Estados Unidos: un subcontratista
de la NSA detenido por robo de datos “top secret”
Harold Thomas Martin habría
pirateado datos altamente confidenciales. Trabajaba para la firma Booz Allen
Hamilton, la misma empresa que Edward Snowden, que reveló el vasto programa de
vigilancia de la Agencia nacional de seguridad norteamericana en 2013.
Podría tratarse de un
Snowden 2.0. El ministerio de Justicia norteamericano anunció el miércoles el
arresto de un hombre sospechado de haber robado datos clasificados “top secret”
de la Agencia nacional de seguridad norteamericana (NSA). La información había
sido revelada algunas horas antes por el New York Times. Es la segunda vez en
tres años que un “insider” consigue robar datos de la NSA. En 2013, Edward
Snowden había revelado el vasto programa de vigilancia de la agencia.
Según el Departamento de
Justicia, el hombre arrestado, Harold Thomas Martin III, tiene 51 años. Era
subcontratista de la NSA, y empleado por Booz Allen Hamilton. Este gran grupo
privado norteamericano provee numerosos subcontratistas a las agencias
norteamericanas de inteligencia. Edward Snowden trabajaba para la misma firma
en 2013 antes de sus revelaciones sobre la NSA. “Cuando tomamos conocimiento
del arresto de nuestro empleado, inmediatamente nos reunimos con las
autoridades federales para brindar nuestra total cooperación, y licenciamos” al
subcontratista, confirmó Craig Veith, vice-presidente de Booz Allen Hamilton.
Códigos ultrasecretos
Según dijo el Departamento
de Justicia en un comunicado, Martin fue detenido secretamente por el FBI el 27
de agosto de 2016 en su residencia de Glen Burnie (Maryland), al nordeste de
Washington. Seis documentos fueron sustraídos por el individuo y descubiertos
por los investigadores. “Estos documentos fueron elaborados a través de fuentes
y medios gubernamentales sensibles, cruciales en el marco de numerosos expedientes
de seguridad nacional”. Resta determinar para el FBI si el individuo simplemente
robó o en tal caso divulgó esos datos.
Según el New York Times,
Martin está “sospechado de haber tomado los “código fuente” muy secretos
desarrollados por la NSA para introducirse en los sistemas informáticos de adversarios
como Rusia, China, Irán y Corea del Norte”. Las motivaciones del sospechoso aún
no fueron establecidas. “Es difícil de entender para nosotros”, explicó una de
las fuentes del diario. Es posible que Harold Martin haya actuado antes de las
revelaciones de Edward Snowden a mediados de 2013, según el diario norteamericano.
En un comunicado, los abogados de Harold Thomas Martin, afirman que “no hay
pruebas de que él haya intentado traicionar a su país”.
Por el momento, Harold
Thomas Martin es perseguido por posesión de materiales secretos y robo en
detrimento del gobierno, indicó el ministerio de Justicia norteamericano. Se
expone a entre uno y diez años de cárcel por estos hechos, según la misma
fuente. Los investigadores encontraron en su casa y en su coche documentos y
archivos guardados en diversos aparatos. Estiman que Martin robó por “más de
1.000 dólares” de equipamiento perteneciente al gobierno norteamericano, agregó
el ministerio de Justicia.
Fuente: Le Figaro por
Etienne Jacob publicado el 06/10/2016
États-Unis: un
sous-traitant de la NSA arrêté pour vol de données «top secrètes»
Harold Thomas Martin
aurait piraté des données hautement confidentielles. Il travaillait pour Booz
Allen Hamilton, la même entreprise qu'Edward Snowden, qui a révélé le vaste
programme de surveillance de l'Agence nationale de la sécurité américaine en
2013.
Il pourrait s'agir d'un
Snowden 2.0. Le ministère de la Justice américain a annoncé mercredi
l'arrestation d'un homme soupçonné d'avoir volé des données classées «top
secret» de l'Agence nationale de la sécurité américaine (NSA). L'information
avait été révélée quelques heures plus tôt par le New York Times. C'est la
deuxième fois en trois ans qu'un «insider» réussit à voler des données de la
NSA. En 2013, Edward Snowden avait révélé le vaste programme de surveillance de
l'agence.
Selon le Département de la
Justice, l'homme arrêté, Harold Thomas Martin III, est âgé de 51 ans. Il était
un sous-traitant de la NSA, et employé par Booz Allen Hamilton. Ce grand groupe
privé américain fournit de nombreux sous-traitants aux agences américaines du
renseignement. Edward Snowden travaillait pour la même firme en 2013 avant ses
révélations sur la NSA. «Lorsque nous avons appris l'arrestation de notre
employé, nous avons immédiatement joint les autorités fédérales pour proposer
notre totale coopération, et nous avons licencié» le sous-traitant, a confirmé
Craig Veith, vice-président de Booz Allen Hamilton.
Des codes ultrasecrets
D'après le Département de
la Justice dans un communiqué, Martin a été interpellé secrètement par le FBI
le 27 août 2016 dans sa résidence de Glen Burnie (Maryland), au nord-est de
Washington. Six documents ont été subtilisés par l'individu et découverts par
les enquêteurs. «Ces documents ont été élaborés via des sources et moyens
gouvernementaux sensibles, cruciaux dans le cadre de nombreux dossiers de
sécurité nationale.» Reste pour le FBI à déterminer si l'individu a simplement
volé ou alors divulgué ces données.
Selon le New York Times,
Martin est «soupçonné d'avoir pris les 'codes source' très secrets développés
par la NSA pour s'introduire dans les systèmes informatiques d'adversaires
comme la Russie, la Chine, l'Iran et la Corée du Nord». Les motivations du
suspect ne sont pas encore établies. «Nous avons du mal à le cerner», a
expliqué l'une des sources du quotidien. Il est possible que M. Martin ait agi
avant les révélations d'Edward Snowden à la mi-2013, selon le journal
américain. Dans un communiqué, les avocats de Harold Thomas Martin, affirment
qu'«il n'y a pas de preuves qu'il ait tenté de trahir son pays».
Pour l'heure, Harold
Thomas Martin est poursuivi pour détention de matériels secrets et vol au
détriment du gouvernement, a indiqué le ministère de la Justice américain. Il
encourt respectivement un an et dix ans de prison pour ces faits, selon la même
source. Les enquêteurs ont retrouvé chez lui et dans sa voiture des documents
et des fichiers stockés sur divers appareils. Ils estiment que Martin a volé
pour «plus de 1.000 dollars» d'équipement appartenant au gouvernement
américain, a ajouté le ministère de la Justice.
Le Figaro par
Etienne Jacob publié le 06/10/2016