lunes, 24 de marzo de 2014

Hay temor en la comunidad internacional ante nuevas ambiciones territoriales de Rusia.


Putin: luego de Crimea, ¿la Transnistria en Moldavia?

La OTAN sospecha que Rusia quiere intentar nuevamente en Transnistria, región separatista de Moldavia, con la táctica utilizada en Crimea, consistente en organizar maniobras militares para preparar rápidas incursiones transfronterizas.

¿Qué quiere hacer Vladimir Putin ahora? Esa es la pregunta que se hacen los occidentales. Porque el ejército ruso ha desplegado gran cantidad de efectivos en la frontera oriental de Ucrania y podría amenazar a la Transnistria, región separatista de Moldavia, señaló este domingo el comandante de las fuerzas de la OTAN en Europa. El presidente del Parlamento de Transnistria, región rusoparlante de Moldavia que proclamó su independencia en 1990, pidió la anexión de la región por Rusia y el ex presidente moldavo lanzó el martes una advertencia a Moscú.
El general Philip Breedlove por otra parte sospecha que Moscú quiere recurrir nuevamente a la táctica implementada en Crimea, que consiste en organizar maniobras militares para preparar rápidas incursiones transfronterizas. La artillería rusa realizó hace diez días en la frontera ucraniana ejercicios en los cuales 8.500 hombres estuvieron implicados. "La fuerza rusa que se encuentra en este momento en la frontera ucraniana del Este es muy, muy importante y muy, muy preparada", declaró el general Breedlove, durante un encuentro organizado por el German Marshall Fund, un think tank. "Hay realmente un dispositivo militar suficiente en la frontera oriental de Ucrania para marchar sobre la Transnistria si la decisión es tomada, y es muy inquietante".

Rusia, ¿socio o adversario?

"Rusia actúa más como un adversario que como un socio", agregó el SACEUR (Comandante supremo de las fuerzas aliadas en Europa). En Moscú, el ministerio de Defensa dice estar "cumpliendo con los acuerdos internacionales limitando los efectivos militares en las zonas fronterizas de Ucrania".
Ocho grupos de inspectores internacionales han efectuado misiones en Rusia en el curso del mes corriente por la preocupación de los movimientos de tropas, señaló el vice-ministro, Anatoli Antonov. "Cooperamos lo mejor que podemos con nuestros socios, autorizándolos a inspeccionar todos los sitios que les interesen”, añadió.

Fuente: La Tribune 23/03/2014



Poutine: après la Crimée, la Transnistrie en Moldavie?

L'OTAN soupçonne la Russie de vouloir recourir à nouveau en Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, à la tactique mise en oeuvre en Crimée consistant à organiser des manœuvres militaires pour préparer de rapides incursions transfrontalières.

Que veut faire Vladimir Poutine maintenant ? C'est la question que se posent les Occidentaux. Car l'armée russe a déployé d'importants effectifs à la frontière orientale de l'Ukraine et pourrait menacer la Transnistrie, région séparatiste de Moldavie, a souligné dimanche le commandant des forces de l'Otan en Europe. Le président du parlement de Transnistrie, région russophone de Moldavie qui a proclamé son indépendance en 1990, a demandé l'annexion de la région par la Russie et le président moldave a lancé mardi un avertissement à Moscou.
Le général Philip Breedlove a par ailleurs soupçonné Moscou de vouloir recourir à nouveau à la tactique mise en oeuvre en Crimée consistant à organiser des manœuvres militaires pour préparer de rapides incursions transfrontalières. L'artillerie russe a entamé il y a dix jours à la frontière ukrainienne des exercices dans lesquels 8.500 hommes sont impliqués. "La force russe qui se trouve en ce moment à la frontière ukrainienne de l'Est est très, très importante et très, très prête", a déclaré le général Breedlove, lors d'une rencontre organisée par le German Marshall Fund, un cercle de réflexion. "Il y a réellement un dispositif militaire suffisant à la frontière orientale de l'Ukraine pour marcher sur la Transnistrie si la décision était prise et c'est très inquiétant".

La Russie, partenaire ou adversaire?

"La Russie agit plus comme un adversaire que comme un partenaire", a ajouté le Saceur (commandant suprême des forces alliées en Europe). A Moscou, le ministère de la Défense s'est dit "en conformité avec les accords internationaux limitant les effectifs militaires dans les zones frontalières de l'Ukraine".
Huit groupes d'inspecteurs internationaux ont effectué des missions en Russie au cours du mois écoulé pour veiller aux mouvements de troupes, a souligné le vice-ministre, Anatoli Antonov. "Nous coopérons du mieux que nous le pouvons avec nos partenaires, en les autorisant à inspecter tous les sites qui les intéressent", a-t-il ajouté.

La Tribune 23/03/2014