martes, 4 de octubre de 2011

Los crímenes cometidos en Costa de Marfil bajo la mirada de la Corte Penal Internacional.

La Corte Penal Internacional autoriza una investigación sobre Costa de Marfil.

La Corte Penal Internacional (CPI) autorizó, el lunes 03 de octubre, la apertura de una investigación sobre eventuales crímenes cometidos en Costa de Marfil durante la guerra civil entre las fuerzas de Laurent Gbagbo y los partidarios de Alassane Ouattara, luego de la elección presidencial de finales del 2010.
El procurador de la CPI, Luis Moreno Ocampo, había pedido en junio el derecho de abrir una investigación sobre eventuales crímenes de guerra cometidos por ambos bandos. Según él, el conflicto dejó por lo menos 3.000 muertos y 520 personas fueron detenidas de manera arbitraria durante este período.
La guerra finalizó en abril con la captura en Abidjan de Laurent Gbagbo, que se negaba a ceder el poder a Alassane Ouattara, designado vencedor del escrutinio presidencial según los resultados certificados por las Naciones Unidas.
Los jueces además le pidieron al procurador que les proporcione "toda información suplementaria a su disposición sobre crímenes que podrían ser potencialmente competencia de la corte y que habrían sido cometidos entre el 2002 y el 2010".

Fuente: Le Monde con Reuters y AFP 03.10.2011



La Cour pénale internationale autorise une enquête sur la Côte d'Ivoire.

La Cour pénale internationale (CPI) a autorisé, lundi 3 octobre, l'ouverture d'une enquête sur d'éventuels crimes commis en Côte d'Ivoire durant la guerre civile entre les forces de Laurent Gbagbo et les partisans d'Alassane Ouattara, après l'élection présidentielle de fin 2010.
Le procureur de la CPI, Luis Moreno-Ocampo, avait demandé en juin le droit d'ouvrir une enquête sur d'éventuels crimes de guerre commis par les deux camps. Selon lui, le conflit a fait au moins 3 000 morts et 520 personnes ont été détenues de manière arbitraire durant cette période.
La guerre a pris fin en avril avec la capture à Abidjan de Laurent Gbagbo, qui refusait de céder le pouvoir à Alassane Ouattara, désigné vainqueur du scrutin présidentiel selon des résultats certifiés par les Nations unies.
Les juges ont par ailleurs demandé au procureur de leur "fournir toute information supplémentaire à sa disposition sur des crimes qui pourraient relever potentiellement de la compétence de la cour et qui auraient été commis entre 2002 et 2010".

Le Monde avec Reuters et AFP 03.10.2011