domingo, 29 de enero de 2017

Francia enfrenta el problema de los llamados "reaparecidos", aquellos hombres que regresan de combatir en Siria y en Irak, principalmente en las filas de Daech/EI


700 franceses están comprometidos en las filas de Daech en Siria y en Irak

Francia es aún el primer proveedor de jihadistas del grupo Estado Islámico en el seno de la Unión Europea, según el jefe de la Uclat.

Es un primer puesto del cual Francia no puede vanagloriarse. En total, 700 franceses están comprometidos bajo la bandera del grupo jihadista Estado Islámico (EI) en Irak y en Siria, sobre los 12.000 voluntarios extranjeros en Medio Oriente, estima Loïc Garnier, jefe de la Unidad de coordinación de la lucha antiterrorista (Uclat).
Entre los 3.000 europeos “en las filas de la organización terrorista” y “aunque Bélgica sea la más representada con respecto a su población, Francia queda como la mayor contribuyente de la Unión Europea", declara el responsable en una entrevista publicada en la edición del miércoles de Le Figaro, agregando que 232 "compatriotas [estaban] presuntamente muertos".
En Francia, habría “un millar de indecisos" en manifestar “la voluntad de partir sin que sepamos aún si su deseo es verdaderamente real", agrega.

Un poco más de 200 "reaparecidos"

Concerniente a los “reaparecidos”, es decir, aquellos que regresan de los territorios en guerra, Loïc Garnier computa “un poco más de 200 en el territorio nacional", ya que algunos salen de los “radares tomando rutas improbables y engañan la vigilancia de los servicios de la policía".
Es bastante "marginal" que estos reaparecidos, "que salen del infierno para volver al mundo de los vivos”, negocien su vuelta con las autoridades francesas, según el jefe de la Uclat. "Eso concierne sobre todo a mujeres jóvenes que consiguen llamar a sus familias", explica, pero “la idea de proceder a exfiltraciones no sería ni serio ni realista”.
Según él, “quedan en las zonas de combate alrededor de 290 mujeres y 460 niños franceses, de los cuales un tercio nació allí, cuyas edades son menores a 4 años, así como una veintena de combatientes".

Niños sin noción del bien y el mal

Sobre la cuestión de los menores, Loïc Garnier explica que estos últimos perdieron “la noción del bien y del mal": "los islamistas imbrican en sus mentes tal grado de ultraviolencia que los transforma casi en discapacitados mentales. El hecho de frecuentar cadáveres, de asistir a escenas de decapitaciones, fue banalizado".
"Será necesario encargarse psiquiátricamente, tanto como de recibirlos en familias, la reconstitución de un nido donde puedan nuevamente sentirse plenos y felices, así como una readquisición de ciertos valores”, juzga él.
Mientras la amenaza terrorista permanezca alta en Francia, golpeada desde enero de 2015 por una serie de atentados sin precedentes que provocaron 238 muertos, el jefe de la Uclat estima un ataque con ayuda de un drone "ciertamente factible, incluso si eso necesita una tecnología un poco más desarrollada. Ningún escenario se ha excluido".
Diecisiete proyectos de atentados se han desbaratado sobre el territorio en 2016, según el gobierno.

Fuente: Le Huffington Post con AFP 28/01/2017



700 Français sont engagés dans les rangs de Daech en Syrie et en Irak

La France est toujours le premier pourvoyeur de jihadistes du groupe État islamique au sein de l'Union européenne, selon le patron de l'Uclat.

C'est une première place dont la France ne peut se vanter. Au total, 700 Français sont engagés sous la bannière du groupe jihadiste État Islamique (EI) en Irak et en Syrie, sur les 12.000 volontaires étrangers au Moyen Orient, estime Loïc Garnier, chef de l'Unité de coordination de la lutte antiterroriste (Uclat).
Parmi les 3000 Européens "dans les rangs de l'organisation terroriste", et "même si la Belgique est la plus représentée au regard de sa population, la France reste le plus gros contributeur de l'Union européenne", déclare le responsable dans une interview publiée dans l'édition de mercredi du Figaro, ajoutant que 232 "compatriotes [étaient] présumés décédés".
En France, ils seraient "un millier de velléitaires" à manifester "la volonté de partir sans que l'on sache toujours si leur envie est vraiment réelle", ajoute-t-il.

Un peu plus de 200 "revenants"

Concernant les "revenants", c'est-à-dire ceux qui reviennent des territoires en guerre, Loïc Garnier en décompte "un peu plus de 200 sur le territoire national", puisque certains sortent des "radars en prenant des routes improbables et trompent la vigilance des services de police".
Il est assez "marginal" que ces revenants, "qui sortent de l'enfer pour rejoindre le monde des vivants", négocient leur retour avec les autorités françaises, selon le chef de l'Uclat. "Cela concerne surtout des jeunes femmes qui parviennent à appeler leur famille", explique-t-il, mais "l'idée de procéder à des exfiltrations ne serait ni sérieuse, ni réaliste".
Selon lui, "il reste dans les zones de combat quelque 290 femmes et 460 enfants français, dont un tiers nés sur place - donc âgés de moins de 4 ans - ainsi qu'une vingtaine de combattants".

Des enfants sans notion de bien et de mal

Sur cette question des mineurs, Loïc Garnier explique que ces derniers ont perdu "la notion du bien et du mal": "les islamistes ont instillé dans leur esprit un tel degré d'ultraviolence que cela devient presque un handicap mental. Le fait de côtoyer des cadavres, d'assister à des scènes de décapitations a été banalisé".
"Des prises en charges psychiatriques seront nécessaires, tout comme des accueils dans des familles, la reconstitution d'un cocon où ils pourront à nouveau s'épanouir ainsi qu'une réacquisition de certaines valeurs", juge-t-il encore.
Alors que la menace terroriste reste élevée en France, frappée depuis janvier 2015 par une série d'attentats sans précédent qui ont fait 238 morts, le patron de l'Uclat estime une attaque à l'aide d'un drone "tout à fait envisageable, même si cela nécessite une technicité un peu plus poussée. Aucun scénario n'est exclu".
Dix-sept projets d'attentats ont été déjoués sur le territoire en 2016, selon le gouvernement.

