sábado, 22 de marzo de 2014

Costa de Marfil autoriza el traslado a la CPI del segundo responsable de la violencia que sacudió el país en 2011.


Costa de Marfil: Blé Goudé trasladado a la CPI.

Acusado de crímenes contra la humanidad, este hombre cercano al ex presidente Gbagbo estaba en manos de autoridades judiciales desde su detención en Ghana en enero de 2013.

Charles Blé Goudé, un hombre cercano al ex presidente Laurent Gbagbo, fue trasladado el sábado a la Corte Penal Internacional (CPI), que lo acusa de crímenes contra la humanidad, anunció el gobierno de Costa de Marfil en un comunicado leído en la televisión nacional. Blé Goudé, ex jefe de los “jóvenes patriotas”', un movimiento pro-Gbagbo extremadamente violento, fue detenido en enero de 2013 en Ghana después de más de un año y medio de fuga constante luego de la detención de Laurent Gbagbo.
“El gobierno informa a la comunidad nacional e internacional que el señor Charles Blé Goudé fue trasladado a la CPI en La Haya este sábado, 22 de marzo de 2014”, según este comunicado leído en la cadena pública. El Consejo de ministros había aceptado el jueves el traslado de Blé Goudé, de 42 años, cuya orden de detención, emitida el 21 de diciembre de 2011, había sido hecha pública por la CPI en octubre.

Homicidio, violación, persecución...

La jurisdicción internacional lo sospecha de cuatro cargos acusatorios de crímenes contra la humanidad, a saber, homicidio, violación, persecución y otros actos inhumanos, cometidos entre el 16 de diciembre de 2010 y el 12 de abril de 2011. Se reunirá en La Haya con su mentor, Laurent Gbagbo, que está encarcelado allí desde fines de 2011 a la espera de un proceso.
La decisión de Abidjan divide a Costa de Marfil, donde la oposición pro-Gbagbo acusa al poder de Alassane Ouattara de firmar el fin de la reconciliación. Costa de Marfil ha vivido una década de crisis político-militar, que culminó con las violencias post electorales de 2010-2011, cuando Laurent Gbagbo se negó a reconocer su derrota en la elección presidencial de 2010 frente al actual mandatario Alassane Ouattara. Más de 3.000 personas habrían muerto durante esta crisis.

Fuente: Le Point y AFP publicado el 22/03/2014



Côte d'Ivoire: Blé Goudé transféré à la CPI.

Accusé de crimes contre l'humanité, ce proche de l'ex-président Gbagbo était entre les mains des autorités judiciaires depuis son arrestation au Ghana en janvier 2013.

Charles Blé Goudé, un proche de l'ex-président Laurent Gbagbo, a été transféré samedi à la Cour pénale internationale (CPI), qui l'accuse de crimes contre l'humanité, a annoncé le gouvernement ivoirien dans un communiqué lu à la télévision nationale. Blé Goudé, ex-chef des "jeunes patriotes", un mouvement pro-Gbagbo extrêmement violent, a été arrêté en janvier 2013 au Ghana après plus d'un an et demi de cavale consécutive à l'arrestation de Laurent Gbagbo.
"Le gouvernement informe la communauté nationale et internationale que M. Charles Blé Goudé a été transféré à la CPI à La Haye ce jour samedi 22 mars 2014", selon ce communiqué lu sur la chaîne publique. Le Conseil des ministres avait accepté jeudi le transfèrement de Blé Goudé, 42 ans, dont le mandat d'arrêt, émis le 21 décembre 2011, avait été rendu public par la CPI en octobre.

Meurtre, viol, persécution...

La juridiction internationale le soupçonne de quatre chefs d'accusation de crimes contre l'humanité, à savoir meurtre, viol, persécution et autres actes inhumains, commis entre le 16 décembre 2010 et le 12 avril 2011. Il rejoindra à La Haye son mentor Laurent Gbagbo, qui y est écroué depuis fin 2011 en attente d'un procès.
La décision d'Abidjan divise la Côte d'Ivoire, où l'opposition pro-Gbagbo accuse le pouvoir d'Alassane Ouattara de signer la fin de la réconciliation. La Côte d'Ivoire a connu une décennie de crise politico-militaire, qui a culminé avec les violences postélectorales de 2010-2011, lorsque M. Gbagbo avait refusé de reconnaître sa défaite à la présidentielle de 2010 face à l'actuel dirigeant Alassane Ouattara. Plus de 3 000 personnes avaient été tuées durant cette crise.

Le Point et AFP publié le 22/03/2014