lunes, 14 de octubre de 2013

El deterioro diario de la situación en República Centroafricana acelera resoluciones de la ONU para una intervención militar.


París prepara su intervención en República Centroafricana.

Laurent Fabius, el jefe de la diplomacia francesa, anunció un incremento de las tropas desplegadas en Bangui de aquí a fin de año.

La intervención militar francesa en República Centroafricana será pronto. Después de la operación "Serval" en Mali, París se prepara a actuar en la RCA. Los 410 soldados franceses basados en el aeropuerto de Bangui serán reforzados “de aquí a fin de año” anunció Laurent Fabius, de visita en la capital centroafricana.” Se trata de reconstruir un país” afirmó el ministro de Asuntos Exteriores.
Desde que los rebeldes del Séléka sacaron del poder al presidente François Bozizé en marzo, la República Centroafricana se hunde cada día un poco más en el caos. Bandas armadas descontroladas hacen reinar el terror. La crisis humanitaria se agrava. Sacando provecho del vacío creado por el hundimiento político del país, los grupos armados fluyen de toda la región, agravando la anarquía en República Centroafricana. Entre ellos, los jihadistas perseguidos del norte de Mali por los soldados franceses en primavera, que han encontrado refugio en este estado fallido. Orgullosa del éxito de la operación "Serval", Francia no puede tomar el riesgo de ver esta otra antigua colonia transformarse en una guarida para los movimientos terroristas. El 24 de septiembre, François Hollande lanzó un “grito de alarma” sobre el asunto.

Se espera una segunda resolución.

Oficialmente, se trata, como en Mali, de apoyar a los contingentes africanos de la MISCA, la Misión internacional de apoyo a la República Centroafricana, que cuenta actualmente con 1.400 hombres y que podría transformarse de aquí a fin de año en una operación de paz. Una primera resolución del Consejo de Seguridad de la ONU fue adoptada la semana pasada por iniciativa de Francia. Una segunda debería permitir, de aquí a un mes, dar luz verde a una intervención panafricana apoyada por los franceses, destinada a ayudar al gobierno de transición de la República Centroafricana a restablecer el orden en el país y disolver al Séléka.
Como en Mali, donde las tropas africanas, no siempre aguerridas, tardaron mucho tiempo en instalarse, los soldados franceses sin embargo deberán nuevamente posicionarse en la primera línea. Su número podría ser llevado hasta 1.200 hombres. Pero la misión será más corta y más fácil que en Mali. La cuestión del financiamiento de la intervención por el contrario aún no ha sido reglamentada.

Fuente: Le Figaro por Isabelle Lasserre publicado el 14/10/2013



Paris prépare son intervention en République centrafricaine.

Laurent Fabius, le chef de la diplomatie française, a annoncé une augmentation des troupes déployées à Bangui d'ici à la fin de l'année.

L'intervention militaire française en République centrafricaine est pour bientôt. Après l'opération «Serval» au Mali, Paris se prépare à agir en RCA. Les 410 soldats français basés à l'aéroport de Bangui seront renforcés «d'ici à la fin de l'année» a annoncé Laurent Fabius, en visite dans la capitale centrafricaine. «Il s'agit de reconstruire un pays» a affirmé le ministre des Affaires étrangères.
Depuis que les rebelles de la Séléka ont chassé du pouvoir le président François Bozizé en mars, la République centrafricaine s'enfonce chaque jour un peu plus dans le chaos. Des bandes armées incontrôlées font régner la terreur. La crise humanitaire s'aggrave. Profitant du vide créé par l'effondrement politique du pays, les groupes armés affluent de toute la région, aggravant l'anarchie en République centrafricaine. Parmi eux, des djihadistes chassés du nord du Mali par les soldats français au printemps et qui ont trouvé refuge dans ce pays failli. Fière du succès de l'opération «Serval», la France ne peut pas prendre le risque de voir cette autre ancienne colonie devenir à son tour un repaire pour mouvements terroristes. Le 24 septembre, François Hollande a lancé un «cri d'alarme» sur le sujet.

Une seconde résolution attendue

Officiellement, il s'agit, comme au Mali, d'appuyer les contingents africains de la Misca, la Mission internationale de soutien à la Centrafrique, qui compte aujourd'hui 1400 hommes et qui pourrait se transformer d'ici à la fin de l'année en une opération de paix. Une première résolution du Conseil de sécurité de l'ONU a été adoptée la semaine dernière à l'initiative de la France. Une seconde devrait permettre, d'ici un mois, de donner le feu vert à une intervention panafricaine appuyée par les Français, destinée à aider le gouvernement transitoire de la Centrafrique à rétablir l'ordre dans le pays et à dissoudre la Séléka.
Comme au Mali, où les troupes africaines, pas toujours aguerries, avaient mis longtemps à se mettre en place, les soldats français devraient cependant une nouvelle fois se retrouver en première ligne. Leur nombre pourrait être porté jusqu'à 1200 hommes. Mais la mission sera plus courte et plus facile qu'au Mali. La question du financement de l'intervention n'a en revanche pas encore été réglée.

Le Figaro par Isabelle Lasserre publié le 14/10/2013