miércoles, 30 de enero de 2013
La oposición siria busca en Europa traccionar a Rusia para conseguir la partida de al-Assad y plantear un nuevo escenario.
Reunión de los miembros de la oposición siria en Ginebra.
Una reunión de “diferentes miembros” de la oposición siria se realizó el lunes y el martes en Ginebra, señaló a la AFP una fuente diplomática rusa.
La reunión fue organizada en un hotel cerca del aeropuerto, precisó esta fuente sin proporcionar otros detalles.
Interrogado sobre el hecho de saber si estos grupos serían tolerados por el gobierno de Damasco, la fuente precisó que no sabría identificar “cual de ellos sería tolerado”.
La fuente recordó que el viceministro ruso de Asuntos Exteriores Mikhail Bogdanov durante su última visita a Ginebra, el 11 de enero, se encontró con el subsecretario de Estado norteamericano William Burns y el emisario de las Naciones Unidas y de la Liga Árabe Lakhdar Brahimi, manteniendo también un intercambio con el disidente cristiano-sirio Michel Kilo, presentador del Foro democrático.
Según un comunicado del Comité de coordinación para el cambio nacional y democrático (CCCND), los participantes en la reunión de Ginebra afirman trabajar para “conseguir un apoyo árabe e internacional a las demandas legítimas del pueblo sirio, que son la salida del régimen dictatorial y el establecimiento de un Estado civil y democrático”.
Ellos consideran, según el comunicado, que el acuerdo de Ginebra (del 30 de junio de 2012) “constituye una base aplicable” para alcanzar este objetivo y pidieron que se produzca una nueva reunión “Ginebra II” con los principales países intervinientes en el tema sirio “para que tenga en cuenta el desarrollo de los hechos sobre el terreno (desde el 30 de junio de 2012) y para la implementación de mecanismos de aplicación exigibles endosados por el Consejo de Seguridad”.
El comunicado del 30 de junio de 2012, adoptado en Ginebra por los ministros de Asuntos Exteriores de los principales países preocupados por el futuro de Siria, fruto de agrias negociaciones con el ministro ruso Sergei Lavrov, preveía particularmente la implementación de un proceso de transición política pero no decía nada en cuanto al devenir del presidente Bachar al-Assad. Este comunicado permanece como la piedra angular de la posición de Rusia.
El CCCND, dirigido por Hassan Abdel Azim, está basado en Siria y es tolerado por el régimen. Reagrupa partidos nacionalistas árabes, kurdos, socialistas y marxistas. El opositor basado en Francia Haitham Manaa, presente en la reunión de Ginebra, es una figura destacada. El grupo, cercano a Rusia, rechaza cualquier idea de intervención militar extranjera en Siria. Un intento de aproximación con el CNS (Consejo nacional sirio) resultó un fracaso.
Fuente: L´Orient-Le jour y AFP 29 de enero de 2013
Réunion à Genève de membres de l'opposition syrienne.
Une réunion de "différents membres" de l'opposition syrienne s'est tenue lundi et mardi à Genève, a indiqué à l'AFP une source diplomatique russe.
La réunion a été organisée dans un hôtel près de l'aéroport, a précisé cette source sans fournir d'autres détails.
Interrogé sur le fait de savoir si ces groupes seraient tolérés par le gouvernement de Damas, la source a précisé qu'on ne saurait "identifier ainsi certains d'entre eux".
Elle a rappelé que le vice-ministre russe des Affaires Etrangères Mikhail Bogdanov avait lors de sa dernière visite à Genève, le 11 janvier, pour y rencontrer le secrétaire d'Etat adjoint américain William Burns et l'émissaire des Nations Unies et de la Ligue Arabe Lakhdar Brahimi, également eu un échange avec le dissident chrétien-syrien Michel Kilo, animateur du Forum démocratique.
Selon un communiqué du Comité de coordination pour le changement national et démocratique (CCCND), les participants à la réunion de Genève affirment oeuvrer pour "mobiliser un soutien arabe et international aux demandes légitimes du peuple syrien qui sont le départ du régime dictatorial et l'établissement d'un Etat civil et démocratique".
Ils estiment, selon le communiqué, que l'accord de Genève (du 30 juin 2012) "constitue une base applicable" pour atteindre cet objectif et ont appelé à la tenue d'une nouvelle réunion "Genève II" des principaux pays concernés par le dossier syrien "pour qu'il soit tenu compte des développement survenus sur le terrain (depuis le 30 juin 2012) et pour la mise en place de mécanismes d'application contraignants endossés par le Conseil de sécurité".
Le communiqué du 30 juin 2012, adopté à Genève par les ministres des Affaires étrangères des principaux pays concernés par l'avenir de la Syrie, fruit d'âpres négociations avec le ministre russe Sergei Lavrov, prévoyait notamment la mise en place d'un processus de transition politique mais ne disait rien quant au devenir du président Bachar al-Assad. Ce communiqué reste la pierre angulaire de la position de la Russie.
Le CCCND, dirigé par Hassan Abdel Azim, est basé en Syrie et est toléré par le régime. Il regroupe des partis nationalistes arabes, kurdes, socialistes et marxistes. L'opposant basé en France Haitham Manaa, présent à la réunion de Genève, y est une figure de proue. Le groupe, proche de la Russie, refuse toute idée d'intervention militaire étrangère en Syrie. Une tentative de rapprochement avec le CNS (Conseil national syrien) s'est soldée par un échec.
L´Orient -Le jour et AFP 29 janvier 2013