miércoles, 26 de marzo de 2014

La cumbre de la Liga Árabe trata de manera no prioritaria la situación en Siria, estancada en el terreno y en los ámbitos de negociación.


Siria: Arabia Saudita critica a la comunidad internacional.

El príncipe heredero de Arabia Saudita critica la actitud de la comunidad internacional en la guerra contra el régimen del presidente Bachar Al-Assad. “La resistencia siria legítima ha sido traicionada por la comunidad internacional, que dejó una presa fácil entregada a fuerzas inicuas”, declaró el príncipe Salman Ben Abdel Aziz en la apertura en Kuwait de la cumbre anual de la Liga Árabe.
El príncipe saudita, cuyo país es uno de los principales padrinos de la rebelión siria, hizo alusión a las promesas no mantenidas de armar a esta rebelión para permitirle resistir a las tropas del régimen de Damasco, apoyadas por Rusia e Irán particularmente. “Siria se transformó en un campo abierto donde se llevan a cabo todo tipo de matanzas y destrucción por un régimen inicuo, con la participación de partes extranjeras y de grupos terroristas armados llegados de todas partes”, añadió en referencia a los jihadistas radicales.
Señaló nuevamente la necesidad de proporcionar armas a la rebelión. “Para salir del callejón sin salida en Siria, hay que favorecer un cambio en el balance de fuerzas sobre el terreno, aportando el apoyo que merece la oposición, representante legítimo del pueblo sirio”, dijo.
Según fuentes de la oposición siria, Estados Unidos les impone hasta ahora un veto al aprovisionamiento de armas antiaéreas y antitanques por sus aliados en los rebeldes, por temor a que ellas caigan en manos de extremistas. El príncipe Salman dijo por otra parte estar "sorprendido" por el hecho de que la Coalición de la oposición nacional siria no pueda ocupar el asiento de Siria en la cumbre árabe.
El jefe de la coalición de la oposición nacional siria, Ahmad Al-Jarba, que pronunció un discurso en la apertura de la cumbre, no ocupó el asiento de Siria porque su coalición todavía no cumplió con los requisitos, según el secretario general de la Liga Árabe, Nabil Al-Arabi. Este asiento está vacante desde la suspensión de Damasco en 2011. Poco después de la sesión de apertura, el príncipe heredero saudita volvió a su país sin esperar el fin de los trabajos de la cumbre, previstos en principio para durar dos días.

Fuente: Le Monde 25.03.2014



Syrie: l'Arabie saoudite critique la communauté internationale.

Le prince héritier d'Arabie saoudite critique l'attitude de la communauté internationale dans la guerre contre le régime du président Bachar Al-Assad. «La résistance syrienne légitime a été trahie par la communauté internationale, qui en a fait une proie facile livrée à des forces iniques», a déclaré le prince Salmane Ben Abdel Aziz à l'ouverture à Koweït du sommet annuel de la Ligue arabe.
Le prince saoudien, dont le pays est l'un des principaux parrains de la rébellion syrienne, fait allusion aux promesses non tenues d'armer cette rébellion pour lui permettre de résister aux troupes du régime de Damas, soutenu par la Russie et l'Iran notamment. «La Syrie est devenue un champ ouvert où sont menées toutes formes de tuerie et de destruction par un régime inique, avec la participation de parties étrangères et de groupes terroristes armés venus de partout», a-t-il ajouté en référence aux djihadistes radicaux.
Il a souligné de nouveau la nécessité de fournir des armes à la rébellion. «Pour sortir de l'impasse en Syrie, il faut favoriser un changement du rapport de force sur le terrain, en apportant le soutien que mérite l'opposition, représentant légitime du peuple syrien», a-t-il dit.
Selon des sources de l'opposition syrienne, les Etats-Unis imposent jusqu'à présent un veto à la fourniture d'armes anti-aériennes et anti-char par leurs alliés aux rebelles, de crainte qu'elles ne tombent aux mains d'extrémistes. Le prince Salmane s'est par ailleurs dit «surpris» par le fait que la Coalition de l'opposition nationale syrienne ne pouvait occuper le siège de la Syrie au sommet arabe.
Le chef de la coalition de l'opposition nationale syrienne, Ahmad Al-Jarba, qui a prononcé un discours à l'ouverture du sommet, n'a pas occupé le siège de la Syrie car sa coalition n'a pas encore rempli les conditions requises, selon le secrétaire général de la Ligue arabe, Nabil Al-Arabi. Ce siège est vacant depuis la suspension de Damas en 2011. Peu après la séance d'ouverture, le prince héritier saoudien a regagné son pays sans attendre la fin des travaux du sommet, prévus en principe pour durer deux jours.

Le Monde 25.03.2014