viernes, 7 de octubre de 2016

Un nuevo robo de datos sensibles, similar al affaire Snowden, sacude a la Agencia de Seguridad Nacional de Estados Unidos


Estados Unidos: un subcontratista de la NSA detenido por robo de datos “top secret”

Harold Thomas Martin habría pirateado datos altamente confidenciales. Trabajaba para la firma Booz Allen Hamilton, la misma empresa que Edward Snowden, que reveló el vasto programa de vigilancia de la Agencia nacional de seguridad norteamericana en 2013.

Podría tratarse de un Snowden 2.0. El ministerio de Justicia norteamericano anunció el miércoles el arresto de un hombre sospechado de haber robado datos clasificados “top secret” de la Agencia nacional de seguridad norteamericana (NSA). La información había sido revelada algunas horas antes por el New York Times. Es la segunda vez en tres años que un “insider” consigue robar datos de la NSA. En 2013, Edward Snowden había revelado el vasto programa de vigilancia de la agencia.
Según el Departamento de Justicia, el hombre arrestado, Harold Thomas Martin III, tiene 51 años. Era subcontratista de la NSA, y empleado por Booz Allen Hamilton. Este gran grupo privado norteamericano provee numerosos subcontratistas a las agencias norteamericanas de inteligencia. Edward Snowden trabajaba para la misma firma en 2013 antes de sus revelaciones sobre la NSA. “Cuando tomamos conocimiento del arresto de nuestro empleado, inmediatamente nos reunimos con las autoridades federales para brindar nuestra total cooperación, y licenciamos” al subcontratista, confirmó Craig Veith, vice-presidente de Booz Allen Hamilton.

Códigos ultrasecretos

Según dijo el Departamento de Justicia en un comunicado, Martin fue detenido secretamente por el FBI el 27 de agosto de 2016 en su residencia de Glen Burnie (Maryland), al nordeste de Washington. Seis documentos fueron sustraídos por el individuo y descubiertos por los investigadores. “Estos documentos fueron elaborados a través de fuentes y medios gubernamentales sensibles, cruciales en el marco de numerosos expedientes de seguridad nacional”. Resta determinar para el FBI si el individuo simplemente robó o en tal caso divulgó esos datos.
Según el New York Times, Martin está “sospechado de haber tomado los “código fuente” muy secretos desarrollados por la NSA para introducirse en los sistemas informáticos de adversarios como Rusia, China, Irán y Corea del Norte”. Las motivaciones del sospechoso aún no fueron establecidas. “Es difícil de entender para nosotros”, explicó una de las fuentes del diario. Es posible que Harold Martin haya actuado antes de las revelaciones de Edward Snowden a mediados de 2013, según el diario norteamericano. En un comunicado, los abogados de Harold Thomas Martin, afirman que “no hay pruebas de que él haya intentado traicionar a su país”.
Por el momento, Harold Thomas Martin es perseguido por posesión de materiales secretos y robo en detrimento del gobierno, indicó el ministerio de Justicia norteamericano. Se expone a entre uno y diez años de cárcel por estos hechos, según la misma fuente. Los investigadores encontraron en su casa y en su coche documentos y archivos guardados en diversos aparatos. Estiman que Martin robó por “más de 1.000 dólares” de equipamiento perteneciente al gobierno norteamericano, agregó el ministerio de Justicia.

Fuente: Le Figaro por Etienne Jacob publicado el 06/10/2016



États-Unis: un sous-traitant de la NSA arrêté pour vol de données «top secrètes»

Harold Thomas Martin aurait piraté des données hautement confidentielles. Il travaillait pour Booz Allen Hamilton, la même entreprise qu'Edward Snowden, qui a révélé le vaste programme de surveillance de l'Agence nationale de la sécurité américaine en 2013.

Il pourrait s'agir d'un Snowden 2.0. Le ministère de la Justice américain a annoncé mercredi l'arrestation d'un homme soupçonné d'avoir volé des données classées «top secret» de l'Agence nationale de la sécurité américaine (NSA). L'information avait été révélée quelques heures plus tôt par le New York Times. C'est la deuxième fois en trois ans qu'un «insider» réussit à voler des données de la NSA. En 2013, Edward Snowden avait révélé le vaste programme de surveillance de l'agence.
Selon le Département de la Justice, l'homme arrêté, Harold Thomas Martin III, est âgé de 51 ans. Il était un sous-traitant de la NSA, et employé par Booz Allen Hamilton. Ce grand groupe privé américain fournit de nombreux sous-traitants aux agences américaines du renseignement. Edward Snowden travaillait pour la même firme en 2013 avant ses révélations sur la NSA. «Lorsque nous avons appris l'arrestation de notre employé, nous avons immédiatement joint les autorités fédérales pour proposer notre totale coopération, et nous avons licencié» le sous-traitant, a confirmé Craig Veith, vice-président de Booz Allen Hamilton.

Des codes ultrasecrets

D'après le Département de la Justice dans un communiqué, Martin a été interpellé secrètement par le FBI le 27 août 2016 dans sa résidence de Glen Burnie (Maryland), au nord-est de Washington. Six documents ont été subtilisés par l'individu et découverts par les enquêteurs. «Ces documents ont été élaborés via des sources et moyens gouvernementaux sensibles, cruciaux dans le cadre de nombreux dossiers de sécurité nationale.» Reste pour le FBI à déterminer si l'individu a simplement volé ou alors divulgué ces données.
Selon le New York Times, Martin est «soupçonné d'avoir pris les 'codes source' très secrets développés par la NSA pour s'introduire dans les systèmes informatiques d'adversaires comme la Russie, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord». Les motivations du suspect ne sont pas encore établies. «Nous avons du mal à le cerner», a expliqué l'une des sources du quotidien. Il est possible que M. Martin ait agi avant les révélations d'Edward Snowden à la mi-2013, selon le journal américain. Dans un communiqué, les avocats de Harold Thomas Martin, affirment qu'«il n'y a pas de preuves qu'il ait tenté de trahir son pays».
Pour l'heure, Harold Thomas Martin est poursuivi pour détention de matériels secrets et vol au détriment du gouvernement, a indiqué le ministère de la Justice américain. Il encourt respectivement un an et dix ans de prison pour ces faits, selon la même source. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui et dans sa voiture des documents et des fichiers stockés sur divers appareils. Ils estiment que Martin a volé pour «plus de 1.000 dollars» d'équipement appartenant au gouvernement américain, a ajouté le ministère de la Justice.

Le Figaro par Etienne Jacob publié le 06/10/2016