Pero el alcance de esta resolución puede ser relativizada en
vista del número de votos. Sobre 193 votantes, cincuenta y ocho países se
abstuvieron y una veintena incluso no participó del escrutinio.
Esta resolución, propuesta por Ucrania y co-apadrinada por
los occidentales, fue redactada sin embargo en términos muy moderados y no
critica explícitamente a Moscú. El texto debía recibir una mayoría simple de
los sufragios expresados para ser adoptado.
Además de Rusia, Belarus, Corea del Norte, Armenia, Cuba,
Nicaragua, Venezuela, Bolivia, Zimbabwe, Sudán y Siria votaron por no. Entre
los abstencionistas figuran China, Argentina, Brasil, India, Pakistán, Egipto,
Senegal, Gabón e incluso Sudáfrica.
Sin sorpresa, Estados Unidos y sus aliados europeos, árabes
y asiáticos, votaron masivamente por el si.
Campaña de intimidación de los rusos
Antes del escrutinio, el ministro de Asuntos exteriores ucraniano
Andrii Dechtchitsa había pedido a los Estados miembros votar masivamente con el
fin de disuadir a Rusia de continuar con su “agresión”, haciendo implícitamente
referencia a la amenaza de una invasión de Ucrania por las tropas rusas
agrupadas en sus fronteras.
El embajador ruso en la ONU Vitali Tchurkine
defendió la legitimidad de “la reunificación entre Crimea y la Federación Rusa ”
mientras que la embajadora norteamericana afirmaba que “Ucrania merece (nuestro)
pleno apoyo”.
Rusia realizó “una campaña intensa de lobbying y de
intimidación”, explicó un diplomático occidental. “Algunos países creen que se
trata de un problema europeo o de un enfrentamiento Este-Oeste que no les
concierne, o no quieren disgustar a Rusia”.
La resolución “señala que el referéndum del 16 de marzo (en
Crimea), no tiene ninguna validez, no puede justificar ningún cambio de status”'
de Crimea. Ella pide a todos los Estados y organizaciones internacionales “no
reconocer ningún cambio de (este) status”.
Apela también a “todos los Estados a abstenerse de cualquier
acción que pretenda poner en tela de juicio de manera parcial o total la unidad
nacional y la integridad territorial de Ucrania, incluso cualquier tentativa de
modificar las fronteras de Ucrania por la amenaza o el uso de la fuerza o por
otros medios ilegales”.
Ella invita finalmente a “todas las partes a buscar una
salida pacífica” a esta crisis a través de un “diálogo político directo”.
Fuente: FRANCE 24 con AFP 27/03/2014
L'ONU dénonce le rattachement de la Crimée à la Russie.
L'Assemblée générale de l'ONU a adopté, jeudi, une
résolution non contraignante qui dénonce le rattachement de la Crimée à la Russie. Cinquante huit pays se sont toutefois
abstenus et une vingtaine n'ont pas pris part au vote.
L'Assemblée
générale de l'ONU a, diplomatiquement, haussé le ton contre Moscou. Une résolution non contraignante, dénonçant
le référendum en Crimée et le rattachement de cette péninsule à la Russie , a ainsi été adoptée
jeudi 27 mars.
Mais la portée de cette résolution est à relativiser au vu
du nombre de votes. Sur 193
votants, cinquante huit pays se sont abstenus et une vingtaine n'a même pas
pris part au scrutin.
Cette
résolution, proposée par l'Ukraine et co-parrainée par les Occidentaux, a
pourtant été rédigée en des termes très modérés et ne critique pas
explicitement Moscou. Le texte devait recueillir une majorité simple des
suffrages exprimés pour être adopté.
Outre la
Russie , le Belarus, la Corée du Nord, l'Arménie, Cuba, le Nicaragua, le
Venezuela, la Bolivie ,
le Zimbabwe, le Soudan et la
Syrie ont voté non. Parmi les abstentionnistes figurent la Chine , l'Argentine, le
Brésil, l'Inde, le Pakistan, l'Égypte, le Sénégal, le Gabon ou encore
l'Afrique du Sud.
Sans
surprise, les États-Unis et leurs alliés européens, arabes et asiatiques, ont
voté massivement pour.
Campagne
d’intimidation des Russes
Avant le
scrutin, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Dechtchitsa avait
appelé les États membres à voter massivement afin de dissuader la Russie de continuer son
"agression", faisant implicitement référence à la menace d'une
invasion de l'Ukraine par les troupes russes massées à ses frontières.
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine a défendu la
légitimité de "la réunification entre la Crimée et la Fédération de
Russie" tandis que l'ambassadrice américaine affirmait que "l'Ukraine
mérite (leur) plein soutien".
La résolution "souligne que le référendum du 16 mars
(en Crimée), n'ayant aucune validité, ne peut pas justifier un quelconque
changement du statut" de la Crimée. Elle demande à tous les États et
organisations internationales "de ne reconnaître aucun changement de (ce)
statut".
Elle appelle également "tous les États à s'abstenir de
toute action visant à remettre en cause de manière partielle ou totale l'unité
nationale et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, y compris toute tentative
de modifier les frontières de l'Ukraine par la menace ou l'usage de la force ou
par d'autres moyens illégaux".
Elle invite enfin "toutes les parties à chercher une
issue pacifique" à cette crise par un "dialogue politique
direct".
FRANCE 24 avec AFP 27/03/2014