Turquía desmiente haber develado el nombre de espías
israelíes a Irán.
Turquía habría vendido a Irán la identidad de espías israelíes
que operarían desde su territorio según un periodista norteamericano, pero esta
información fue inmediatamente desmentida el jueves por el ministro de Asuntos
exteriores turco, Ahmet Davutoglu, que denunció un campaña tendiente a
desacreditar a Turquía.
David Ignatius, periodista de investigación del periódico norteamericano
Washington Post afirmó el jueves que Turquía había develado, a iniciativa del
jefe de inteligencia turca, Hakan Fidan, a los servicios de inteligencia iraníes
las identidades de al menos 10 Iraníes que se ponían en contacto con los
oficiales del Mossad en Turquía.
Según esta información, la inteligencia israelí dirigiría
aparentemente una parte de su red de espionaje en Irán, a partir de Turquía,
gracias a su frontera común con Irán.
El episodio revelado por el Washington Post dataría de
principios de 2012.
“Las alegaciones contra Hakan Fidan no tienen ningún
fundamento”, declaró a la prensa en Konya (centro) el jefe de la diplomacia
turca, Ahmet Davutoglu, citado por la agencia de prensa Dogan.
“Esta información falsa muestra como Fidan hace su trabajo
con excelencia”, dijo, denunciando una información “calumniosa”' que pretendía
mancillar “la respetabilidad” de Turquía.
“Hakan Fidan y otros agentes de seguridad sólo rinden
cuentas al gobierno turco y al Parlamento” turco, aseveró Davutoglu.
Fidan es un cercano consejero desde hace años del primer
ministro islamista-conservador turco Recep Tayyip Erdogan.
Turquía e Israel eran en otros tiempos aliados regionales
pero un ataque de comandos israelíes en 2010 contra el buque insignia turco de
una flotilla humanitaria que pretendía romper el bloqueo impuesto a la franja
de Gaza, que le costó la vida a nueve turcos, perjudicó gravemente sus
relaciones.
Israel presento las excusas en mayo pasado pero la
normalización esperada todavía no se ha realizado.
Varios encuentros se han llevado a cabo desde mayo entre
responsables de los dos países sobre el monto de la indemnización a pagar a las
víctimas turcas, las negociaciones permanecen sin resultado.
Irán acusa desde hace tiempo a Israel de espionaje sobre su territorio
y le imputa la muerte de varios científicos especializados en el tema nuclear.
Israel y los países occidentales sospechan que Irán procurar
dotarse del arma atómica, lo que él niega.
Fuente: L’Orient-Le Jour y AFP 17/10/2013
David Ignatius
Selon cette information, les renseignements israéliens
dirigeaient apparemment une partie de leur réseau d'espionnage en Iran, à
partir de la Turquie ,
grâce à sa frontière commune avec l'Iran.
L'épisode révélé par le Washington Post daterait du début 2012.
"Les allégations concernant Hakan Fidan sont dénuées de tout fondement", a déclaré à la presse à Konya (centre) le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, cité par l'agence de presse Dogan.
"Cette information fausse montre combien M. Fidan fait son travail avec excellence", a-t-il dit en dénonçant une information "calomnieuse" visant à entacher "la respectabilité" dela Turquie.
"M. Fidan et les autres agents de sécurité n'ont des
comptes à rendre qu'au gouvernement turc et au Parlement" turc, a martelé
M. Davutoglu.
M. Fidan est un proche conseiller depuis des années du Premier ministre islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan.
La Turquie et
Israël étaient autrefois des alliés régionaux mais une attaque de commandos
israéliens en 2010 contre le navire amiral turc d'une flottille humanitaire
visant à briser le blocus imposé à la banque de Gaza, qui a coûté la vie à neuf
Turcs, a très gravement nui à leur relations.
Israël a présenté des excuses en mai dernier mais la normalisation attendue ne s'est toujours pas faite depuis.
Plusieurs rencontres ont été réalisées depuis mai entre responsables des deux pays sur le montant de l'indemnisation à verser aux victimes turcs, des négociations qui sont restées sans résultat.
L'Iran accuse depuis longtemps Israël d'espionnage sur son sol et lui impute les meurtres de plusieurs scientifiques spécialisés dans le nucléaire.
Israël et les pays occidentaux soupçonnent quant à eux l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qu'il nie.
L'épisode révélé par le Washington Post daterait du début 2012.
"Les allégations concernant Hakan Fidan sont dénuées de tout fondement", a déclaré à la presse à Konya (centre) le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, cité par l'agence de presse Dogan.
"Cette information fausse montre combien M. Fidan fait son travail avec excellence", a-t-il dit en dénonçant une information "calomnieuse" visant à entacher "la respectabilité" de
"M.
M. Fidan est un proche conseiller depuis des années du Premier ministre islamo-conservateur turc Recep Tayyip Erdogan.
Israël a présenté des excuses en mai dernier mais la normalisation attendue ne s'est toujours pas faite depuis.
Plusieurs rencontres ont été réalisées depuis mai entre responsables des deux pays sur le montant de l'indemnisation à verser aux victimes turcs, des négociations qui sont restées sans résultat.
L'Iran accuse depuis longtemps Israël d'espionnage sur son sol et lui impute les meurtres de plusieurs scientifiques spécialisés dans le nucléaire.
Israël et les pays occidentaux soupçonnent quant à eux l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique, ce qu'il nie.
L’Orient-Le
Jour et AFP 17/10/2013