Le Huffington Post avec AFP 28/01/2017 

miércoles, 25 de enero de 2017

Las milicias rebeldes Shebab, ligadas a Al-Qaeda, llevaron a cabo un nuevo atentado en Mogadiscio, capital de Somalia


Somalia: Mogadiscio nuevamente golpeada por un ataque mortal de los Shebab

Los rebeldes islamistas somalíes Shebab realizaron el miércoles un doble atentado mortal con coche bomba contra un hotel de Mogadiscio, en un nuevo ataque que confirma la impotencia de las autoridades locales para contener la violencia del grupo extremista armado.
Al menos siete personas murieron en este doble ataque y varias decenas de heridos fueron contabilizados. Una primera explosión alcanzó al amanecer al hotel Dayah, frecuentado por políticos y situado cerca del parlamento y de la presidencia somalí.
Varios hombres armados a continuación penetraron en el recinto del hotel con el fin de ayudar a las víctimas. Ellos intercambiaron disparos con los atacantes. Es en ese momento que los Shebab hicieron detonar la segunda bomba, matando a civiles y a agentes de seguridad en este enésimo ataque terrorista.
Poco tiempo después, los islamistas radicales Shebab, afiliados a Al Qaeda, reivindicaron el doble atentado a través de su cuenta en Telegram. “Los combatientes mujahidines atacaron un hotel y consiguieron entrar al hotel después de haber hecho explotar un coche repleto de explosivos para abrirse paso”, declararon.
Enfrentados al poder de fuego superior de la misión de la Unión Africana en Somalia (Amisom), los Shebab habían sido definitivamente expulsados de Mogadiscio en agosto de 2011.
Desde esa fecha, los combatientes islamistas extremistas, que controlan algunas zonas rurales, llevan a cabo operaciones de guerrilla atacando principalmente posiciones del ejército y sitios gubernamentales.
No pasa ni una semana sin que un ataque terrorista sea perpetrado por los Shebab somalíes. Una situación que impulsa a la comunidad internacional a preguntarse sobre la eficacia de la misión de la UA en Somalia y la voluntad del gobierno de terminar con esta guerrilla.

Fuente: Sahel Intelligence par Frédéric Powelton 25 janvier 2017



Somalie: Mogadiscio à nouveau frappée par une attaque meurtrière des Shebab

Les rebelles islamistes somaliens Shebab ont mené mercredi un double attentat meurtrier à la voiture piégée contre un hôtel de Mogadiscio, dans une nouvelle attaque qui confirme l’impuissance des autorités locales à endiguer la violence du groupe extrémiste armé.
Au moins sept personnes sont mortes dans cette double attaque et plusieurs dizaines de blessés ont été recensés. Une première explosion a frappé en début de matinée l’hôtel Dayah, fréquenté par des hommes politiques et situé près du parlement et de la présidence somalienne.
Plusieurs hommes armés ont ensuite pénétré dans l’enceinte de l’hôtel afin de venir en aide aux victimes. Ils ont échangé des coups de feu avec les assaillants. C’est à ce moment-là que les Shebab ont enclenché la deuxième bombe, tuant des civils et des agents de sécurité dans cette énième attaque terroriste.
Peu de temps après, les islamistes radicaux Shebab, affilés à Al Qaïda, ont revendiqué le double attentat via leur compte Telegram. «Les combattants moudjahidines ont attaqué un hôtel et réussi à entrer dans l’hôtel après avoir fait exploser une voiture remplie d’explosifs pour s’ouvrir le passage», ont-ils déclaré.
Confrontés à la puissance de feu supérieure de la mission de l’Union Africaine en Somalie (Amisom), les Shebab avaient été définitivement chassés de Mogadiscio en août 2011.
Depuis cette date, les combattants islamistes extrémistes, qui contrôlent quelques zones rurales, mènent des opérations de guérillas en s’attaquant principalement aux positions de l’armée et aux sites gouvernementaux.
Pas une semaine ne passe sans qu’une attaque terroriste ne soit perpétrée par les Shebab somaliens. Une situation qui pousse la  communauté internationale à s’interroger sur l’efficacité de la mission de l’UA en Somalie et la volonté du gouvernement d’en finir avec cette guérilla.

Sahel Intelligence par Frédéric Powelton 25 janvier 2017 

domingo, 22 de enero de 2017

Un campo de desplazados en el sur de Siria, cerca de la frontera jordana, fue blanco de un atentado con coche bomba atribuido a Daech/EI


Atentado mortal en un campo de desplazados en Siria

Un atentado con coche bomba provocó al menos 7 muertos y varios heridos en un campo de desplazados en Siria el sábado 21 de enero. Según el Observatorio sirio de derechos humanos, el ataque se produjo cerca de la frontera jordana.

El coche bomba explotó en el acceso del campo de Al-Rokbane, un lugar desértico situado al extremo sur de Siria, cerca de la frontera jordana. Es ahí que están concentrados no menos de 85.000 personas que huyeron de la guerra.
Las autoridades jordanas dejaron pasar a los heridos en el ataque. Pero habitualmente impiden a los sirios de franquear su frontera, sospechando que algunos de entre ellos pueden ser partidarios del grupo Estado Islámico. La organización jihadista controla zonas no lejos de ahí. En junio pasado un atentado suicida en el puesto fronterizo de Al-Rokbane ya le había costado la vida a 7 soldados jordanos.
El reino desde entonces decretó zonas militares, cerró las fronteras con Siria e Irak y no deja pasar más que a cuentagotas algunos convoys humanitarios.
Jordania alberga a más de 600.000 refugiados sirios en su territorio, según las Naciones Unidas, 1,4 millones según las autoridades de Amman que afirman haber alcanzado sus límites.

