguridad
francesas, pero sin dar detalles de la identidad de las víctimas. La agencia
también habló de 85 heridos, basándose en fuentes de los servicios de salud de
Ouagadougou.
El gobierno, que condenó
tales “actos cobardes y bárbaros”, invitó a “la población a mantener la calma y
a colaborar con las fuerzas de defensa y de seguridad”. Estos ataques tienen un
“hedor terrorista muy fuerte”, declaró el ministro de Información burkinés,
Rémis Fulgance Dandjinou, a la televisión estatal RTB.
Las fuerzas especiales
francesas de la operación “Sabre”, basadas en Ouagadougou, fueron desplegadas,
pero el estado-mayor francés no precisó si ellas habían participado de las
operaciones. Helicópteros franceses sobrevolaron la capital. A la tarde, el
presidente francés, Emmanuel Macron deseó reafirmar el “pleno compromiso de
Francia” en el Sahel.
Ningún ciudadano francés
entre las víctimas
“Todo da para pensar que
se trata de grupos terroristas”, había declarado un poco más temprano el
ministro de Asuntos extranjeros, Jean-Yves Le Drian en LCI, rtrayendo a
colación la determinación de Francia a “luchar de manera implacable contra
estos grupos terroristas que quieren desestabilizar el Sahel”. Según su
entorno, ningún ciudadano francés resultó muerto o herido.
“Una investigación de
flagrancia fue abierta por tentativa de asesinatos en relación con un
emprendimiento terrorista y asociación de delincuentes terroristas criminales”,
indicó por su parte la fiscalía de Paris, competente porque el ataque tuvo como
blancos a ciudadanos e intereses franceses. Las investigaciones fueron
confiadas a la Dirección general de servicios interiores (DGSI) y a los
policías de la Subdirección antiterrorista (SDAT).
Varios hombres salieron de
un coche
Según una fuente de
seguridad a la que accedió la corresponsal de Le Monde, una explosión retumbó
en el estacionamiento del estado-mayor. “Uno o dos coches probablemente
explotaron”, dijo ella. Al mismo tiempo, se escucharon disparos en la zona de
las oficinas del primer ministro y en la embajada de Francia.
Según testigos, cinco
hombres salieron de un coche y abrieron fuego sobre transeúntes antes de
dirigirse hacia la embajada de Francia, en el centro de la capital de Burkina
Faso.
Un corresponsal de la AFP escuchó
intercambios de disparos intensos y vio un coche incendiado sobre la calzada,
el de los atacantes, según los testigos. Unidades de gendarmería y el ejército
se desplegaron sobre los lugares también constató este corresponsal.
Muchos ataques en Ouagadougou
La capital de Burkina Faso
a padecido estos últimos años varios ataques terroristas que tomaron como
blanco sitios frecuentados por occidentales. Ataques de grupos jihadistas
contra representantes del Estado (gendarmerías y escuelas particularmente) suceden
regularmente en el norte del país, fronterizo de zonas inestables de Mali.
El 13 de agosto de 2017, dos
atacantes habían abierto fuego sobre un café-restaurant hallal, el Aziz
Istanbul, sobre la avenida principal de la capital, provocando diecinueve
muertos y veintiún heridos. El ataque no fue reivindicado.
El 15 de enero de 2016,
treinta personas, entre ellas seis canadienses y cinco europeos, fueron
asesinados durante una incursión jihadista contra el hotel Splendid y el
restaurant Cappuccino, en el centro de Ouagadougou. El asalto realizado por las
fuerzas burkinesas, apoyadas por militares franceses, había durado una docena
de horas, y el ataque había sido reivindicado por Al-Qaeda en el Maghreb islámico
(AQMI), que lo atribuyó al grupo jihadista Al-Mourabitoune.
El norte de Burkina Faso
es también teatro de ataques jihadistas desde el primer trimestre de 2015, que
han provocado 133 muertos en 80 ataques, según un balance oficial.
Fuente: Le Monde con AFP,
AP y Reuters 02.03.2018
Actualización:
Los jihadistas del Grupo
para el apoyo al Islam y a los musulmanes (GSIM) reivindicó el sábado a la
noche los ataques de Ouagadougou, afirmando haber actuado en represalia a una
operación francesa en Mali.
El grupo dirigido por el
tuareg malí Iyad Ag Ghaly realizó estos ataques “en respuesta a la muerte de
varios de sus dirigentes en una incursión del ejército francés en el norte de
Mali hace dos semanas", según un mensaje enviado el sábado a la agencia
privada de Mauritania "Al Akhbar".
Burkina Faso: plusieurs
morts dans des attaques terroristes à Ouagadougou [Actualisé]
Selon le gouvernement
burkinabé, au moins huit assaillants et sept membres des forces de l’ordre ont
été tués. L’AFP évoque une «trentaine» de morts, en s’appuyant sur des sources
sécuritaires françaises.
