Ofensiva israelí en Gaza: solidaridad en Washington, enojo en El Cairo.
Mientras el jefe de la Liga Árabe, Nabil al-Arabi, preparaba el miércoles una reunión de urgencia con los ministros de Asuntos Exteriores árabes, después de la serie de mortíferas incursiones aéreas israelíes contra la franja de Gaza, Washington reaccionó a la eliminación del jefe militar del Hamas, sosteniendo el derecho de Israel a “defenderse contra el terrorismo”.
Washington invoca "la legítima defensa"
Estados Unidos “vigila de cerca” la evolución de la situación en Gaza luego de la eliminación del jefe de operaciones militares de Hamas y sostienen el derecho de Israel a defenderse “contra el terrorismo”, declaró el miércoles un portavoz del Pentágono.
“Estamos al tanto, vigilamos la situación de cerca”, afirmó el teniente coronel Stephen Warren. “Somos solidarios con nuestro compañero israelí en su derecho a defenderse contra el terrorismo”, añadió. Un alto responsable de Defensa norteamericano por su parte indicó que “Estados Unidos respeta el derecho de Israel a la legítima defensa”. El consejero para la seguridad nacional del presidente norteamericano Barack Obama, Tom Donilon, se entrevistó el lunes con su homólogo israelí, Yaakov Amidror, en la Casa Blanca.
Los raids israelíes son condenados por El Cairo.
A nivel de las reacciones internacionales, Egipto, al contrario, exigió “la detención inmediata" de las incursiones aéreas israelíes contra la franja de Gaza, condenándolas y advirtiendo contra cualquier "escalada". El Cairo decidió llamar a su embajador y pedir al Ministerio de Asuntos Exteriores que convoque al embajador israelí a El Cairo, indicó el portavoz Yassir Ali, en una declaración retransmitida por la televisión estatal.
Por su parte, el Partido de la libertad y la justicia (PLJ), del que surge el presidente islamista Mohamed Morsi, previno que El Cairo “no permitirá más que los palestinos sean objeto de una agresión israelí como en el pasado”. Los raids del ejército israelí requieren “una acción árabe e internacional rápida para detener las masacres”, según este partido que es el brazo político de los Hermanos musulmanes.
Este movimiento, que mantiene lazos estrechos con Hamas, por su parte reclamó a la organización un “boicot económico” contra Israel.
Fuente: Le Parisien publicado el 14.11.2012
Offensive israélienne à Gaza: solidarité à Washington, colère au Caire.
Alors que le chef de la Ligue arabe, Nabil al-Arabi, préparait mercredi une réunion d'urgence des ministres des Affaires étrangères arabes après la série de raids aériens israéliens meurtriers contre la bande de Gaza, Washington a réagi à l'élimination du chef militaire du Hamas, soutenant le droit d'Israël à «se défendre contre le terrorisme».
Washington évoque «la légitime défense»
Les Etats-Unis «surveillent de près» l'évolution de la situation à Gaza après l'élimination du chef des opérations militaires du Hamas et soutiennent le droit d'Israël à se «défendre contre le terrorisme», a déclaré mercredi un porte-parole du Pentagone.
«Nous sommes au courant, nous surveillons la situation de près», a affirmé le lieutenant-colonel Stephen Warren. «Nous sommes solidaires de notre partenaire israélien dans son droit de se défendre contre le terrorisme», a-t-il ajouté. Un haut responsable américain de la Défense a de son côté indiqué que «les Etats-Unis respectent le droit d'Israël à la légitime défense». Le conseiller pour la sécurité nationale du président américain Barack Obama, Tom Donilon, s'était entretenu lundi avec son homologue israélien, Yaakov Amidror, à la Maison Blanche.
Les raids israéliens condamnés par Le Caire
Au rang des réactions internationales, l'Egypte a au contraire exigé l'«arrêt immédiat» des raids aériens israéliens contre la bande de Gaza qu'elle a condamnés, mettant en garde contre toute «escalade». Le Caire a décidé de rappeler son ambassadeur et demandé au ministère des Affaires étrangères de convoquer l'ambassadeur israélien au Caire, a indiqué le porte-parole Yassir Ali, dans une déclaration retransmise à la télévision d'Etat.
De son côté, le Parti de la liberté et de la justice (PLJ), dont est issu le président islamiste Mohamed Morsi, a prévenu que Le Caire ne «permettrait plus que les Palestiniens soient l'objet d'une agression israélienne comme par le passé». Les raids de l'armée israélienne requièrent «une action arabe et internationale rapide pour arrêter les massacres», selon ce parti qui est le bras politique des Frères musulmans.
Ce mouvement, qui entretient des liens étroits avec le Hamas, a pour sa part appelé à l'organisation d'un «boycott économique» contre Israël.
Le Parisien publié le 14.11.2012