Fuente: RFI publicado el 21-01-2017



Attentat meurtrier dans un camp de déplacés en Syrie

Un attentat à la voiture piégée a fait au moins 7 morts et plusieurs blessés dans un camp de déplacés en Syrie samedi 21 janvier. Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, l'attaque s'est produite tout près de la frontière jordanienne.

La voiture piégée a explosé aux abords du camp d'Al-Rokbane, un endroit désertique situé à l'extrême sud de la Syrie, tout près de la frontière jordanienne. C'est là que sont massées pas moins de 85 000 personnes ayant fui la guerre.
Les autorités jordaniennes ont laissé passer les blessés dans l'attaque. Mais d'habitude elles empêchent les Syriens de franchir leur frontière, soupçonnant certains d'entre eux d'être des partisans du groupe Etat islamique. L'organisation jihadiste contrôle des zones non loin de là. En juin dernier un attentat suicide au poste-frontière d'Al-Rokbane avait déjà coûté la vie à 7 soldats jordaniens.
Le royaume a depuis décrété zones militaires fermées les frontières avec la Syrie et l'Irak et ne laisse passer qu'au compte-gouttes certains convois humanitaires.
La Jordanie accueille plus de 600 000 réfugiés syriens sur son sol, selon les Nations unies, un 1,4 million selon les autorités d'Amman qui affirment avoir atteint leurs limites.

RFI publié le 21-01-2017 

jueves, 19 de enero de 2017

Mientras se intenta consolidar la paz en el norte de Mali, un atentado suicida provoca alrededor de cincuenta muertos


Norte de Mali: decenas de muertos en un atentado suicida en un campo militar en Gao

El ataque apunta a “impedir que el proceso de paz y de reconciliación particularmente con el norte de Mali continúe”, estimó Jean-Marc Ayrault.

Un kamikaze mató a decenas de ex rebeldes y miembros de grupos armados pro-gubernamentales en Gao, en el norte de Mali, haciendo explotar un coche, el miércoles 18 de enero, en su sitio de reagrupamiento. Un recuento provisorio hizo estado de al menos 47 muertos, entre ellos cinco kamikazes, según el gobierno de Mali. Un portavoz del ejército, Diarran Koné, por otra parte, dio cuenta de 115 heridos. Un duelo nacional de tres días fue decretado por el presidente malí, Ibrahim Boubacar Keïta.
El campo tomado como blanco abriga a las tropas gubernamentales como también a los miembros de diversos grupos armados, que efectúan juntas las patrullas mixtas en la ciudad, en virtud del Acuerdo de Argelia finalizado en junio de 2015 entre el gobierno malí, movimientos armados y la Coordinación de los movimientos del Azawad (CMA).
La implementación de este acuerdo, que preveía también la instalación de autoridades interinas en el norte y el desarme de los ex rebeldes, patina y la situación de seguridad se degrada, suscitando la inquietud en la ONU y de la Unión Europea principalmente.
Si la operación francesa “Serval” lanzada en enero de 2013 permitió expulsar en gran parte a los grupos armados que amenazaban en esa época a la capital, Bamako, estos últimos aún tienen “poder de daño” y multiplicaron estos últimos meses los ataques con aparatos explosivos contra las fuerzas locales e internacionales, principalmente en el norte.

“Impedir el proceso de paz y de reconciliación”

“Este ataque suicida” tenía por objeto “impedir que el proceso de paz y de reconciliación particularmente con el norte de Mali continúe”, estimó el jefe de la diplomacia francesa Jean-Marc Ayrault, el miércoles, en la emisión “Questions d’info”.
Por su parte, el presidente François Hollande “condenó sin reservas” el miércoles este atentado suicida. “En estas dolorosas circunstancias, el jefe de Estado manifiesta toda su solidaridad al presidente Keïta y al conjunto del pueblo de Mali”, agregó el Elíseo en un comunicado.
El atentado ocurre sólo pocos días después de la 27º cumbre África-Francia organizada en Bamako en presencia de una treintena de jefes de Estado y de gobierno, entre ellos François Hollande, que también se dirigió a Gao donde un millar de soldados franceses están desplegados en el marco de la operación antiterrorista “Barkhane”.

Fuente: Le Monde con AFP 18.01.2017



Nord du Mali: des dizaines de morts dans un attentat-suicide dans un camp militaire à Gao

L’attaque vise à «empêcher que le processus de paix et de réconciliation notamment avec le Nord-Mali ne se poursuive», a estimé Jean-Marc Ayrault.

Un kamikaze a tué des dizaines d’anciens rebelles et membres de groupes armés progouvernementaux à Gao, dans le nord du Mali, en faisant exploser une voiture, mercredi 18 janvier, dans leur site de regroupement. Un décompte provisoire fait état d’au moins 47 morts, dont cinq kamikazes, selon le gouvernement malien. Un porte-parole de l’armée, Diarran Koné, a par ailleurs fait état de 115 blessés. Un deuil national de trois jours a été décrété par le président malien, Ibrahim Boubacar Keïta.
Le camp visé abrite des troupes gouvernementales ainsi que les membres de divers groupes armés, qui effectuent ensemble des patrouilles mixtes dans la ville, en vertu de l’accord d’Alger conclu en mai et juin 2015 entre le gouvernement malien, des mouvements armés et la Coordination des mouvements de l’Azawad (CMA).
La mise en œuvre de cet accord, qui prévoyait également la mise en place d’autorités intérimaires dans le Nord et le désarmement des ex-rebelles, patine et la situation sécuritaire se dégrade, suscitant l’inquiétude de l’ONU et de l’Union européenne notamment.
Si l’opération française «Serval» lancée en janvier 2013 a permis de chasser en grande partie les groupes armés qui menaçaient à l’époque la capitale, Bamako, ces derniers ont toujours «un pouvoir de nuisance» et ont multiplié ces derniers mois les attaques à l’engin explosif contre les forces locales et internationales, notamment dans le Nord.

