Irak: París confirma que
un drone trampa hirió a dos miembros de las fuerzas especiales francesas en Erbil
El gobierno francés
confirmó el miércoles este ataque. El aparato, que también mató a dos
peshmergas kurdos, habría sido enviado por un grupo ligado a la organización
Estado Islámico, un modo de acción inédito contra las fuerzas francesas.
Dos miembros de las
fuerzas especiales francesas resultaron heridos en Erbil, en Irak, por la
explosión de un drone, confirmó, el miércoles 12 de octubre, Stéphane Le Foll,
que se dirigía como portavoz del gobierno francés.
Estos dos comandos
paracaidistas de la fuerza aérea francesa estaban desplegados junto a los
peshmergas (combatientes kurdos). Resultaron heridos de suma gravedad el
domingo 2 de octubre.
Hasta el miércoles,
ninguna comunicación oficial se había dado sobre este hecho. El estado-mayor no
quiso confirmar esta información obtenida por Le Monde y varios medios más.
La Task Force Hydra, comprometida
en Erbil, la capital del Kurdistán iraquí, desde hace dos años junto a los
combatientes kurdos contra la organización Estado Islámico (EI), cuenta con
fuerzas especiales.
Los dos militares
concernidos pertenecen al CPA-10 basado en Orléans-Bricy. Fueron rápidamente
repatriados a Francia para ser atendidos en el hospital militar de
Percy-Clamart. Uno de ellos estaría entre la vida y la muerte. La discreción
del ministerio de Defensa tiene como fin proteger a las familias de los
soldados, pero podría también, en este caso preciso, estar ligada a los medios
empleados para este ataque.
Modo de acción inédito
Los dos comandos fueron
alcanzados por un drone volador trampa, enviado por un grupo ligado al EI, en
circunstancias que faltan precisar. Los militares habrían interceptado el
drone, antes de que el mismo explotara en tierra. Este modo de acción contra
las fuerzas francesas es francamente inédito.
Dos peshmergas que estaban
con los comandos murieron. Otros heridos franceses más leves habría que
lamentar. Según los blogs Le Mamouth y Lignes de défense de Ouest-France, una
decena de soldados franceses, entre ellos algunos pertenecientes al 1er RPIMA
(otro regimiento de fuerzas especiales, con base en Bayonne), fueron evacuados.
Las fuerzas francesas
desplegadas en operaciones vienen de ser alcanzadas por una serie de incidentes.
El miércoles 5 de octubre, un teniente coronel de l’armée de l’air perdió la
vida en Conakry, en Guinea, en un accidente de avión que también mató a su
copiloto guineano. Asimismo, según informaciones de RFI confirmadas esta vez
por el estado-mayor conjunto francés, un vehículo de la fuerza “Barkhane” saltó
sobre un artefacto explosivo improvisado (IED) en la localidad de Abeïbara, en
el norte de Mali, el domingo 9 de octubre. El accidente hirió ligeramente a
seis soldados.
Fuente: Le Monde por
Nathalie Guibert 12.10.2016
Irak: Paris confirme qu’un
drone piégé a blessé deux membres des forces spéciales françaises à Erbil
Le gouvernement français a
confirmé, mercredi, cette attaque. L’engin, qui a aussi tué deux peshmergas
kurdes, aurait été envoyé par un groupe lié à l’organisation Etat islamique, un
mode d’action inédit contre les forces françaises.
Deux membres des forces
spéciales françaises ont été blessés à Erbil, en Irak, par l’explosion d’un
drone, a confirmé, mercredi 12 octobre, Stéphane Le Foll, qui s’exprimait en
tant que porte-parole du gouvernement français.
Ces deux commandos
parachutistes de l’air français étaient déployés auprès des peshmergas
(combattants kurdes). Ils ont été très grièvement blessés, dimanche 2 octobre.
Jusqu’à mercredi, aucune
communication officielle n’avait été faite sur cet évènement. L’état-major
n’avait pas souhaité confirmer cette information obtenue par Le Monde et
plusieurs autres médias.
La Task Force Hydra,
engagée à Erbil – la capitale du Kurdistan irakien – depuis deux ans auprès des
combattants kurdes contre l’organisation Etat islamique (EI), relève des forces
spéciales.
Les deux militaires
concernés appartiennent au CPA-10 basé à Orléans-Bricy. Ils ont été aussitôt
rapatriés en France pour être soignés à l’hôpital militaire de Percy-Clamart.
L’un d’eux serait entre la vie et la mort. La discrétion du ministère de la défense
tient au souci de protéger les familles des soldats, mais pourrait aussi, dans
ce cas précis, être liée aux moyens employés pour cette attaque.
Mode d’action inédit
Les deux commandos ont été
touchés par un drone volant piégé, envoyé par un groupe lié à l’EI, dans des
circonstances qui restent à préciser. Les militaires auraient intercepté le
drone, avant que celui-ci explose à terre. Ce mode d’action contre des forces
françaises est en tout état de cause inédit.
Deux peshmergas qui
étaient avec les commandos ont été tués. D’autres blessés français plus légers
seraient à déplorer. Selon les blogs Le Mamouth et Lignes de défense de
Ouest-France, une dizaine de soldats français, dont certains appartenant au 1er
RPIMA (un autre régiment de forces spéciales, basé à Bayonne), ont été évacués.
Les forces françaises
déployées en opérations viennent d’être touchées par une série d’incidents.
Mercredi 5 octobre, un lieutenant-colonel de l’armée de l’air a perdu la vie à
Conakry, en Guinée, dans un accident d’avion qui a tué également son copilote
guinéen. Par ailleurs, selon les informations de RFI confirmées cette fois par
l’état-major des armées, un véhicule de la force «Barkhane» a sauté sur un
engin explosif improvisé (IED) dans la localité d’Abeïbara, dans le nord du
Mali, dimanche 9 octobre. L’accident a blessé légèrement six soldats.
Le Monde par Nathalie
Guibert 12.10.2016