lunes, 28 de noviembre de 2011

La primavera árabe se cierne sobre el gobierno de Kuwait.

Kuwait: decenas de miles celebran la dimisión del gobierno.

Decenas de miles de kuwaitíes se volcaron a las calles el lunes por la tarde, a pedido de la oposición, para celebrar la dimisión del gobierno y reclamar la disolución del parlamento.

Agitando banderas kuwaitíes, los manifestantes vociferaban: "el parlamento debe ser disuelto".
La oposición había apelado inicialmente a esta manifestación para reclamar la dimisión del gobierno, dirigido por el jeque Nasser Mohammed al-Ahmad Al-Sabah, un eminente miembro de la familia reinante, por un asunto de corrupción.
Por eso el gobierno presentó su dimisión el lunes a la tarde y el emir, jeque Sabah al-Ahmad Al-Sabah, la aceptó.
Los organizadores estimaron en 90.000 el número de participantes en la manifestación, lo que la transforma en la más importante de la historia de Kuwait, donde la población autóctona es de alrededor de 1,2 millones de personas.
"La dimisión del gabinete no basta. El parlamento debe ser disuelto y los diputados corruptos demandados ante la justicia", afirmó el diputado islamista Mohamed Hayef frente a la muchedumbre que le aclamaba.
El emir aceptó la dimisión del gobierno del jeque Nasser, de 71 años, uno de sus sobrinos, y le pidió que concluya los asuntos en curso.
Desde su nombramiento a la cabeza del gobierno en febrero del 2006, el jeque Nasser dimitió siete veces por cuestiones relacionadas con el Parlamento. La Cámara también ha sido disuelta tres veces por el emir, en este país sacudido por crisis políticas a repetición.
No fue posible saber si el emir tenía la intención de nombrar al jeque Nasser nuevamente a la cabeza del gobierno. La oposición reclama la disolución del parlamento y la realización de elecciones anticipadas.
"El día de hoy marca una victoria para el pueblo kuwaití en su lucha contra la corrupción", afirmó el diputado de la oposición Jamaan al-Harbash a los manifestantes.
Un representante de 26 grupos de jóvenes y estudiantes, Abdel Rahman al-Qashaan, por su parte reclamó "llevar frente a la justicia" al primer ministro saliente y 15 miembros de su gobierno.
Los oradores también le pidieron al emir poner fin a las luchas intestinas de los miembros de la familia reinante de Al Sabah, en el poder desde hace 250 años.
"Su alteza, las disputas en el seno de la familia reinante constituyen una amenaza para Kuwait", afirmó el diputado independiente Saifi al-Saifi.
"Le decimos a la familia reinante que los regímenes (en los países árabes) están cayendo pero lo apreciamos (...) usted debería unificar sus filas", declaró por su parte Harbash.
Los manifestantes también reclamaron la liberación de 24 opositores, a los cuales el fiscal general les prolongó la detención provisional por tres semanas; están acusados de haber participado en un asalto contra la sede del Parlamento el 16 de noviembre. Estos militantes están en huelga de hambre desde el viernes.
Entre los militantes que conforman la protesta algunos son jefes de pequeñas formaciones de jóvenes, así como también docentes universitarios, médicos, escritores y varios diputados de la oposición, que invadieron la sede del Parlamento y que abogan por una monarquía constitucional
La situación se extendió en este rico emirato petrolero, miembro de la OPEP, cuando diputados de la oposición lanzaron una campaña para reclamar la dimisión del jeque Nasser y denunciar las detenciones y las medidas tomadas en contra de militantes.
La oposición también acusa al jeque Nasser de haber transferido millones de dólares de fondos públicos a sus cuentas bancarias en el exterior.
El gobierno negó categóricamente estas acusaciones.

Fuente: L´Express con AFP publicado el 28.11.2011




Koweït: des dizaines de milliers célèbrent la démission du gouvernement.

Des dizaines de milliers de Koweïtiens sont descendus dans la rue lundi soir à l'appel de l'opposition pour célébrer la démission du gouvernement et réclamer la dissolution du parlement.

Agitant des drapeaux koweïtiens, les manifestants scandaient: "le parlement doit être dissous".
L'opposition avait initialement appelé à cette manifestation pour réclamer la démission du gouvernement, dirigé par cheikh Nasser Mohammed al-Ahmad Al-Sabah, un membre éminent de la famille régnante, pour une affaire de corruption.
Or le gouvernement a présenté sa démission lundi après-midi et l'émir, cheikh Sabah al-Ahmad Al-Sabah, l'a acceptée.
Les organisateurs ont estimé à 90.000 le nombre de participants à la manifestation, ce qui en fait la plus importante de l'histoire du Koweït, dont la population autochtone est de quelque 1,2 million de personnes.
"La démission du cabinet ne suffit pas. Le parlement doit être dissous et les députés corrompus traduits en justice", a affirmé le parlementaire islamiste Mohamed Hayef devant la foule qui l'acclamait.
L'émir a accepté la démission du gouvernement de cheikh Nasser, 71 ans, un de ses neveux, et lui a demandé de continuer à expédier les affaires courantes.
Depuis sa nomination à la tête du gouvernement en février 2006, cheikh Nasser a démissionné à sept reprises sur fond de conflit avec le Parlement. La Chambre a été également dissoute à trois reprises par l'émir dans ce pays secoué par des crises politiques à répétition.
Il n'a pas été possible de savoir si l'émir avait l'intention de nommer cheikh Nasser une nouvelle fois à la tête du gouvernement. L'opposition réclame la dissolution du parlement et la tenue d'élections anticipées.
"Aujourd'hui marque une victoire pour le peuple koweïtien dans sa lutte contre la corruption", a affirmé le député d'opposition Jamaan al-Harbash aux manifestants.
Un représentant de 26 groupes de jeunes et d'étudiants, Abdel Rahman al-Qashaan, a pour sa part réclamé "la traduction en justice" du Premier ministre sortant et des 15 membres de son gouvernement.
Les orateurs ont également demandé à l'émir de mettre fin aux luttes intestines des membres de la famille régnante des Al Sabah, au pouvoir depuis 250 ans.
"Votre altesse, les disputes au sein de la famille régnante constituent une menace pour le Koweït", a affirmé le député indépendant Saifi al-Saifi.
"Nous disons à la famille régnante que les régimes (dans les pays arabes) sont en train de tomber mais nous tenons à vous (..) vous devriez unifier vos rangs", a déclaré pour sa part M. Harbash.
Les manifestants ont également réclamé la libération de 24 opposants, dont le procureur général a prolongé la garde à vue pour trois semaines et qui sont accusés d'avoir participé à un assaut contre le siège du Parlement le 16 novembre. Ces militants sont en grève de la faim depuis vendredi.
Parmi les militants placés en garde à vue figurent des chefs de petites formations de jeunes appelant à une monarchie constitutionnelle, ainsi que des universitaires, des médecins, des écrivains et plusieurs députés de l'opposition qui ont envahi le siège du Parlement.
La situation s'est tendue dans ce riche émirat pétrolier, membre de l'OPEP, lorsque des députés de l'opposition ont lancé une campagne pour réclamer la démission de cheikh Nasser et dénoncer les arrestations et les mesures prises à l'encontre de militants.
L'opposition accuse également cheikh Nasser d'avoir transféré des millions de dollars de fonds publics sur ses comptes bancaires à l'étranger.
Le gouvernement a catégoriquement nié ces accusations.

Par L´Express avec AFP publié le 28/11/2011