36 años después, 200 argentinos
en las tumbas de soldados caídos en las Malvinas
Noventa tumbas de soldados
argentinos caídos en las Malvinas llevan a partir de ahora un nombre y un
apellido: por primera vez desde la guerra (1982), sus familiares pudieron
arrodillarse frente a su sepultura, en el cementerio militar de Darwin, en las Malvinas,
según el secretario de derechos humanos argentino.
La identificación de los
restos data de 2017, cuando una misión de expertos dirigida por el Comité
Internacional de la Cruz Roja (CICR) logró identificar 90 de las 121 cruces blancas
del cementerio, cercano a los campos de batalla.
Hasta ahora, la
inscripción en español “soldado argentino sólo conocido por Dios” aparecía
sobre las tumbas sin identificar.
El lunes, 200 madres,
padres, hermanos o hermanas de los combatientes muertos durante esta guerra relámpago
(74 días) efectuaron un viaje de ida y vuelta al archipiélago del Atlántico Sur.
Del lado argentino,
murieron allí 649 soldados, y 255 en las filas militares británicas.
“Esto no cambiará la
historia, no compensará la pérdida de un ser querido, pero poder inclinarse
frente a una losa con su nombre y apellido toma otro valor”, dijo a las
familias el ministro de Asuntos extranjeros argentino, Jorge Faurie, antes de
su partida hacia las Malvinas.
La Argentina reivindica
las islas Malvinas, a 400 km de la Patagonia, un territorio que ocupó de 1820 a
1833. Las islas después [de la usurpación] han sido administradas por el Reino
Unido. Buenos Aires exige a Londres, en vano, entablar un diálogo sobre la
soberanía de las Malvinas, una recomendación de la ONU.
En 2013, Londres organizó un
referéndum de autodeterminación [no reconocido por Argentina]. Los 3.000
habitantes de las Malvinas reafirmaron su adhesión a la corona británica.
Fuente: Libération y AFP
26 de marzo de 2018 [entre corchetes es mío]
36 ans après, 200
Argentins sur les tombes de soldats tombés aux Malouines
Quatre-vingt-dix tombes de
soldats argentins tombés aux Malouines portent désormais un nom et un prénom:
pour la première fois depuis la guerre (1982), leurs proches ont pu se recueillir
devant leur sépulture, dans le cimetière militaire de Darwin, aux Malouines,
selon le secrétariat argentin aux droits de l’Homme.
L’identification des
restes date de 2017, quand une mission d’experts encadrés par le Comité
international de la Croix-Rouge (CICR) a enfin pu mettre un nom sur 90 des 121
croix blanches du cimetière, non loin du champ de bataille.
Jusque là, l’inscription
en anglais [espagnol] «soldat argentin seulement connu de Dieu» apparaissait sur toutes
les tombes.
Lundi, 200 mères, pères, frères
ou sœurs des combattants morts durant cette guerre éclair (74 jours) ont
effectué un aller-retour dans l’archipel de l’Atlantique sud.
Du côté argentin, 649
soldats y sont morts, et 255 dans les rangs militaires britanniques.
«Cela ne va pas changer
l’histoire, cela va rien changer à la perte d’un être cher, mais pouvoir
s’incliner devant une plaque avec son nom et son prénom, cela prend une autre
valeur», a dit aux familles le ministre argentin des Affaires étrangères, Jorge
Faurie, avant leur départ pour les Malouines.
L’Argentine revendique les
Iles Malouines, à 400 km de la Patagonie, un territoire qu’elle a occupé de
1820 à 1833. Les Iles ont depuis [de la usurpation] été administrées par le Royaume-Uni. Buenos
Aires demande en vain à Londres d’entamer un dialogue sur la souveraineté des
Malouines, une recommandation de l’ONU.
En 2013, Londres a
organisé un référendum d’autodétermination [référendum non reconnu pour l'Argentine]. Les 3.000 habitants des Malouines
ont réaffirmé leur attachement à la couronne britannique.
Libération et AFP 26 mars
2018 [entre crochets est mien]