martes, 11 de octubre de 2011

Siria teme una intervención militar extranjera en su territorio.

La amenaza siria hacia Europa, Estados Unidos e Israel.

El jeque Ahmad Badreddine Hassoun dio a conocer que en caso de ataque a su país, atentados suicidas serían lanzados.

El gran muftí de Siria, jeque Ahmad Badreddine Hassoun, la más alta autoridad religiosa del país, amenazó a Europa, Estados Unidos e Israel de atentados suicidas si Siria es atacada. "Desde el primer obús tirado, los hijos de Siria y del Líbano se harán combatientes que llevarán atentados suicidas sobre la tierra de Europa y de Palestina", declaró el muftí en un discurso cuyo vídeo está disponible en YouTube.
"Le digo a Europa y a Estados Unidos: vamos a preparar fedayines (combatientes) si ustedes bombardean Siria, porque en lo sucesivo es ojo para ojo y diente por diente", previno el dignatario religioso. "No se acerquen a nuestros países, por favor, porque nuestros países son unas tierras de luz", añadió dirigiéndose a las potencias occidentales. El 02 de octubre, el hijo del gran muftí, Saria Hassoune, había resultado muerto "por disparos de un grupo terrorista armado" en el coche en el cual circulaba, según la agencia oficial Sana. Un profesor de historia que se encontraba a bordo también encontró la muerte.
Según militantes de derechos humanos, Saria Hassoune falleció después de haber resultado herido durante un intento de asesinato llevado a cabo por desconocidos en el norte de la ciudad de Saraqeb, en el noroeste de Siria. El régimen sirio es sacudido desde mediados de marzo por un movimiento de protestas sin precedentes. Su represión ya provocó, según la ONU, más de 2 900 muertos en el país, donde las autoridades no reconocen la amplitud del movimiento y atribuyen los hechos violentos a "bandas armadas". El lunes, responsables de diferentes grupos opuestos al régimen de Bachar el-Assad, reunidos en Suecia durante el fin de semana, reclamaron unánimemente a los observadores internacionales en Siria, pronunciándose contra una intervención militar extranjera.

Fuente: Le Point publicado el 10.10.2011



La menace syrienne envers l'Europe, les États-Unis et Israël.

Le cheikh Ahmad Badreddine Hassoun a fait savoir qu'en cas d'attaque de son pays, des attentats-suicides seront lancés.

Le grand mufti de Syrie, cheikh Ahmad Badreddine Hassoun, la plus haute autorité religieuse du pays, a menacé l'Europe, les États-Unis et Israël d'attentats-suicides si la Syrie était attaquée. "Dès le premier obus tiré, les fils de la Syrie et du Liban deviendront des combattants qui mèneront des attentats-suicides sur la terre d'Europe et de Palestine", a déclaré le mufti dans un discours dont un enregistrement vidéo est disponible sur YouTube.
"Je dis à l'Europe et aux États-Unis: nous allons préparer des fedayin (combattants) si vous pilonnez la Syrie, car désormais c'est oeil pour oeil et dent pour dent", a prévenu le dignitaire religieux. "N'approchez pas de nos pays, je vous en prie, car nos pays sont des terres de lumière", a-t-il ajouté à l'adresse des puissances occidentales. Le 2 octobre, le fils du grand mufti, Saria Hassoune, avait été tué "par les tirs d'un groupe terroriste armé" sur la voiture dans laquelle il circulait, selon l'agence officielle Sana. Un professeur d'histoire qui se trouvait à bord avait également trouvé la mort.
Selon des militants des droits de l'homme, Saria Hassoune a succombé après avoir été blessé lors d'une tentative d'assassinat menée par des inconnus au nord de la ville de Saraqeb, dans le nord-ouest de la Syrie. Le régime syrien est secoué depuis la mi-mars par un mouvement de contestation sans précédent. Sa répression a déjà fait, selon l'ONU, plus de 2 900 morts dans le pays, où les autorités ne reconnaissent pas l'ampleur du mouvement et attribuent les violences à des "bandes armées". Lundi, des responsables de différents groupes opposés au régime de Bachar el-Assad, réunis en Suède pendant le week-end, ont réclamé unanimement des observateurs internationaux en Syrie, tout en se prononçant généralement contre une intervention militaire étrangère.

Le Point publié le 10/10/2011