«Empêcher le processus de paix et de réconciliation»

«Cette attaque-suicide» avait pour objet d’«empêcher que le processus de paix et de réconciliation notamment avec le Nord-Mali ne se poursuive», a estimé le chef de la diplomatie française Jean-Marc Ayrault, mercredi, dans l’émission «Questions d’info».
De son côté, le président François Hollande a «condamné sans réserve» mercredi cet attentat-suicide. «Dans ces douloureuses circonstances, le chef de l’Etat exprime toute sa solidarité au président Keïta et à l’ensemble du peuple malin», a ajouté l’Elysée dans un communiqué.
L’attentat survient quelques jours seulement après le 27e sommet Afrique-France organisé à Bamako en présence d’une trentaine de chefs d’Etat et de gouvernement, dont François Hollande, qui s’est également rendu à Gao où un millier de soldats français sont déployés dans le cadre de l’opération antiterroriste «Barkhane».

Le Monde avec AFP 18.01.2017 

lunes, 16 de enero de 2017

Continúa la batalla para expulsar a los jihadistas de Daech/EI de Mosul, el sector oriental ya casi bajo control de las fuerzas especiales iraquíes


Irak: la universidad de Mosul, recuperada a los jihadistas pero devastada

Algunos edificios están calcinados y otros repletos de explosivos, de balas que surcan de tiempo en tiempo sobre el campus: la universidad de Mosul lleva los estigmas de la guerra después de haber sido recuperada por las fuerzas iraquíes al grupo jihadista Estado Islámico (EI).
Esta inmensa universidad con amplios edificios modernos era una de las más reputadas de Irak antes de la toma de Mosul por los jihadistas en 2014.
Desde entonces, estaba abandonada por sus estudiantes, que no deberían poder volver rápidamente a pesar de su recuperación por las fuerzas de elite del contraterrorismo (CTS) el sábado, los mismos que llevan adelante la ofensiva para reconquistar la segunda ciudad del país.
Porque el campus sigue siendo una fuente de peligros. Los edificios “están minados y sustancias químicas están stockeadas en algunas partes de la universidad", explica a la AFP el capital de las CTS Saif Ali.
Esas sustancias habrían podido servir para fabricar armas químicas rudimentarias.
"Tomamos el control de los depósitos y de los laboratorios en los cuales ellos (los jihadistas) trabajaban" y nueve toneladas de sustancias químicas fueron secuestradas, precisa el general Sami al-Aridhi, uno de los comandantes de las CTS. Ingenieros militares inspeccionan el campus, según él.
El EI utilizaba también a la universidad como un “centro de mando”, precisan estas fuerzas de élite.

Edificios quemados

Las fuerzas del CTS atacaron la universidad desde dos frentes y alcanzaron su objetivo luego de casi seis horas de combates, dijo el general Aridhi.
Fieles a su estrategia, los jihadistas lanzaron kamikazes a bordo de coches repletos de explosivos para detenerlos, pero los vehículos fueron neutralizados, agregó.
Algunos edificios de la universidad se salvaron de los combates y están casi intactos, pero otros están muy dañados, con rastros de humo negro sobre las fachadas de aquellos incendiados.
Un fragmento oxidado de lo que parece ser un misil está atrapado entre los escombros en el interior de un edificio calcinado. Pero la insignia “Colegio técnico de Mosul” quedó intacta.
En otro edificio, rastros de sangre seca sobre las escaleras, y cielorrasos destruidos cuyos pedazos están desparramados en el suelo. Un poco más lejos, el cadáver de un combatiente está tendido en el medio de una calle.
En el extremo este de la universidad, miembros del CTS, todos vestidos de negro, están agazapados alrededor de una fogata para mantenerse calientes, uno fuma un narguile. La recuperación del campus se ejecutó “de un edificio al otro”, testimonia Haider, un miembro del CTS que fue parte del asalto.
Con la recuperación de la universidad, la batalla para expulsar a los jihadistas de la totalidad del sector oriental de Mosul, dividida en dos por el río Tigris, llega a su fin. Deberá concluir en los próximos diez días, predice el general Taleb Cheghati al-Kenani, comandante en jefe de las CTS.
Las fuerzas iraquíes reconquistaron el 85% de esta parte oriental desde el comienzo el 17 de octubre de su vasta ofensiva destinada a arrebatarles a los jihadistas su principal feudo iraquí.
Pero la batalla está lejos de ser terminada. Faltará a continuación reconquistar la parte occidental, menos vasta pero más densamente poblada.

Fuente: AFP por W.G. Dunlop 16.01.2017



Irak: l'université de Mossoul, reprise aux jihadistes mais dévastée

Certains bâtiments sont calcinés et d'autres truffés d'explosifs, des balles fusent de temps en temps sur le campus: l'université de Mossoul porte les stigmates de la guerre après avoir été reprise par les forces irakiennes au groupe jihadiste Etat islamique (EI).
Cette immense université aux vastes bâtiments modernes était l'une des plus réputées d'Irak avant la prise de Mossoul par les jihadistes en 2014.
Depuis, elle était désertée par ses étudiants, qui ne devraient pas revenir rapidement malgré sa reprise samedi par les forces d'élite du contre-terrorisme (CTS) qui mènent l'offensive pour reconquérir la deuxième ville du pays.
Car le campus reste source de danger. Des bâtiments "sont minés et des substances chimiques sont stockées dans certaines parties de l'université", explique à l'AFP le capitaine des CTS Saif Ali.
Ces substances auraient pu servir à fabriquer des armes chimiques rudimentaires.
"Nous avons pris le contrôle des entrepôts et des laboratoires dans lesquels ils (les jihadistes) travaillaient" et neuf tonneaux de substances chimiques ont été saisis, précise le général Sami al-Aridhi, un des commandants des CTS. Des ingénieurs militaires inspectent le campus, selon lui.
L'EI se servait aussi de l'université comme d'"un centre de commandement", précisent ces forces d'élite.