Des attaques armées ont eu
lieu, vendredi 2 mars, dans le centre de Ouagadougou, la capitale du
Burkina-Faso, visant l’ambassade de France et l’état-major des armées
burkinabées. Selon le gouvernement burkinabé, sept personnes ont été tuées
parmi les forces de l’ordre nationales et huit assaillants ont été «abattus».
Six personnes ont également été blessées, dont deux civils, toujours selon le
gouvernement.
De son côté, l’agence
France-Presse fait état d’une «trentaine» de morts, en s’appuyant sur plusieurs
sources sécuritaires françaises, mais sans donner de détails sur l’identité des
victimes. L’agence fait également état de 85 blessés, en s’appuyant sur des
sources des services de santé de Ouagadougou.
Le gouvernement, qui a
condamné des «actes lâches et barbares», a invité «les populations à garder le
calme et à collaborer avec les forces de défense et de sécurité». Ces attaques
ont un «relent terroriste très fort», a déclaré le ministre burkinabé de
l’information, Rémis Fulgance Dandjinou, à la télévision d’Etat RTB.
Les forces spéciales
françaises de l’opération «Sabre», basées à Ouagadougou, sont déployées, mais
l’état-major français n’a pas précisé si elles avaient participé à des
opérations. Des hélicoptères français ont survolé la capitale. En début de
soirée, le président français, Emmanuel Macron a souhaité réaffirmer le «plein
engagement de la France» au Sahel.
Aucun ressortissant
français parmi les victimes
«Tout laisse à penser
qu’il s’agit de groupes terroristes», avait déclaré un peu plus tôt le ministre
des affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian sur LCI, rappelant la détermination
de la France à «lutter de manière implacable contre ces groupes terroristes qui
veulent déstabiliser le Sahel». Selon son entourage, aucun ressortissant
français n’avait été tué ou blessé.
«Une enquête de flagrance
a été ouverte pour tentative d’assassinats en relation avec une entreprise
terroriste et association de malfaiteurs terroriste criminelle», a indiqué de
son côté le parquet de Paris, compétent car l’attaque a visé des ressortissants
et des intérêts français. Les investigations ont été confiées à la Direction
générale des services intérieurs (DGSI) et aux policiers de la Sous-direction
antiterroriste (SDAT).
Plusieurs hommes sont
sortis d’une voiture
Selon une source
sécuritaire jointe par la correspondante du Monde, une explosion a retenti sur
le parking de l’état-major. «Une ou deux voitures ont probablement explosé»,
dit-elle. Au même moment, des tirs ont été entendus dans la zone de la
primature et de l’ambassade de France.
Selon des témoins, cinq
hommes sont sortis d’une voiture et ont ouvert le feu sur des passants avant de
se diriger vers l’ambassade de France, dans le centre de la capitale du Burkina
Faso.
Un correspondant de l’AFP
a entendu des échanges de tirs intenses et a vu un véhicule en feu sur la
chaussée – celui des assaillants, selon des témoins. Des unités de gendarmerie
et de l’armée se déployaient sur les lieux a également constaté ce
correspondant.
Plusieurs attaques à
Ouagadougou
La capitale du Burkina Faso
a essuyé ces dernières années plusieurs attaques terroristes visant des cibles
fréquentées par des Occidentaux. Des attaques de groupes djihadistes contre des
représentants de l’Etat (gendarmeries, écoles notamment) sont régulières dans
le nord du pays, frontalier des zones instables du Mali.
Le 13 août 2017, deux
assaillants avaient ouvert le feu sur un café-restaurant hallal, l’Aziz
Istanbul, sur la principale avenue de la capitale, faisant dix-neuf morts et
vingt et un blessés. L’attaque n’a pas été revendiquée.
Le 15 janvier 2016, trente
personnes, dont six Canadiens et cinq Européens, furent tuées lors d’un raid
djihadiste contre l’hôtel Splendid et le restaurant Cappuccino, dans le centre
de Ouagadougou. L’assaut donné par les forces burkinabés, soutenues par des
militaires français, avait duré une douzaine d’heures, et l’attaque avait été
revendiquée par Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI), qui l’attribue au groupe
djihadiste Al-Mourabitoune.
Le nord du Burkina Faso
est également le théâtre d’attaques djihadistes depuis le premier trimestre
2015, qui ont fait 133 morts en 80 attaques, selon un bilan officiel.
Le Monde avec AFP, AP et
Reuters 02.03.2018
Actualisation:
Les jihadistes du Groupe
pour le soutien de l'islam et des musulmans (GSIM) ont revendiqué samedi soir
les attaques de Ouagadougou, affirmant avoir agi en représailles à une
opération française au Mali.
Le groupe dirigé par le
Touareg malien Iyad Ag Ghaly a mené ces ataques "en réponse à la mort de
plusieurs de ses dirigeants dans un raid de l'armée française dans le nord du
Mali il y a deux semaines", selon un message parvenu samedi à l'agence
privée mauritanienne "Al Akhbar".