República Centroafricana: la rebelión quiere negociar.
La coalición rebelde del Seleka suspende su ofensiva hacia Bangui y enviará una delegación a Libreville para participar en negociaciones de paz con el gobierno centroafricano, anunció su portavoz Eric Massi. “Confirmo que hemos decidido suspender la ofensiva en dirección a Bangui y enviaremos una delegación a Gabón con vistas a participar en las negociaciones de paz”, declaró Eric Massi, reafirmando la exigencia de una “partida del presidente François Bozizé”. Los rebeldes se encuentran a 160 kilómetros de Bangui.
Eric Massi también reafirmó la exigencia de los rebeldes de que el presidente centroafricano François Bozizé deje el poder y repitió que el Seleka no quiere tomar la capital Bangui. “Decimos que la partida del presidente Bozizé se mantiene para nosotros como una exigencia porque dudamos de su sinceridad”, declaró el portavoz. “La coalición Seleka está, a pesar de todo, por la paz, y siempre dijimos que no íbamos a entrar a Bangui” agregó.
La Seleka, que tomó las armas el 10 de diciembre para reclamar el respeto de varios acuerdos de paz firmados entre el gobierno y las rebeliones, conquistó en apenas unas semanas la parte mayor del país, hasta la ciudad de Sibut, a 160 kilómetros de Bangui. El comandante de la Fuerza multinacional de África central desplegada en la República Centroafricana, el general Jean-Félix Akaga, advirtió el miércoles a la rebelión que cualquier tentativa de tomar la ciudad de Damara, último cerrojo estratégico situado a 75 kilómetros de Bangui, sería considerada como “una declaración de guerra”.
El 22 de diciembre, los jefes de Estado de la comunidad económica de los Estados de África central reunidos en N' Djamena apelaron a una renegociación de los acuerdos de paz en Libreville.
Fuente: Le Figaro y AFP publicado el 02/01/2013
Centrafrique: la rébellion veut négocier.
La coalition rebelle du Séléka suspend son offensive vers Bangui et va envoyer une délégation à Libreville pour participer à des pourparlers de paix avec le gouvernement centrafricain, a annoncé son porte-parole Eric Massi. "Je confirme que nous avons décidé de suspendre l'offensive en direction de Bangui et nous allons envoyer une délégation au Gabon en vue de participer aux pourparlers de paix", a déclaré Eric Massi, réaffirmant l'exigence d'un "départ du président François Bozizé". Les rebelles se trouvent à 160 km de Bangui.
M. Massi a aussi réaffirmé l'exigence des rebelles que le président centrafricain François Bozizé quitte le pouvoir et a redit que le Séléka ne voulait pas prendre la capitale Bangui. "Nous disons que le départ du président Bozizé reste toujours pour nous une exigence parce que nous mettons en doute sa sincérité", a déclaré le porte-parole. "La coalition Séléka est quand même pour la paix, et on a toujours dit qu'on ne va pas rentrer dans Bangui" a-t-il ajouté.
Le Séléka, qui a pris les armes le 10 décembre pour réclamer le respect de plusieurs accords de paix signés entre le gouvernement et des rébellions, a conquis en à peine quelques semaines la majeure partie du pays, jusqu'à la ville de Sibut, à 160 kilomètres de Bangui. Le commandant de la Force multinationale d'Afrique centrale déployée en Centrafrique, le Général Jean-Félix Akaga, a averti mercredi la rébellion que toute tentative de prendre la ville de Damara, dernier verrou stratégique situé à 75 km de Bangui, serait considérée comme "une déclaration de guerre".
Le 22 décembre, les chefs d'Etat de la communauté économique des Etats d'Afrique centrale réunis à N'Djamena ont appelé à une renégociation des accords de paix à Libreville.
Le Figaro et AFP publié le 02/01/2013