viernes, 1 de febrero de 2013
Internacionalización del conflicto sirio: la aviación israelí violó el espacio aéreo libanés para atacar un presunto cargamento para el Hezbollah.
¿Un convoy de armas destinadas al Hezbollah alcanzado por un raid israelí en Siria?
Para las autoridades israelíes, los acontecimientos en curso en Siria, donde una rebelión armada enfrenta al régimen de Bachar el-Assad, son de tal naturaleza que importan a la seguridad de Israel. El 23 de enero pasado, el primer ministro del Estado hebreo, Benjamin Netanyahu, había presidido una reunión de un restringido gabinete para tratar esta cuestión.
Y, cuatro días más tarde, previno “contra las importantes amenazas a la seguridad que están dirigidas contra Israel”, citando particularmente a Irán y su programa nuclear pero sobre todo a Siria, que dispone de un importante arsenal químico. Para Tel-Aviv, es inaceptable que esto último pueda caer en manos del Hezbollah libanés, aliado cercano de Damasco, ni en la de los combatientes próximo a al-Qaeda o a los medios salafistas.
Pero sin llegar hasta eventuales transferencias de armadas químicas, la milicia chiíta podría recibir cohetes o misiles antiaéreos o balísticos en cantidad.
El 27 de enero, el ejército israelí desplegó las baterías del sistema Iron Dome al norte del país. Este dispositivo, que mostró su eficacia durante la operación reciente “Pilar de Defensa”, realizada en Gaza por el Tzahal, permite interceptar tanto cohetes como obuses de mortero aunque no representen una amenaza. Al mismo tiempo, puntos de control han sido establecidos en la frontera entre Israel y Líbano y una intensa actividad aérea ha sido comprobada del lado del País del Cedro.
Por otra parte, en el curso del día 29 de enero, el ejército libanés indicó que 16 aviones israelíes habían sobrevolado su territorio en tres olas, “violando la soberanía” del país y la “resolución 1701” del Consejo de Seguridad de las Naciones Unidas.
Según ese comunicado del ejército libanés, “ocho aviones de combate israelíes sobrevolaron varias regiones libanesas a partir de las 0930 (0730 GMT) y el último dejó el espacio aéreo libanés a las 1630″ y “cuatro aviones de guerra israelíes sobrevolaron varias regiones del Líbano de 1630 a 2105 después de haber ingresado en el espacio aéreo libanés por encima de la localidad de Remech” Finalmente, otros cuatro aparatos fueron señalados “entre las 2105 y las 0200”.
La cuestión es saber el por qué de estos movimientos. Según la AFP, fuentes de inteligencia confiaron que la aviación israelí había atacado, en el curso de la noche del 29 al 30 de enero, un convoy que transportaba armas procedentes de Siria hacia la frontera libanesa. En cambio, se ignora donde se efectuó precisamente este ataque. Una de ellas precisó que el convoy “acababa de cruzar la frontera siria” cuando fue destruido. Esto último fue desmentido por el general Hassan Ayoub, portavoz del ejército libanés interrogado por el diario L’Orient-Le Jour. “Si efectivamente ocurrió un raid, fue entonces de lado sirio de la frontera”, afirmó.
En cuanto a saber que transportaba el convoy, todavía es un misterio. Aunque nada es imposible, sin embargo es improbable que se trate de armas químicas, debido a los riesgos de dispersión.
Fuente: OPEX 360 por Laurent Lagneau 31 de enero de 2013
Un convoi d’armes destinées au Hezbollah frappé par un raid israélien en Syrie?
Pour les autorités israéliennes, les évènements en cours en Syrie, où une rébellion armée conteste le régime de Bachar el-Assad, sont de nature à porter à atteinte à la sécurité d’Israël. Le 23 janvier dernier, le Premier ministre de l’Etat hébreu, Benyamin Netanyahou avait d’ailleurs présidé une réunion du cabinet restreint pour évoquer cette question.
Et, 4 jours plus tard, il a prévenu contre “les importantes menaces sécuritaires qui visent Israël”, en citant notamment l’Iran et son programme nucléaire mais et surtout la Syrie, qui dispose d’un important arsenal chimique. Pour Tel-Aviv, il n’est pas acceptable que ce dernier puisse tomber aux mains du Hezbollah libanais, proche allié de Damas, ni dans celles de combattants proche d’al-Qaïda ou des milieux salafistes. Mais sans aller jusqu’à d’éventuels transferts d’armes chimiques, la milice chiite pourrait recevoir des roquettes ou des missiles anti-aériens ou balistiques en nombre.
Le 27 janvier, l’armée israélienne aurait ainsi déployer des batteries du système Iron Dome dans le nord du pays. Ce dispositif, qui a montré son efficacité lors de la récente opération “Pilier de Défense”, menée à Gaza par Tsahal, permet d’intercepter des roquettes ainsi que des obus de mortier si jamais ils présentent une menace. Dans le même temps, des points de contrôle ont été établis à la frontière entre Israël et le Liban et une intense activité aérienne a été constatée du côté du Pays du Cèdre.
D’ailleurs, au cours de la journée du 29 janvier, l’armée libanaise a indiqué que 16 avions israéliens avaient survolé son territoire en trois vagues, “en violation de la souverainté” du pays et de la “résolution 1701″ du Conseil de sécurité des Nations unies.
Selon ce communiqué de l’armée libanaise, “huit avions de combat israéliens ont survolé plusieurs régions libanaises à partir de 9 h 30 (7 h 30 GMT) (…) et le dernier a quitté l’espace aérien libanais à 16 h 30″ et “quatre avions de guerre israéliens ont survolé plusieurs régions du Liban de 16 h 30 à 21 h 5 après être entrés dans l’espace aérien libanais au-dessus de la localité de Remech.” Enfin, quatre autres appareils ont été signalés de “21 h 5 à 2 heures.”
La question est de savoir le pourquoi du comment de ces mouvements. D’après l’AFP, des sources sécuritaires ont confié que l’aviation israélienne avait attaqué, au cours de la nuit du 29 au 30 janvier, un convoi transportant des armes en provenance de Syrie vers la frontière libanaise. En revanche, l’on ignore où a eu précisément lieu cette frappe.
L’une d’entre elles a précisé que le convoi “venait de franchir la frontière syrienne” quand il a été détruit. Ce qui a été démenti par le général Hassan Ayoub, le porte-parole de l’armée libanaise interrogé par le quotidien L’Orient-Le Jour. “Si un raid a effectivement eu lieu, c’est alors du côté syrien de la frontière”, a-t-il affirmé.
Quant à savoir ce que le convoi transportait, c’est encore un mystère. Même si rien n’est impossible, il est toutefois improbable que ce soit des armes chimiques en raison des risques de dispersion.
OPEX 360 par Laurent Lagneau 31 janvier 2013