viernes, 28 de marzo de 2014

La Asamblea General de la ONU dividida frente a las acciones de Rusia sobre Ucrania.


La ONU denuncia la anexión de Crimea a Rusia.

La Asamblea General de la ONU adoptó, el jueves, una resolución no vinculante que denuncia la anexión de Crimea a Rusia. No obstante, cincuenta y ocho países se abstuvieron y una veintena no votaron.

La Asamblea General de la ONU alzó, diplomáticamente, el tono contra Moscú. Una resolución no vinculante, denunciando el referéndum en Crimea y la anexión de esta península a Rusia, fue adoptada el jueves 27 de marzo.
Pero el alcance de esta resolución puede ser relativizada en vista del número de votos. Sobre 193 votantes, cincuenta y ocho países se abstuvieron y una veintena incluso no participó del escrutinio.
Esta resolución, propuesta por Ucrania y co-apadrinada por los occidentales, fue redactada sin embargo en términos muy moderados y no critica explícitamente a Moscú. El texto debía recibir una mayoría simple de los sufragios expresados para ser adoptado.
Además de Rusia, Belarus, Corea del Norte, Armenia, Cuba, Nicaragua, Venezuela, Bolivia, Zimbabwe, Sudán y Siria votaron por no. Entre los abstencionistas figuran China, Argentina, Brasil, India, Pakistán, Egipto, Senegal, Gabón e incluso Sudáfrica.
Sin sorpresa, Estados Unidos y sus aliados europeos, árabes y asiáticos, votaron masivamente por el si.

Campaña de intimidación de los rusos

Antes del escrutinio, el ministro de Asuntos exteriores ucraniano Andrii Dechtchitsa había pedido a los Estados miembros votar masivamente con el fin de disuadir a Rusia de continuar con su “agresión”, haciendo implícitamente referencia a la amenaza de una invasión de Ucrania por las tropas rusas agrupadas en sus fronteras.
El embajador ruso en la ONU Vitali Tchurkine defendió la legitimidad de “la reunificación entre Crimea y la Federación Rusa” mientras que la embajadora norteamericana afirmaba que “Ucrania merece (nuestro) pleno apoyo”.
Rusia realizó “una campaña intensa de lobbying y de intimidación”, explicó un diplomático occidental. “Algunos países creen que se trata de un problema europeo o de un enfrentamiento Este-Oeste que no les concierne, o no quieren disgustar a Rusia”.
La resolución “señala que el referéndum del 16 de marzo (en Crimea), no tiene ninguna validez, no puede justificar ningún cambio de status”' de Crimea. Ella pide a todos los Estados y organizaciones internacionales “no reconocer ningún cambio de (este) status”.
Apela también a “todos los Estados a abstenerse de cualquier acción que pretenda poner en tela de juicio de manera parcial o total la unidad nacional y la integridad territorial de Ucrania, incluso cualquier tentativa de modificar las fronteras de Ucrania por la amenaza o el uso de la fuerza o por otros medios ilegales”.
Ella invita finalmente a “todas las partes a buscar una salida pacífica” a esta crisis a través de un “diálogo político directo”.

Fuente: FRANCE 24 con AFP 27/03/2014



L'ONU dénonce le rattachement de la Crimée à la Russie.

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté, jeudi, une résolution non contraignante qui dénonce le rattachement de la Crimée à la Russie. Cinquante huit pays se sont toutefois abstenus et une vingtaine n'ont pas pris part au vote.

L'Assemblée générale de l'ONU a, diplomatiquement, haussé le ton contre Moscou.  Une résolution non contraignante, dénonçant le référendum en Crimée et le rattachement de cette péninsule à la Russie, a ainsi été adoptée jeudi 27 mars.
Mais la portée de cette résolution est à relativiser au vu du nombre de votes. Sur 193 votants, cinquante huit pays se sont abstenus et une vingtaine n'a même pas pris part au scrutin.
Cette résolution, proposée par l'Ukraine et co-parrainée par les Occidentaux, a pourtant été rédigée en des termes très modérés et ne critique pas explicitement Moscou. Le texte devait recueillir une majorité simple des suffrages exprimés pour être adopté.
Outre la Russie, le Belarus, la Corée du Nord, l'Arménie, Cuba, le Nicaragua, le Venezuela, la Bolivie, le Zimbabwe, le Soudan et la Syrie ont voté non. Parmi les abstentionnistes figurent la Chine, l'Argentine, le Brésil, l'Inde, le Pakistan, l'Égypte, le Sénégal, le Gabon ou encore l'Afrique du Sud.
Sans surprise, les États-Unis et leurs alliés européens, arabes et asiatiques, ont voté massivement pour.

Campagne d’intimidation des Russes

Avant le scrutin, le ministre ukrainien des Affaires étrangères Andrii Dechtchitsa avait appelé les États membres à voter massivement afin de dissuader la Russie de continuer son "agression", faisant implicitement référence à la menace d'une invasion de l'Ukraine par les troupes russes massées à ses frontières.
L'ambassadeur russe à l'ONU Vitali Tchourkine a défendu la légitimité de "la réunification entre la Crimée et la Fédération de Russie" tandis que l'ambassadrice américaine affirmait que "l'Ukraine mérite (leur) plein soutien".
La Russie a mené "une intense campagne de lobbying et d'intimidation", a expliqué un diplomate occidental. "Certains pays pensent qu'il s'agit d'un problème européen ou d'un affrontement Est-Ouest qui ne les concerne pas, ou ils ne veulent pas mécontenter la Russie".
La résolution "souligne que le référendum du 16 mars (en Crimée), n'ayant aucune validité, ne peut pas justifier un quelconque changement du statut" de la Crimée. Elle demande à tous les États et organisations internationales "de ne reconnaître aucun changement de (ce) statut".
Elle appelle également "tous les États à s'abstenir de toute action visant à remettre en cause de manière partielle ou totale l'unité nationale et l'intégrité territoriale de l'Ukraine, y compris toute tentative de modifier les frontières de l'Ukraine par la menace ou l'usage de la force ou par d'autres moyens illégaux".
Elle invite enfin "toutes les parties à chercher une issue pacifique" à cette crise par un "dialogue politique direct".

FRANCE 24 avec AFP 27/03/2014