martes, 3 de abril de 2018

En un año donde se esperan elecciones generales, el sur de Libia es escenario de fuertes enfrentamientos entre facciones tribales


Libia: los combates destruyen una parte de la ciudadela histórica de Sebha

En Libia reina una calma precaria este lunes, 2 de abril, en la ciudad de Sebha en el sur del país, después de dos días de nuevos enfrentamientos que oponen, en apariencia, a la tribu de los Uled Slimane con la tribu de los Tubus. A pesar del acuerdo de paz alcanzado la semana pasada, se reiniciaron los combates. Bombardeos alcanzaron la ciudadela donde se basa el sexto regimiento del Ejército nacional libio, en Sebha, destruyendo una parte de este sitio histórico.
Desde la era otomana, la ciudadela de Sebha, situada sobre una colina, es un lugar estratégico para los ejércitos. Es el caso del sexto regimiento, que está asentado en la ciudadela de Sebha y se compone de 25 facciones.
Estas fuerzas, todas pertenecientes a la tribu de los Uled Slimane, son leales al gobierno de Unidad nacional, basado en Trípoli. Sin embargo, a imagen del ejército libio, este regimiento está dividido. Algunas de sus facciones actualmente son leales a las fuerzas de Khalifa Haftar. En enero pasado, el mariscal procedió a la nominación de un comandante a la cabeza de este regimiento que lo resiste.
Desde fines de febrero pasado, fecha del comienzo de nuevos enfrentamientos, se pone en cuestión la identidad de las fuerzas que atacaron al sexto regimiento. Según varios jerarcas en Sebha, contactados por RFI, los atacantes serían milicias de los Tubus apoyados por mercenarios de oposición chadiana y sudanesa. Habría también fuerzas del regimiento 32, cercano a Khalifa Haftar, nos confía un ex consejero del ejército libio en Sebha. Estos atacantes están fuertemente armados e incluso poseen blindados.
Para los Uled Slimane, este regimiento es un brazo militar del Estado, mientras que para los Tubus, sólo son una milicia. No obstante, y más allá de esas consideraciones y del problema étnico en Sebha, estos enfrentamientos son parte de la lucha por el poder, comprometido entre beligerantes libios, desde 2011. Una lucha que se intensifica en vista de las elecciones generales esperadas este año.
Khalifa Haftar, en sus declaraciones, afirma que él a extendido su poder sobre más del 70% de territorio libio, comprendiendo el sur.

Fuente: RFI publicado el 03-04-2018



Libye: des combats détruisent une partie de la citadelle historique de Sebha

En Libye, un calme précaire régnait, ce lundi 2 avril, sur la ville de Sebha dans le sud du pays, après deux jours de nouveaux affrontements qui opposent, en apparence, la tribu des Ouled Slimane et la tribu des Toubous. Malgré l'accord de paix trouvé la semaine dernière, les combats se sont renouvelés. Des bombardements ont visé la citadelle où se base le sixième régiment de l'armée nationale libyenne, à Sebha, détruisant une partie de ce lieu historique.
Depuis l’ère ottomane, la citadelle de Sebha, située sur une colline, est un lieu stratégique pour les armées. C'est le cas du sixième régiment. Il est basé à la citadelle de Sebha et se compose de 25 factions.
Ces forces, appartenant toutes à la tribu des Ouled Slimane, sont fidèles au gouvernement d'Union nationale, basé à Tripoli. Cependant, à l'image de l'armée libyenne, ce régiment est divisé. Certaines de ces factions sont aujourd'hui fidèles aux forces de Khalifa Haftar. En janvier dernier, le maréchal a procédé à la nomination d'un commandant à la tête de ce régiment qui lui résiste.
Depuis fin février dernier, date du début de nouveaux affrontements, des questions se posent sur l'identité des forces qui attaquent le sixième régiment. Selon plusieurs dignitaires à Sebha, joints par RFI, les assaillants seraient des milices des Toubous soutenues par des mercenaires d’opposition tchadiens et soudanais. Il y aurait aussi des forces du régiment 32, proche de Khalifa Haftar, nous confie un ancien conseiller de l'armée libyenne à Sebha. Ces assaillants sont lourdement armés et possèdent même des chars de combat.
Pour les Ouled Slimane, ce régiment est un bras militaire de l'Etat, alors que pour les Toubous, il n'est qu'une milice. Cependant, au-delà de ces considérations et du problème éthnique à Sebha, ces affrontements participent à la lutte pour le pouvoir, engagée entre belligérants libyens, depuis 2011. Une lutte qui s'intensifie au vu des élections générales attendues cette année.
Khalifa Haftar, dans ses déclarations, affirme qu'il a étendu son pouvoir sur plus de 70 % du territoire libyen, y compris le sud.

RFI publié le 03-04-2018