El régimen acentúa sus incursiones aéreas sobre Yabrud.
Apoyadas en varios frentes por los combatientes del
Hezbollah y de los milicianos extranjeros chiítas, las tropas del régimen
acentuaron ayer sus incursiones aéreas sobre Yabrud, en el norte de Damasco,
intentando reconquistarla desde hace meses para bloquear herméticamente la
frontera con el Líbano. El Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH), que
se basa en una vasta red de militantes y de médicos sobre el terreno,
contabilizó ocho incursiones sobre Yabrud, última ciudad importante en manos de
los rebeldes en la región montañosa de Qalamoun.
Por otra parte, en la provincia de Idleb, los combates se
intensificaban alrededor de la ciudad de Morek sobre la estratégica ruta que
lleva a la provincia de Hama, la que el ejército necesita para asegurar el
abastecimiento de sus tropas, prosiguió el OSDH. El ejército quiere recuperar
Morak y asegurar la ruta pero los rebeldes lanzaron ataques y salieron a la
caza de los soldados de los puntos de control sobre esta ruta, blancos de incursiones
de represalia del ejército, según la misma fuente.
En el campo de refugiados palestinos de Yarmuk en Damasco,
un hombre murió en un bombardeo del régimen luego de la ruptura de la tregua. Los
combates recomenzaron en este campo asediado entre un grupo palestino pro régimen
y rebeldes jihadistas, provocando la suspensión de la ayuda humanitaria.
En otra parte del país, cinco personas han sido asesinadas y
20 heridas en la explosión de un camión bomba cerca del cuartel general de la
inteligencia militar en la entrada sur de la ciudad de Hama, según el OSDH. La
televisión del Estado contabilizó cuatro muertos en una “explosión terrorista”,
similar a la de Homs, donde un coche bomba provocó ayer 15 muertos y 12
heridos, todos civiles, afirmó el OSDH. La deflagración ocurrió en el “barrio
armenio”, donde conviven cristianos y alauitas.
Y en la provincia de Raqa, dos kamikazes de Daech (Estado
islámico en Irak y en Levante-EIIL) detonaron los explosivos que transportaban
en una base del ejército asediada, añadió el OSDH. Luego se sucedieron combates
que provocaron varios muertos entre los soldados.
Sin noticias...
Siempre sobre el terreno, la suerte de las trece religiosas
y de las tres auxiliares secuestradas a principios de diciembre en Maalula, en
el norte de Damasco, por los jihadistas del Frente al-Nosra, permanece
desconocida. “Yo estaba en contacto regular con ellas pero desde ayer lo he
perdido. Es muy probable que hayan sido trasladadas hacia una región entre Yabrud
y la frontera libanesa”, declaró una negociadora bajo cobertura de anonimato.
Según ella, “hasta ahora los secuestradores presentaron una lista de demandas,
entre ellas la liberación de un gran número de detenidos en las prisiones
sirias, la retirada de las fuerzas del régimen de sitios religiosos cristianos,
el aprovisionamiento de pan de los habitantes que viven en las regiones mantenidas
por los rebeldes (...) cosas difíciles de realizar”.
Sobre otro plano, el departamento de Estado norteamericano
anunció el miércoles por la tarde haber informado “a fines de febrero” al
embajador sirio en la ONU ,
Bachar Jaafari, que no tenía derecho de desplazarse más allá de un radio de 40 kilómetros
alrededor de Nueva York. La
Coalición para una Siria democrática, una organización de sirio-norteamericanos,
se felicitó en un comunicado por esta decisión. Jennifer Psaki, portavoz del
departamento de Estado, no precisó la justificación aportada a las
restricciones de movimiento del embajador sirio.
Fuente: OLJ y AFP 07/03/2014
Le régime accentue ses raids aériens sur Yabroud.
Appuyées sur plusieurs fronts par les combattants du
Hezbollah et des miliciens étrangers chiites, les troupes du régime ont
accentué hier leurs raids aériens sur Yabroud, au nord de Damas, qu'elles tentent
de reconquérir depuis des mois pour bloquer hermétiquement la frontière avec le
Liban. L'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), qui s'appuie sur un
vaste réseau de militants et de médecins sur le terrain, a fait état de huit
raids à Yabroud, dernière importante ville aux mains des rebelles dans la
région montagneuse de Qalamoun.
Par ailleurs, dans la province d'Idleb, des combats
faisaient rage autour de la ville de Morek sur la route stratégique menant à la
province de Hama, dont l'armée a besoin pour assurer le ravitaillement de ses
troupes, a poursuivi l'OSDH. L'armée veut reprendre Morak et sécuriser la route
mais les rebelles ont lancé des attaques et chassé les soldats de points de
contrôle sur cette route, cibles de raids de représailles de l'armée, selon la
même source.
Dans le camp de réfugiés palestinien de Yarmouk à Damas, un
homme a été tué dans un bombardement du régime après la rupture de la trêve.
Des combats ont repris dans ce camp assiégé entre un groupe palestinien prorégime
et des rebelles jihadistes, provoquant la suspension de l'aide humanitaire.
Ailleurs dans le pays, cinq personnes ont été tuées et 20
blessées dans l'explosion d'un camion piégé près d'un QG du renseignement
militaire à l'entrée sud de la ville de Hama, selon l'OSDH. La télévision d'État a fait état de quatre
morts dans une «explosion terroriste», tout comme à Homs où une voiture piégée
a fait hier 15 morts et 12 blessés, tous des civils, a affirmé l'OSDH. La
déflagration a eu lieu dans le «quartier arménien», où vivent des chrétiens et
des alaouites.
Et dans la province de Raqa, deux kamikazes de Daech (État
islamique en Irak et au Levant-EIIL) ont détoné les explosifs qu'ils
transportaient dans une base de l'armée assiégée, a ajouté l'OSDH. Des combats s'en sont suivis,
faisant plusieurs morts parmi les soldats.
Sans nouvelles...
Toujours sur le terrain, le sort des treize religieuses et
des trois auxiliaires enlevées début décembre à Maaloula, au nord de Damas, par
les jihadistes du Front al-Nosra, reste inconnu. «J'étais en contact régulier
avec elles mais depuis hier il a été perdu. Il est très probable qu'elles aient
été transférées vers une région entre Yabroud et la frontière libanaise», a
déclaré une négociatrice sous le couvert de l'anonymat. Selon elle, «jusqu'à
présent les ravisseurs ont présenté une liste de demandes, dont la libération
d'un grand nombre de détenues dans les prisons syriennes, le retrait des forces
du régime de sites religieux chrétiens, l'approvisionnement en pain des habitants
vivant dans les régions tenues par les rebelles (...) des choses difficiles à
réaliser».
Sur un autre plan, le département d'État américain a annoncé
mercredi soir avoir informé «fin février» l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar
Jaafari, qu'il n'avait pas le droit de se déplacer au-delà d'un rayon de 40
kilomètres autour de New York. La
Coalition pour une Syrie démocratique, une organisation de
Syro-Américains, s'est félicitée dans un communiqué de cette décision. Jennifer
Psaki, porte-parole du département d'État, n'a pas précisé la justification
apportée aux restrictions de mouvement de l'ambassadeur syrien.
OLJ et AFP 07/03/2014