París prepara su intervención en República Centroafricana.
Laurent Fabius, el jefe de la diplomacia francesa, anunció
un incremento de las tropas desplegadas en Bangui de aquí a fin de año.
La intervención militar francesa en República Centroafricana
será pronto. Después de la operación "Serval" en Mali, París se
prepara a actuar en la RCA.
Los 410 soldados franceses basados en el aeropuerto de Bangui
serán reforzados “de aquí a fin de año” anunció Laurent Fabius, de visita en la
capital centroafricana.” Se trata de reconstruir un país” afirmó el ministro de
Asuntos Exteriores.
Desde que los rebeldes del Séléka sacaron del poder al
presidente François Bozizé en marzo, la República Centroafricana
se hunde cada día un poco más en el caos. Bandas armadas descontroladas hacen
reinar el terror. La crisis humanitaria se agrava. Sacando provecho del vacío
creado por el hundimiento político del país, los grupos armados fluyen de toda
la región, agravando la anarquía en República Centroafricana. Entre ellos, los
jihadistas perseguidos del norte de Mali por los soldados franceses en
primavera, que han encontrado refugio en este estado fallido. Orgullosa del éxito
de la operación "Serval", Francia no puede tomar el riesgo de ver
esta otra antigua colonia transformarse en una guarida para los movimientos
terroristas. El 24 de septiembre, François Hollande lanzó un “grito de alarma”
sobre el asunto.
Se espera una segunda resolución.
Oficialmente, se trata, como en Mali, de apoyar a los
contingentes africanos de la
MISCA , la
Misión internacional de apoyo a la República Centroafricana ,
que cuenta actualmente con 1.400 hombres y que podría transformarse de aquí a
fin de año en una operación de paz. Una primera resolución del Consejo de
Seguridad de la ONU
fue adoptada la semana pasada por iniciativa de Francia. Una segunda debería
permitir, de aquí a un mes, dar luz verde a una intervención panafricana
apoyada por los franceses, destinada a ayudar al gobierno de transición de la República Centroafricana
a restablecer el orden en el país y disolver al Séléka.
Como en Mali, donde las tropas africanas, no siempre
aguerridas, tardaron mucho tiempo en instalarse, los soldados franceses sin
embargo deberán nuevamente posicionarse en la primera línea. Su número podría
ser llevado hasta 1.200 hombres. Pero la misión será más corta y más fácil que
en Mali. La cuestión del financiamiento de la intervención por el contrario aún
no ha sido reglamentada.
Fuente: Le Figaro por Isabelle Lasserre publicado el
14/10/2013
Paris prépare son intervention en République centrafricaine.
Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a
annoncé une augmentation des troupes déployées à Bangui d'ici à la fin de
l'année.
L'intervention militaire française en République
centrafricaine est pour bientôt. Après l'opération «Serval» au Mali, Paris se
prépare à agir en RCA. Les 410 soldats français basés à l'aéroport de Bangui
seront renforcés «d'ici à la fin de l'année» a annoncé Laurent Fabius, en
visite dans la capitale centrafricaine. «Il s'agit de reconstruire un pays» a
affirmé le ministre des Affaires étrangères.
Depuis que les rebelles de la Séléka ont chassé du
pouvoir le président François Bozizé en mars, la République
centrafricaine s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos. Des bandes
armées incontrôlées font régner la terreur. La crise humanitaire s'aggrave.
Profitant du vide créé par l'effondrement politique du pays, les groupes armés
affluent de toute la région, aggravant l'anarchie en République centrafricaine.
Parmi eux, des djihadistes chassés du nord du Mali par les soldats français au
printemps et qui ont trouvé refuge dans ce pays failli. Fière du succès de
l'opération «Serval», la France
ne peut pas prendre le risque de voir cette autre ancienne colonie devenir à
son tour un repaire pour mouvements terroristes. Le 24 septembre, François
Hollande a lancé un «cri d'alarme» sur le sujet.
Une seconde résolution attendue
Officiellement, il s'agit, comme au Mali, d'appuyer les
contingents africains de la
Misca , la
Mission internationale de soutien à la Centrafrique , qui
compte aujourd'hui 1400 hommes et qui pourrait se transformer d'ici à la fin de
l'année en une opération de paix. Une première résolution du Conseil de
sécurité de l'ONU a été adoptée la semaine dernière à l'initiative de la France. Une seconde
devrait permettre, d'ici un mois, de donner le feu vert à une intervention
panafricaine appuyée par les Français, destinée à aider le gouvernement
transitoire de la
Centrafrique à rétablir l'ordre dans le pays et à dissoudre la Séléka.
Comme au Mali, où les troupes africaines, pas toujours
aguerries, avaient mis longtemps à se mettre en place, les soldats français
devraient cependant une nouvelle fois se retrouver en première ligne. Leur
nombre pourrait être porté jusqu'à 1200 hommes. Mais la mission sera plus
courte et plus facile qu'au Mali. La question du financement de l'intervention
n'a en revanche pas encore été réglée.
Le Figaro par Isabelle Lasserre publié le 14/10/2013