viernes, 7 de marzo de 2014

El régimen sirio, apoyado por las milicias del Hezbollah libanés, continúa con sus ofensivas, particularmente hacia la frontera con el Líbano.


El régimen acentúa sus incursiones aéreas sobre Yabrud.

Apoyadas en varios frentes por los combatientes del Hezbollah y de los milicianos extranjeros chiítas, las tropas del régimen acentuaron ayer sus incursiones aéreas sobre Yabrud, en el norte de Damasco, intentando reconquistarla desde hace meses para bloquear herméticamente la frontera con el Líbano. El Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH), que se basa en una vasta red de militantes y de médicos sobre el terreno, contabilizó ocho incursiones sobre Yabrud, última ciudad importante en manos de los rebeldes en la región montañosa de Qalamoun.
Por otra parte, en la provincia de Idleb, los combates se intensificaban alrededor de la ciudad de Morek sobre la estratégica ruta que lleva a la provincia de Hama, la que el ejército necesita para asegurar el abastecimiento de sus tropas, prosiguió el OSDH. El ejército quiere recuperar Morak y asegurar la ruta pero los rebeldes lanzaron ataques y salieron a la caza de los soldados de los puntos de control sobre esta ruta, blancos de incursiones de represalia del ejército, según la misma fuente.
En el campo de refugiados palestinos de Yarmuk en Damasco, un hombre murió en un bombardeo del régimen luego de la ruptura de la tregua. Los combates recomenzaron en este campo asediado entre un grupo palestino pro régimen y rebeldes jihadistas, provocando la suspensión de la ayuda humanitaria.
En otra parte del país, cinco personas han sido asesinadas y 20 heridas en la explosión de un camión bomba cerca del cuartel general de la inteligencia militar en la entrada sur de la ciudad de Hama, según el OSDH. La televisión del Estado contabilizó cuatro muertos en una “explosión terrorista”, similar a la de Homs, donde un coche bomba provocó ayer 15 muertos y 12 heridos, todos civiles, afirmó el OSDH. La deflagración ocurrió en el “barrio armenio”, donde conviven cristianos y alauitas.
Y en la provincia de Raqa, dos kamikazes de Daech (Estado islámico en Irak y en Levante-EIIL) detonaron los explosivos que transportaban en una base del ejército asediada, añadió el OSDH. Luego se sucedieron combates que provocaron varios muertos entre los soldados.

Sin noticias...

Siempre sobre el terreno, la suerte de las trece religiosas y de las tres auxiliares secuestradas a principios de diciembre en Maalula, en el norte de Damasco, por los jihadistas del Frente al-Nosra, permanece desconocida. “Yo estaba en contacto regular con ellas pero desde ayer lo he perdido. Es muy probable que hayan sido trasladadas hacia una región entre Yabrud y la frontera libanesa”, declaró una negociadora bajo cobertura de anonimato. Según ella, “hasta ahora los secuestradores presentaron una lista de demandas, entre ellas la liberación de un gran número de detenidos en las prisiones sirias, la retirada de las fuerzas del régimen de sitios religiosos cristianos, el aprovisionamiento de pan de los habitantes que viven en las regiones mantenidas por los rebeldes (...) cosas difíciles de realizar”.
Sobre otro plano, el departamento de Estado norteamericano anunció el miércoles por la tarde haber informado “a fines de febrero” al embajador sirio en la ONU, Bachar Jaafari, que no tenía derecho de desplazarse más allá de un radio de 40 kilómetros alrededor de Nueva York. La Coalición para una Siria democrática, una organización de sirio-norteamericanos, se felicitó en un comunicado por esta decisión. Jennifer Psaki, portavoz del departamento de Estado, no precisó la justificación aportada a las restricciones de movimiento del embajador sirio.

Fuente: OLJ y AFP 07/03/2014



Le régime accentue ses raids aériens sur Yabroud.

Appuyées sur plusieurs fronts par les combattants du Hezbollah et des miliciens étrangers chiites, les troupes du régime ont accentué hier leurs raids aériens sur Yabroud, au nord de Damas, qu'elles tentent de reconquérir depuis des mois pour bloquer hermétiquement la frontière avec le Liban. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un vaste réseau de militants et de médecins sur le terrain, a fait état de huit raids à Yabroud, dernière importante ville aux mains des rebelles dans la région montagneuse de Qalamoun.
Par ailleurs, dans la province d'Idleb, des combats faisaient rage autour de la ville de Morek sur la route stratégique menant à la province de Hama, dont l'armée a besoin pour assurer le ravitaillement de ses troupes, a poursuivi l'OSDH. L'armée veut reprendre Morak et sécuriser la route mais les rebelles ont lancé des attaques et chassé les soldats de points de contrôle sur cette route, cibles de raids de représailles de l'armée, selon la même source.
Dans le camp de réfugiés palestinien de Yarmouk à Damas, un homme a été tué dans un bombardement du régime après la rupture de la trêve. Des combats ont repris dans ce camp assiégé entre un groupe palestinien prorégime et des rebelles jihadistes, provoquant la suspension de l'aide humanitaire.
Ailleurs dans le pays, cinq personnes ont été tuées et 20 blessées dans l'explosion d'un camion piégé près d'un QG du renseignement militaire à l'entrée sud de la ville de Hama, selon l'OSDH. La télévision d'État a fait état de quatre morts dans une «explosion terroriste», tout comme à Homs où une voiture piégée a fait hier 15 morts et 12 blessés, tous des civils, a affirmé l'OSDH. La déflagration a eu lieu dans le «quartier arménien», où vivent des chrétiens et des alaouites.
Et dans la province de Raqa, deux kamikazes de Daech (État islamique en Irak et au Levant-EIIL) ont détoné les explosifs qu'ils transportaient dans une base de l'armée assiégée, a ajouté l'OSDH. Des combats s'en sont suivis, faisant plusieurs morts parmi les soldats.

Sans nouvelles...

Toujours sur le terrain, le sort des treize religieuses et des trois auxiliaires enlevées début décembre à Maaloula, au nord de Damas, par les jihadistes du Front al-Nosra, reste inconnu. «J'étais en contact régulier avec elles mais depuis hier il a été perdu. Il est très probable qu'elles aient été transférées vers une région entre Yabroud et la frontière libanaise», a déclaré une négociatrice sous le couvert de l'anonymat. Selon elle, «jusqu'à présent les ravisseurs ont présenté une liste de demandes, dont la libération d'un grand nombre de détenues dans les prisons syriennes, le retrait des forces du régime de sites religieux chrétiens, l'approvisionnement en pain des habitants vivant dans les régions tenues par les rebelles (...) des choses difficiles à réaliser».
Sur un autre plan, le département d'État américain a annoncé mercredi soir avoir informé «fin février» l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jaafari, qu'il n'avait pas le droit de se déplacer au-delà d'un rayon de 40 kilomètres autour de New York. La Coalition pour une Syrie démocratique, une organisation de Syro-Américains, s'est félicitée dans un communiqué de cette décision. Jennifer Psaki, porte-parole du département d'État, n'a pas précisé la justification apportée aux restrictions de mouvement de l'ambassadeur syrien.

OLJ et AFP 07/03/2014