La Cachemira presa de
grupos jihadistas
Los movimientos jihadistas
están cada vez más activos en Cachemira. Una primera rama del Estado Islámico
(Wilayat Kashmir) fue oficializada en diciembre pasado. A través de un video
subido a Telegram, los miembros de la “provincia” eran llamados en Urdu a
combatir y a instalar allí un califato. Un primer ataque realizado en Srinagar
cachmiri (noroeste de la India), ocasionando la muerte de un policía indio,
había sido reivindicado por A’amaq, el órgano oficial de Daech. Una operación
similar, seguida de un mismo comunicado, fue perpetrado el 26 de febrero.
En paralelo, la nueva
organización Anṣar Ghazwat al-Hind, creada en julio de 2017 por un joven
ingeniero salido de la rebelión separatista, Zakir Moussa, luego armada
inmediatamente por Al-Qaeda, viene de afirmar sus ambiciones para la “provincia”.
En un video difundido en Telegram el 25 de febrero, intitulado “La Cachemira
será Dar Al-Islam» (es decir, tierra de aplicación de la sharia), Zakir Moussa escapa
a ser parte del problema de los regímenes indio y pakistaní y amenaza con
atacar allí sus intereses y los de los inversores extranjeros, y llama a la
unidad de todos los jihadistas en este combate “por la supremacía del Islam”.
Los expertos esperan que
se dé una alianza entre los dos grupos, capaces de atraer a una juventud que se
desliga cada vez más frecuentemente de los grupos tradicionales separatistas,
marionetas de las autoridades indias y pakistaníes, mientras que el conflicto
permanece bloqueado en un statu quo permanente.
Fuente: TTU Stratégie et
politique 5 de marzo de 2018
Le Cachemire en proie aux
groupes djihadistes
Les mouvements djihadistes
sont de plus en plus actifs au Cachemire. Une première branche de l’Etat
islamique (Wilayat Kashmir) a été officialisée en décembre dernier. Via une
vidéo postée sur Telegram, les membres de la «province» étaient appelés en Urdu
à combattre et à y installer un califat. Une première attaque menée au Srinagar
cachmiri (nord-ouest de l’Inde), occasionnant la mort d’un policier indien,
avait été revendiquée par A’amaq, l’organe officiel de Daech. Une opération
similaire, suivie d’un même communiqué, y a été perpétrée le 26 février.
En parallèle, la nouvelle
organisation Anṣar Ghazwat al-Hind, créée en juillet 2017 par un jeune
ingénieur issu de la rébellion séparatiste, Zakir Moussa, puis adoubée dans la
foulée par Al-Qaida, vient d’affirmer ses ambitions pour la «province». Dans
une vidéo diffusée sur Telegram le 25 février, intitulée «Le Cachemire sera Dar
Al-Islam» (c’est-à-dire terre d’application de la charia), Zakir Moussa renvoie
dos à dos les régimes indiens et pakistanais, menace d’y frapper leurs intérêts
et ceux des investisseurs étrangers, et appelle à l’unité de tous les
djihadistes dans ce combat «pour la suprématie de l’islam».
Les experts s’attendent à
une alliance entre les deux groupes, capables d’attirer une jeunesse qui se
détourne de plus en plus des groupes traditionnels séparatistes, jouets des
autorités indiennes et pakistanaises, alors que le conflit reste bloqué dans un
statu quo permanent.
TTU Stratégie et politique
5 mars 2018