Siria: Arabia Saudita critica a la comunidad internacional.
El príncipe heredero de Arabia Saudita critica la actitud de
la comunidad internacional en la guerra contra el régimen del presidente Bachar
Al-Assad. “La resistencia siria legítima ha sido traicionada por la comunidad
internacional, que dejó una presa fácil entregada a fuerzas inicuas”, declaró
el príncipe Salman Ben Abdel Aziz en la apertura en Kuwait de la cumbre anual
de la Liga Árabe.
El príncipe saudita, cuyo país es uno de los principales padrinos
de la rebelión siria, hizo alusión a las promesas no mantenidas de armar a esta
rebelión para permitirle resistir a las tropas del régimen de Damasco, apoyadas
por Rusia e Irán particularmente. “Siria se transformó en un campo abierto
donde se llevan a cabo todo tipo de matanzas y destrucción por un régimen
inicuo, con la participación de partes extranjeras y de grupos terroristas
armados llegados de todas partes”, añadió en referencia a los jihadistas
radicales.
Señaló nuevamente la necesidad de proporcionar armas a la
rebelión. “Para salir del callejón sin salida en Siria, hay que favorecer un
cambio en el balance de fuerzas sobre el terreno, aportando el apoyo que merece
la oposición, representante legítimo del pueblo sirio”, dijo.
Según fuentes de la oposición siria, Estados Unidos les
impone hasta ahora un veto al aprovisionamiento de armas antiaéreas y antitanques
por sus aliados en los rebeldes, por temor a que ellas caigan en manos de
extremistas. El príncipe Salman dijo por otra parte estar "sorprendido"
por el hecho de que la
Coalición de la oposición nacional siria no pueda ocupar el
asiento de Siria en la cumbre árabe.
El jefe de la coalición de la oposición nacional siria,
Ahmad Al-Jarba, que pronunció un discurso en la apertura de la cumbre, no ocupó
el asiento de Siria porque su coalición todavía no cumplió con los requisitos,
según el secretario general de la
Liga Árabe, Nabil Al-Arabi. Este asiento está vacante desde
la suspensión de Damasco en 2011. Poco después de la sesión de apertura, el
príncipe heredero saudita volvió a su país sin esperar el fin de los trabajos
de la cumbre, previstos en principio para durar dos días.
Fuente: Le Monde 25.03.2014
Syrie: l'Arabie saoudite critique la communauté
internationale.
Le prince héritier d'Arabie saoudite critique l'attitude de
la communauté internationale dans la guerre contre le régime du président
Bachar Al-Assad. «La résistance syrienne légitime a été trahie par la
communauté internationale, qui en a fait une proie facile livrée à des forces
iniques», a déclaré le prince Salmane Ben Abdel Aziz à l'ouverture à Koweït du
sommet annuel de la Ligue
arabe.
Le prince saoudien, dont le pays est l'un des principaux
parrains de la rébellion syrienne, fait allusion aux promesses non tenues d'armer
cette rébellion pour lui permettre de résister aux troupes du régime de Damas,
soutenu par la Russie
et l'Iran notamment. «La Syrie
est devenue un champ ouvert où sont menées toutes formes de tuerie et de
destruction par un régime inique, avec la participation de parties étrangères
et de groupes terroristes armés venus de partout», a-t-il ajouté en référence
aux djihadistes radicaux.
Il a souligné de nouveau la nécessité de fournir des armes à
la rébellion. «Pour sortir de l'impasse en Syrie, il faut favoriser un
changement du rapport de force sur le terrain, en apportant le soutien que
mérite l'opposition, représentant légitime du peuple syrien», a-t-il dit.
Selon des
sources de l'opposition syrienne, les Etats-Unis imposent jusqu'à présent un
veto à la fourniture d'armes anti-aériennes et anti-char par leurs alliés aux
rebelles, de crainte qu'elles ne tombent aux mains d'extrémistes. Le prince
Salmane s'est par ailleurs dit «surpris» par le fait que la Coalition de
l'opposition nationale syrienne ne pouvait occuper le siège de la Syrie au sommet arabe.
Le chef de la coalition de l'opposition nationale syrienne,
Ahmad Al-Jarba, qui a prononcé un discours à l'ouverture du sommet, n'a pas
occupé le siège de la Syrie
car sa coalition n'a pas encore rempli les conditions requises, selon le
secrétaire général de la Ligue
arabe, Nabil Al-Arabi. Ce siège est vacant depuis la suspension de Damas en
2011. Peu après la séance d'ouverture, le prince héritier saoudien a regagné
son pays sans attendre la fin des travaux du sommet, prévus en principe pour
durer deux jours.
Le Monde 25.03.2014