Bâtiments brûlés

Les forces du CTS ont attaqué l'université de deux côtés et sont parvenues à atteindre leur objectif au bout de quelque six heures de combats, a dit le général Aridhi.
Fidèles à leur stratégie, les jihadistes ont lancé des kamikazes à bord de voitures bourrées d'explosifs pour les stopper mais celles-ci ont été neutralisées, a-t-il ajouté.
Certains bâtiments de l'université ont échappé aux combats et sont quasiment intacts, mais d'autres sont très endommagés, avec des traces de fumée noire sur les façades de ceux incendiés.
Un fragment rouillé de ce qui semble être un missile est coincé dans les débris à l'intérieur d'un édifice calciné. Mais l'enseigne "Collège technique de Mossoul" est restée indemne.
Dans un autre, des traces de sang séché sur les escaliers, et des plafonds détruits dont les morceaux sont dispersés au sol. Un peu plus loin, le cadavre d'un combattant est étendu au milieu d'une rue.
A l'extrême est de l'université, des membres du CTS, tous vêtus de noir, sont blottis autour d'un feu de bois pour se tenir au chaud, l'un fumant un narguilé. La reprise du campus s'est déroulée "d'bâtiment à l'autre", témoigne Haider, un membre du CTS qui a pris part à l'assaut.
Avec la reprise de l'université, la bataille pour expulser les jihadistes de la totalité de la partie orientale de Mossoul, divisée en deux par le fleuve Tigre, approche de sa fin. Elle devrait se conclure dans les dix jours, prédit le général Taleb Cheghati al-Kenani, commandant en chef des CTS.
Les forces irakiennes ont reconquis désormais 85% de cette partie Est depuis le début le 17 octobre de leur vaste offensive destinée à reprendre aux jihadistes leur principal fief irakien.
Mais la bataille est loin d'être terminée: il restera ensuite à reconquérir la partie occidentale, moins vaste mais plus densément peuplée.

AFP par W.G. Dunlop 16.01.2017 

viernes, 13 de enero de 2017

Las conversaciones tendientes a promover la reunificación de Chipre continuarán en Ginebra; Grecia expectante, Turquía en una encrucijada geopolítica


Reunificación de Chipre: las reservas de Turquía

Las conversaciones sobre la reunificación de la isla culminaron el 12 de enero en Ginebra sin firmar un acuerdo, pero las delegaciones convinieron en volver a verse el 18 de enero. ¿El enredo chipriota está a punto de solucionarse?

Los dirigentes grecochipriotas y turcochipriotas así como los diplomáticos turcos, griegos y británicos aceptaron durante la noche del 12 de enero en Ginebra continuar con sus esfuerzos para alcanzar un acuerdo sobre la reunificación de Chipre. La próxima reunión está prevista para el 18 de enero.
Ankara parece desconfiada sobre la oportunidad de una reunificación, temiendo perder el control que ella ejerce sobre la República turca de Chipre del Norte (RTCN), bajo dependencia económica y política total de su vecino y protector.
“En un contexto sirio donde la presencia rusa se refuerza en el Mediterráneo, donde Irán intenta obtener un acceso al mar y donde un Estado kurdo se constituye en el norte sirio, poner fin a la presencia de Turquía y renunciar a la República turca de Chipre del Norte sería seguramente incompatible con el interés nacional”, asestó un editorialista del diario Hürriyet, que previene que “los chipriotas griegos y Grecia no deben esperar que Turquía y la RTCN hagan prueba de una ingenuidad también desconcertante”.
“No es posible dejar que se nos escape Chipre”, va más allá el muy mediático historiador Ilber Ortaylı en el mismo diario, recordando que la isla fue conquistada por los Otomanos en 1571 antes de ser cedida a los ingleses a fines del siglo XIX.
Turquía, debilitada en la escena internacional y en dificultades sobre el plano económico, ¿se dejará convencer de autorizar una reunificación de la isla? Los principales medios pro-gubernamentales no son muy elocuentes sobre la cuestión. Especialmente los nacionalistas del MHP, aliados del partido islamista AKP en el poder, arriesgan con adueñarse de la cuestión y de desencadenar una histeria sobre el problema chipriota.

El juego continúa

“Las partes interesadas en la cuestión chipriota, como Turquía o Grecia, están satisfechas con el mantenimiento de negociaciones y envían señales positivas, hasta que algo sobrepase sus voluntades”, comenta una editorialista del diario chipriota turco Yeni Düzen, de orientación social-demócrata.
“Entonces se atemorizan y hacen declaraciones estruendosas continuando sus melodías. De hecho es muy posible que las autoridades turcas pasen sin temor del frío al calor, alternando declaraciones estruendosas y discursos tranquilizadores. El objetivo es que el juego continúe…”
“Incluso algunos ruegan en este momento para que las negociaciones de Ginebra capoten”, considera el Kıbrıs Gazetesi, uno de los diarios más leídos de la parte turca de la isla. “Esperamos de todo corazón que esos profetas de la desgracia se equivoquen nuevamente en sus previsiones”.

Fuente: Courrier International publicado el 13/01/2017



Réunification de Chypre: les réserves de la Turquie

Les pourparlers sur la réunification de l’île se sont achevés le 12 janvier à Genève sans signer d’accord, mais les délégations ont convenu de se revoir le 18 janvier. L’imbroglio chypriote est-il en passe de se dénouer?

