Putin: luego de Crimea, ¿la Transnistria en
Moldavia?
¿Qué quiere hacer Vladimir Putin ahora? Esa es la pregunta
que se hacen los occidentales. Porque el ejército ruso ha desplegado gran
cantidad de efectivos en la frontera oriental de Ucrania y podría amenazar a la Transnistria , región
separatista de Moldavia, señaló este domingo el comandante de las fuerzas de la OTAN en Europa. El presidente
del Parlamento de Transnistria, región rusoparlante de Moldavia que proclamó su
independencia en 1990, pidió la anexión de la región por Rusia y el ex
presidente moldavo lanzó el martes una advertencia a Moscú.
El general Philip Breedlove por otra parte sospecha que
Moscú quiere recurrir nuevamente a la táctica implementada en Crimea, que
consiste en organizar maniobras militares para preparar rápidas incursiones
transfronterizas. La artillería rusa realizó hace diez días en la frontera
ucraniana ejercicios en los cuales 8.500 hombres estuvieron implicados.
"La fuerza rusa que se encuentra en este momento en la frontera ucraniana
del Este es muy, muy importante y muy, muy preparada", declaró el general
Breedlove, durante un encuentro organizado por el German Marshall Fund, un
think tank. "Hay realmente un dispositivo militar suficiente en la
frontera oriental de Ucrania para marchar sobre la Transnistria si la
decisión es tomada, y es muy inquietante".
Rusia, ¿socio o adversario?
"Rusia actúa más como un adversario que como un socio",
agregó el SACEUR (Comandante supremo de las fuerzas aliadas en Europa). En Moscú,
el ministerio de Defensa dice estar "cumpliendo con los acuerdos
internacionales limitando los efectivos militares en las zonas fronterizas de
Ucrania".
Ocho grupos de inspectores internacionales han efectuado
misiones en Rusia en el curso del mes corriente por la preocupación de los
movimientos de tropas, señaló el vice-ministro, Anatoli Antonov. "Cooperamos
lo mejor que podemos con nuestros socios, autorizándolos a inspeccionar todos
los sitios que les interesen”, añadió.
Fuente: La
Tribune 23/03/2014
Poutine: après la
Crimée , la
Transnistrie en Moldavie?
L'OTAN soupçonne la Russie de vouloir recourir à nouveau en
Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, à la tactique mise en oeuvre en
Crimée consistant à organiser des manœuvres militaires pour préparer de rapides
incursions transfrontalières.
Que veut
faire Vladimir Poutine maintenant ? C'est la question que se posent les
Occidentaux. Car l'armée russe a déployé d'importants effectifs à la frontière
orientale de l'Ukraine et pourrait menacer la Transnistrie , région
séparatiste de Moldavie, a souligné dimanche le commandant des forces de l'Otan
en Europe. Le président du parlement de Transnistrie, région russophone de
Moldavie qui a proclamé son indépendance en 1990, a demandé l'annexion
de la région par la Russie
et le président moldave a lancé mardi un avertissement à Moscou.
Le général Philip Breedlove a par ailleurs soupçonné Moscou
de vouloir recourir à nouveau à la tactique mise en oeuvre en Crimée consistant
à organiser des manœuvres militaires pour préparer de rapides incursions
transfrontalières. L'artillerie russe a entamé il y a dix jours à la frontière
ukrainienne des exercices dans lesquels 8.500 hommes sont impliqués. "La
force russe qui se trouve en ce moment à la frontière ukrainienne de l'Est est
très, très importante et très, très prête", a déclaré le général
Breedlove, lors d'une rencontre organisée par le German Marshall Fund, un
cercle de réflexion. "Il y a réellement un dispositif militaire suffisant
à la frontière orientale de l'Ukraine pour marcher sur la Transnistrie si la
décision était prise et c'est très inquiétant".
"La
Russie agit plus comme un adversaire que comme un
partenaire", a ajouté le Saceur (commandant suprême des forces alliées en
Europe). A Moscou, le ministère de la Défense s'est dit "en conformité avec les
accords internationaux limitant les effectifs militaires dans les zones
frontalières de l'Ukraine".
Huit
groupes d'inspecteurs internationaux ont effectué des missions en Russie au
cours du mois écoulé pour veiller aux mouvements de troupes, a souligné le
vice-ministre, Anatoli Antonov. "Nous coopérons du mieux que nous
le pouvons avec nos partenaires, en les autorisant à inspecter tous les sites
qui les intéressent", a-t-il ajouté.