Washington desmiente cualquier tensión con Arabia Saudita.
Las relaciones entre Estados Unidos y Arabia Saudita permanecen
fuertes, insistió el martes un responsable norteamericano, descartando las
informaciones de prensa que mencionaban el deseo de Riad de reducir su
cooperación en Siria con Washington.
A la pregunta de saber si Arabia Saudita había informado a
Estados Unidos de tal cambio de política, este responsable aseguró: “Que yo
sepa, este mensaje no ha sido enviado al departamento de Estado por los sauditas”.
Según el Wall Street Journal, el jefe de la inteligencia
saudita, el príncipe Bandar ben sultán al-Saud, declaró a diplomáticos europeos
que Riad reduciría su cooperación con Estados Unidos para armar y entrenar a
los rebeldes sirios.
Ya el viernes, Arabia Saudita había anunciado su intención
de negarse a ocupar un asiento en el Consejo de Seguridad de la ONU , al día siguiente de su
primera elección para esta instancia, un acto sin precedentes que pretendía
protestar contra “la impotencia” del Consejo, en particular frente al drama
sirio. El lunes, no obstante, la
ONU no había recibido aún la notificación de esta negativa.
“Se trataba de un llamado de atención a Estados Unidos, y no
a la ONU ”,
declaró el príncipe Bandar a estos diplomáticos, según el WSJ, que asegura que
los sauditas reprochan muy particularmente a su aliado norteamericano el no
haber procedido a efectuar ataques contra el arsenal químico de Bachar
al-Assad.
El reino de mayoría sunnita asiste también con
circunspección a un ligero recalentamiento de las relaciones entre Estados
Unidos y el Irán chiíta.
“Nuestra relación y nuestra colaboración con los sauditas
son fuertes. Concedemos mucha importancia a sus iniciativas en un gran número
de cuestiones”, insistió el martes Marie Harf, portavoz del Departamento de
Estado. “Trabajamos juntos en problemas importantes y compartimos los mismos
objetivos, como darle un término a la guerra en Siria, reinstalar un gobierno
democrático en Egipto o impedir a Irán adquirir el arma nuclear”.
“La cuestión de saber cómo alcanzar estos objetivos es
justamente lo que estudiamos en este momento con los sauditas y todos nuestros socios
internacionales”, añadió ella.
La portavoz también recordó que el secretario de Estado John
Kerry se había encontrado con su homólogo saudita durante dos horas el lunes en
París, un encuentro calificado de “productivo” por Marie Harf. Durante este
encuentro, John Kerry exhortó a Arabia Saudita para que acepte ocupar un asiento
en el Consejo de Seguridad de la
ONU.
Fuente: L’Orient-Le Jour y AFP 23/10/2013
Washington
dément toute tension avec l'Arabie saoudite.
Les relations entre les Etats-Unis et l'Arabie saoudite
restent fortes, a insisté mardi un responsable américain, écartant des
informations de presse évoquant le souhait de Riyad de réduire sa coopération
en Syrie avec Washington.
A la question de savoir si l'Arabie saoudite avait informé
les Etats-Unis d'un tel changement de politique, ce responsable a assuré:
"A ma connaissance, ce message n'a pas été envoyé au département d'Etat
par les Saoudiens".
Selon le Wall Street Journal, le chef des renseignements
saoudiens, le prince Bandar ben Sultan al-Saoud, a déclaré à des diplomates
européens que Riyad réduirait sa coopération avec les Etats-Unis pour armer et
entraîner des rebelles syriens.
Vendredi déjà, l'Arabie saoudite avait annoncé son intention
de refuser de siéger au Conseil de sécurité de l'ONU, au lendemain de sa
première élection à cette instance, un acte sans précédent visant à protester
contre "l'impuissance" du Conseil, en particulier face au drame
syrien. Lundi, l'ONU n'avait
toutefois toujours pas reçu de notification de ce refus.
"Il
s'agissait d'un message à l'attention des Etats-Unis, et non pas de
l'ONU", a déclaré le prince Bandar à ces diplomates, selon le WSJ, qui
assure que les Saoudiens reprochent tout particulièrement à leur allié
américain de ne pas avoir procédé à des frappes contre l'arsenal chimique de
Bachar al-Assad.
Le royaume
à majorité sunnite assiste aussi avec circonspection au léger réchauffement des
relations entre les Etats-Unis et l'Iran chiite.
"Notre
relation et notre partenariat avec les Saoudiens sont forts. Nous accordons
beaucoup d'importance à leurs initiatives dans un grand nombre de
domaines", a insisté mardi Marie Harf, porte-parole de département d'Etat.
"Nous travaillons ensemble sur des problèmes importants et nous
partageons les mêmes objectifs, que ce soit de mettre un terme à la guerre en
Syrie, de revenir à un gouvernement démocratique en Egypte ou d'empêcher l'Iran
d'acquérir l'arme nucléaire".
"La question de savoir comment atteindre ces objectifs
est justement celle que nous étudions en ce moment avec les Saoudiens et tous
nos partenaires internationaux", a-t-elle ajouté.
La porte-parole a également rappelé que le secrétaire d'Etat
John Kerry avait rencontré son homologue saoudien pendant deux heures lundi à
Paris, un rendez-vous qualifié de "productif" par Marie Harf. Durant
cette rencontre, John Kerry a exhorté l'Arabie saoudite à accepter de siéger au
Conseil de sécurité de l'ONU.
L’Orient-Le
Jour et AFP 23/10/2013