Les dirigeants grecs chypriotes et turcs chypriotes ainsi que les diplomates turcs, grecs et britanniques ont accepté dans la nuit du jeudi 12 janvier à Genève de poursuivre leurs efforts pour parvenir à un accord sur la réunification de Chypre. La prochaine réunion est prévue pour le 18 janvier.
Ankara paraît méfiante sur l’opportunité d’une réunification, craignant de perdre le contrôle qu’elle exerce sur la République turque de Chypre du Nord (RTCN), sous dépendance économique et politique totale de son voisin et protecteur.
“Dans un contexte syrien où la présence russe se renforce en Méditerranée, où l’Iran tente d’obtenir un accès à la mer et où un État kurde se constitue dans le nord syrien, mettre fin à la présence de la Turquie et à renoncer à la République turque de Chypre du Nord serait parfaitement incompatible avec l’intérêt national”, assène un éditorialiste du quotidien Hürriyet, qui prévient que “les Chypriotes grecs et la Grèce ne doivent pas s’attendre à ce que la Turquie et la RTCN fassent preuve d’une naïveté aussi confondante”.
“Il n’est pas possible de laisser Chypre nous échapper”, renchérit le très médiatique historien Ilber Ortaylı dans le même quotidien, en rappelant que l’île a été conquise par les Ottomans en 1571 avant d’être cédée aux Anglais à la fin du 19ème siècle.
La Turquie, affaiblie sur la scène internationale et en difficulté sur le plan économique, se laissera-t-elle convaincre d’autoriser une réunification de l’île? Les principaux médias pro-gouvernementaux ne sont pas très diserts sur la question. D’autant plus que les nationalistes du MHP, alliés du parti islamiste AKP au pouvoir, risquent de s’emparer de la question et de déclencher une hystérie sur le problème chypriote.

Le jeu continue

“Les parties qui s’intéressent à la question chypriote, comme la Turquie ou la Grèce, se satisfont de la tenue de négociations et envoient des signaux positifs, jusqu’à ce que quelque chose outrepasse leurs volontés”, commente une éditorialiste du journal chypriote turc Yeni Düzen, d’orientation social-démocrate.
“Alors ils paniquent et font des déclarations fracassantes tout en continuant leur berceuse. Il est tout à fait possible que les autorités turques soufflent ainsi le chaud et le froid, alternant déclarations tonitruantes et discours apaisants. L’objectif, c’est que le jeu continue…”
“Certains prient en ce moment même pour que les négociations de Genève capotent,” considère quant à lui le Kıbrıs Gazetesi, un des journaux les plus lus de la partie turque de l’île. “Nous espérons de tout cœur que ces prophètes de malheur se tromperont une nouvelle fois dans leurs prévisions”.

Courrier International publié le 13/01/2017 

martes, 10 de enero de 2017

Un video recientemente subido por Al-Qaeda vuelve a tomar como blanco a España, apelando a la realización de atentados en sus enclaves africanos de Ceuta y Melilla


Terrorismo: Al-Qaeda y Daech se disputan la jihad en España

Las dos organizaciones piden a sus seguidores realizar operaciones para la recuperación de Andalucía, Ceuta y Melilla.

España está en el colimador de Al-Qaeda y de Daech. Las dos organizaciones terroristas amenazan con arremeter contra la estabilidad del vecino ibérico perpetrando allí atentados. De tal manera, un informe de los servicios de seguridad (policía y Guardia civil) puso en alerta al país contra operaciones, lanzadas por la organización “Estado Islámico” (EI) en el otoño pasado, de reclutamientos de aspirantes jihadistas originarios del norte de Marruecos, principalmente de las ciudades de Tanger, Tetuan y Fnideq.
Las fuerzas de seguridad españolas ignoran hasta ahora el número exacto de individuos que se han sumado luego a las filas de Daech. Temen también que estos reclutas, una vez entrenados en el manejo de armas y de explosivos en los frentes sirio o libio, no se comprometan en proyectos de “recuperación de Andalucía, Ceuta y Melilla”. Objetivos fuertemente presentes en los mensajes de los órganos de comunicación de Daech destinados a enrolar marroquíes y ciudadanos españoles de confesión musulmana.

La amenaza de Al-Qaeda

Al-Qaeda también toma como blanco a España. En un nuevo video, Ayman Al Zawahiri incitó a sus seguidores a la jihad en Ceuta y Melilla, “ocupadas por apóstatas”, según él. En parte del video, el sucesor de Ben Laden señaló que su organización no se olvidó de Andalucía.
Este registro, el sexto del mismo tipo que el egipcio le dedica a España, llega un año después de la difusión de un video de AQMI sobre el mismo tema. En enero de 2016, la filial de Al-Qaeda en el Magreb había llamado a los musulmanes a la jihad para la “recuperación de Ceuta y Melilla”.
Llamados que luego continuaron sin verdaderas consecuencias en la situación de seguridad de España. Se trata ante todo de operaciones de comunicación destinadas a dar la ilusión de que Al-Qaïda está a la altura como competidor de Daech. Esa, bien reciente, de Ayman Al Zawahiri se inscribe en ese contexto. La organización, en declinación desde hace tiempo, intenta sacar provecho de los reveses sufridos por Daech en los frente sirio, iraquí y libio (la pérdida de Sirte en diciembre, particularmente) para recuperar el máximo de aspirantes jihadistas que estaban tentados de sumarse al EI.
Claramente, la amenaza terrorista que acecha a España estará en el menú de las reuniones, mañana en Rabat, entre el nuevo ministro de Relaciones exteriores, Alfonso Dastis y su homólogo marroquí, Salaheddine Mezouar.

Fuente: Yabiladi por Mohammed Jaabouk publicado el 09/01/2017



Terrorisme: Al-Qaïda et Daesh se disputent le jihad en Espagne

Les deux organisations appellent leurs fidèles à mener des opérations pour la récupération de l'Andalousie, Ceuta et Melilla.

L’Espagne est dans le collimateur d’Al-Qaïda et de Daesh. Les deux organisations terroristes menacent de s’en prendre à la stabilité du voisin ibérique en y perpétrant des attentats. Ainsi, un rapport des services de sécurité (police et Guardia civil) ont mis en garde le pays contre des opérations, lancées par l'organisation «Etat islamique» (EI) à l’automne dernier, de recrutements d’aspirants jihadistes originaires du nord du Maroc, notamment des villes de Tanger, Tétouan et Fnideq.
Les sécuritaires espagnols ignorent jusqu’à présent le nombre exact d’individus qui ont depuis rejoint les rangs de Daesh. Ils craignent également que ces recrues, une fois entrainées au maniement des armes et d’explosifs sur les fronts syrien ou libyen, ne s’engagent dans des projets de «récupération de l’Andalousie, Ceuta et Melilla». Des objectifs fortement présents dans les messages des organes de communication de Daesh destinés à enrôler des Marocains et des ressortissants espagnols de confession musulmane.

La menace d’Al-Qaïda

Al-Qaïda cible également l’Espagne. Dans une nouvelle vidéo, Ayman Al Zawahiri a invité ses fidèles au jihad à Ceuta et Melilla, «occupées par des apostats», selon lui. Au passage, le successeur de Ben Laden a souligné que son organisation n’a pas oublié l’Andalousie.
Cet enregistrement, le sixième du genre que l’Egyptien consacre à l’Espagne, intervient une année après la diffusion d’une vidéo d’AQMI sur le même sujet. En janvier 2016, l’antenne d’Al-Qaïda au Maghreb avait appelé les musulmans au jihad pour la «récupération de Ceuta et Melilla».
Des appels qui se sont ensuite avérés sans réelles conséquences sur la situation sécuritaire de l'Espagne. Il s'agit avant tout d'opérations de communication destinées à donner l’illusion qu’Al-Qaïda est à même de concurrencer Daesh. Celle, toute récente, d’Ayman Al Zawahiri s’inscrit dans ce contexte. L’organisation, en déclin depuis des années, tente de tirer profit des revers subis par Daesh sur les fronts syrien, irakien et libyen (la perte de Syrte de décembre, notamment) pour récupérer le maximum d’aspirants jihadistes qui étaient tentés de rallier l'EI.
De toute évidence, la menace terroriste qui guette l’Espagne sera au menu des entretiens, demain à Rabat, entre le nouveau ministre des Affaires étrangères, Alfonso Dastis et son homologue marocain, Salaheddine Mezouar.

Yabiladi par Mohammed Jaabouk publié le 09/01/2017

sábado, 7 de enero de 2017

Se vive incertidumbre en varias ciudades de Costa de Marfil que desde el viernes están bajo el control de unidades del ejército


Costa de Marfil: el ministro de Defensa en Bouaké para desactivar el amotinamiento
    
El ministro de Defensa marfileño llegó, el sábado, a Bouaké para intentar desactivar un amotinamiento de soldados, que se extiende a otras ciudades del país. Los militares, que tomaron el control de la ciudad, reclaman un aumento de salario.

La situación permanecía tensa, el sábado 7 de enero, en Bouaké. El día anterior, la segunda ciudad de Costa de Marfil pasó bajo control de militares amotinados que reclaman una mejora económica de su destino.
"Esta mañana, aún, escuchamos ráfagas de disparos y de armas pesadas. También tiraron toda la noche”, declaró un periodista de la AFP. El ministro de Defensa Alain-Richard Donwahi llegó después del mediodía para negociar con los militares que establecieron barricadas prohibiendo la entrada a la ciudad.
"Vamos a discutir con nuestros hombres, recibir sus preocupaciones, y encontrar soluciones a esta situación que es comprensible pero deplorable", había afirmado el viernes a la noche en la televisión nacional. "Salimos de una crisis y nuestro ejército está en reconstrucción, las cosas no avanzan tan rápido como podríamos esperar pero al menos avanzan".
En la segunda ciudad del país esperan bien firmes al ministro: "Desde que escuchamos al ministro en la televisión, comprendimos que él se prepara para cualquier cosa contra nosotros”. Si quiere venir para negociar, no hay problema. Pero si quieren venir para atacarnos, también estamos listos para eso. Es por eso que no queremos ver comerciantes afuera", explicó un soldado.

Una revuelta que se expandió a varias ciudades

Lanzado el viernes a la mañana en Bouaké, ya en el centro de una rebelión sofocada en 2011, el movimiento de protesta de militares que reclama un aumento de salarios se extendió a lo largo del día a las ciudades de Daloa y Daoukro (centro), Korhogo y Odienné (norte). Según testigos, los militares se retiraron el viernes a la noche de las calles y luego no se escuchó ningún disparo más.
La calma reinaba el sábado a la mañana en estas ciudades salvo en Daloa donde militares dispararon al aire durante un cuarto de hora, bloqueando la salida de la ciudad, según un corresponsal. El movimiento también se hizo de Man, la metrópolis del oeste, confió una fuente militar consultada por teléfono: "desde las 08h (local y GMT) Man entró en el baile".
Los militares amotinados reclaman el pago de primas, aumento de salarios, una promoción más rápida entre los grados y alojamientos.
El presidente Alassane Ouattara por su parte se dirigió a Ghana para la investidura del nuevo jefe de Estado pero debe retornar a Abidjan para un consejo de ministros al final del día.

Fuente: FRANCE 24 con AFP 07/01/2017



Côte d'Ivoire: le ministre de la Défense à Bouaké pour désamorcer la mutinerie
    
Le ministre de la Défense ivoirien est arrivé, samedi, à Bouaké pour tenter de désamorcer une mutinerie de soldats, qui s'étend à d'autres villes du pays. Les militaires, qui ont pris le contrôle de la ville, réclament une augmentation de salaire.

La situation restait tendue, samedi 7 janvier, à Bouaké. La veille, la deuxième ville de Côte d'Ivoire est passée sous le contrôle de militaires mutins réclamant une amélioration matérielle de leur sort.
"Ce matin, encore, on entend les tirs de rafales et à l'arme lourde. Ils ont également tiré toute la nuit", a déclaré un journaliste de l'AFP. Le ministre de la Défense Alain-Richard Donwahi est arrivé dans l'après-midi pour négocier avec les militaires qui ont établi des barrages interdisant l'entrée de la ville.
"Nous allons discuter avec nos hommes, recueillir leurs préoccupations, et trouver des solutions à cette situation qui est compréhensible mais déplorable", avait-il affirmé vendredi soir à la télévision nationale. "Nous sortons d'une crise et notre armée est en reconstruction; les choses n'avancent pas aussi vite qu'on pourrait l'espérer mais elles avancent quand même."
Dans la seconde ville du pays, on attend de pied ferme le ministre : "Depuis que nous avons écouté le ministre à la télévision, nous avons compris qu'il se prépare quelque chose contre nous. S'il veut venir pour négocier, il n'y a pas de problème. Mais s'ils veulent venir pour nous attaquer, nous sommes aussi prêts pour ça. C'est pourquoi nous ne voulons pas voir de commerçants dehors", a expliqué un soldat.

Une révolte qui a essaimé dans plusieurs villes

Lancé vendredi matin à Bouaké, déjà au centre d'une rébellion achevée en 2011, le mouvement de protestation de militaires réclamant une augmentation de salaires s'est étendu dans la journée aux villes de Daloa et Daoukro (centre), Korhogo et Odienné (nord). Selon des témoins, les militaires se sont retirés vendredi soir des rues et aucun tir n'a été ensuite entendu.
Le calme régnait samedi matin dans ces villes sauf à Daloa où des militaires ont tiré en l'air pendant un quart d'heure, bloquant la sortie de la ville, selon un correspondant. Le mouvement a aussi gagné Man, la métropole de l'Ouest, a confié une source militaire jointe au téléphone : "depuis 8 h (locales et GMT) Man est entrée dans la danse".
Les militaires révoltés réclament le paiement de primes, des augmentations de salaires, une promotion plus rapide entre les grades et des logements.
Le président Alassane Ouattara s'est de son côté rendu au Ghana pour l'investiture du nouveau chef de l'État mais il devait regagner Abidjan pour un conseil des ministres en fin de la journée.

FRANCE 24 avec AFP 07/01/2017

miércoles, 4 de enero de 2017

Los constantes desacuerdos y el recrudecimiento de la violencia atentan contra la implementación del Acuerdo político en Libia


Libia: el jefe de la misión de la ONU advierte sobre el riesgo de un nuevo conflicto

El Representante especial del Secretario General y Jefe de la Misión de apoyo de las naciones Unidas en Libia (MANUL), Martin Kobler, manifestó el miércoles su preocupación sobre los riesgos de escalada y de un nuevo conflicto luego de los últimos acontecimientos en el centro del país. ”Exhorto a todas las partes a actuar con moderación y a resolver los problemas a través del diálogo pacífico”, declaró en un comunicado Martin Kobler que ya se había mostrado alarmado el martes por las tensiones en el sur del país. “Exhorto a todas las partes a actuar con moderación”, agregó.
El Representante especial pidió a todas las partes trabajar en la reconciliación local y nacional y abstenerse de cualquier acto o retórica susceptible de recalentar la situación.
El Jefe de la MANUL señaló la necesidad de redoblar los esfuerzos para encontrar soluciones a los problemas políticos que permitirían implementar de forma integral el Acuerdo político libio y manifestó su firme apoyo a la lucha contra el terrorismo en Libia.
Firmado en diciembre de 2015, el Acuerdo político incluye cuatro grandes principios: garantizar los derechos democráticos del pueblo libio, la necesidad de un gobierno de consenso basado en el principio de la separación de poderes y control y equilibrio de ellos, la necesidad de reforzar las instituciones estatales como el gobierno de Acuerdo nacional con el fin de que puedan asumir los importantes desafíos del país y el respeto de la justicia libia y de su independencia.
A mediados de diciembre, el Secretario General de la ONU de la época, Ban Ki-moon, había recordado que “la ruta hacia la paz es larga”, señalando que la lentitud de la implementación del Acuerdo no aportó la estabilidad y la seguridad “que el pueblo libio necesita y merece”. En ese entonces él había pedido a las partes que aún no se habían comprometido en el Acuerdo político libio a sumarse.

Fuente: Centro de noticias de la ONU 4 de enero de 2017



Libye: le chef de la mission de l'ONU met en garde contre le risque d'un nouveau conflit

Le Représentant spécial du Secrétaire général et Chef de la Mission d'appui des Nations Unies en Libye (MANUL), Martin Kobler, a exprimé mercredi sa préoccupation concernant les risques d'escalades et d'un nouveau conflit suite aux derniers développements dans le centre du pays.
«J'exhorte toutes les parties à agir avec modération et à résoudre les problèmes par le dialogue pacifique», a déclaré dans un communiqué M. Kobler qui s'était déjà dit alarmé mardi par les tensions dans le sud du pays. «J'exhorte toutes les parties à agir avec retenue», at-il ajouté.
Le Représentant spécial a demandé à toutes les parties de travailler à la réconciliation locale et nationale et de s'abstenir de tout acte ou rhétorique susceptible d'embraser la situation.
Le chef de la MANUL a souligné la nécessité de redoubler d'efforts pour trouver des solutions aux problèmes politiques qui permettront la mise en œuvre intégrale de l'Accord politique libyen et a exprimé son ferme soutien à la lutte contre le terrorisme en Libye.
Signé en décembre 2015, l'Accord politique comporte quatre grands principes: garantir les droits démocratiques du peuple libyen, la nécessité d'un gouvernement consensuel basé sur le principe de la séparation des pouvoirs et contrôle et d'équilibre entre eux, la nécessité de renforcer les institutions étatiques comme le gouvernement de l'Accord national afin qu'ils puissent relever les importants défis du pays et le respect de la justice libyenne et de son indépendance.
Mi-décembre, le Secrétaire général de l'ONU de l'époque, Ban Ki-moon, avait rappelé que «la route vers la paix est longue», soulignant que la lenteur de la mise en œuvre de l'Accord n'a pas apporté la stabilité et la sécurité «dont le peuple libyen a besoin et qu'il mérite». Il avait alors appelé les parties qui n'étaient pas encore engagés dans l'Accord politique libyen à s'y joindre.

Centre d’actualités de l’ONU 4 janvier 2017