Cuatro empleados chinos de una compañía petrolera han sido liberados al sur de Colombia, donde habían sido tomados en rehén hace más de un año por presuntos miembros de la guerrilla de las FARC, según se supo el jueves a través de la embajada de China en Bogotá.
“Han sido liberados los cuatro, ayer a la noche, en el departamento de Caqueta”, señaló a la AFP el servicio de prensa de la representación diplomática.
Según las autoridades, los cuatro hombres, tres ingenieros y su intérprete, habían sido secuestrados en junio de 2011 por un comando de élite de las Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia (FARC) en esta región situada en la periferia de la selva amazónica y considerada como un feudo de la guerrilla.
Los rehenes fueron trasladados durante la noche de miércoles a jueves a una misión del Comité internacional de la Cruz Roja (CICR), precisó a la prensa el jefe de la policía colombiana, el general Roberto Leon Riaño.
“Se trata de una operación de asistencia humanitaria que ha sido solicitada por el CICR y las autoridades chinas”, indicó el responsable de la policía, afirmando que la guerrilla estaba detrás de esta captura de rehenes.
“Desde el mismo momento de su secuestro, informaciones de los servicios de inteligencia nos permitieron saber que las FARC mantenían a los ciudadanos chinos”, dijo.
El CICR indicó que los rehenes habían sido liberados por “hombres no identificados” en la localidad de San Vicente del Caguán. “Es una noticia excelente para las familias de las personas liberadas después de tanto tiempo de espera e incertidumbre”, comentó el jefe del CICR en Colombia, Jordi Raich, en un comunicado.
El servicio de prensa de la embajada china precisó por su parte “no saber quiénes eran los secuestadores”.
Los rehenes trabajaban para la compañía británica Emerald Energy, la filial de Sinochem Group, el cuarto conglomerado petroquímico de China. Locomotora de la economía colombiana, el sector petrolero constituyó en el curso de los últimos años uno de los principales blancos de la rebelión marxista.
La liberación de los empleados chinos ocurre en plenas negociaciones de paz entre las FARC y las autoridades colombianas. Las negociaciones, lanzadas hace un mes, prosiguieron el lunes en Cuba donde la guerrilla anunció la instauración de una tregua de dos meses.
Fundadas en 1964 luego de una insurrección campesina, las FARC todavía cuentan según las autoridades con unos 9.200 combatientes, esencialmente replegados en las regiones rurales del país, después de una serie de reveses militares.
A comienzos de 2012, la guerrilla se comprometió a renunciar a la práctica de secuestros seguidos de rescate, antes de liberar a los últimos policías y militares retenidos en cautiverio.
Después, el grupo rebelde aseguró no tener ningún rehén más, una versión discutida por las autoridades y varias asociaciones según las cuales cientos de personas aún están desaparecidas, luego de haber sido secuestradas por las FARC.
Fuente: AFP 22 de noviembre de 2012
Colombie: libération de quatre chinois, otages présumés des Farc.
Quatre employés chinois d'une compagnie pétrolière ont été libérés dans le sud de la Colombie, où ils avaient été pris en otage il y a plus d'un an par des membres présumés de la guérilla des Farc, a-t-on appris jeudi auprès de l'ambassade de Chine à Bogota.
"Ils ont été libérés tous les quatre, la nuit dernière, dans le département de Caqueta", a indiqué à l'AFP le service de presse de la représentation diplomatique.
Selon les autorités, les quatre hommes, trois ingénieurs et leur interprète, avaient été enlevés en juin 2011 par un commando d'élite des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc) dans cette région située à la lisière de la forêt amazonienne et considérée comme un fief de la guérilla.
Les otages ont été remis dans la nuit de mercredi à jeudi à une mission du Comité international de la Croix Rouge (CICR), a précisé à la presse le chef de la police colombienne, le général Roberto Leon Riaño.
"Il s'agit d'une opération d'assistance humanitaire qui a été sollicitée par le CICR et les autorités chinoises", a indiqué le responsable de la police, en affirmant que la guérilla était bien à l'origine de cette prise d'otages.
"Depuis le moment même de leur enlèvement, des informations des services secrets nous ont permis de savoir que les Farc détenaient les citoyens chinois", a-t-il dit.
Le CICR a indiqué que les otages avaient été remis par des "hommes non identifiés" dans la localité de San Vincente del Caguan. "C'est une excellente nouvelle pour les familles des personnes libérées après un long moment d'attente et d'incertitude", a commenté le chef du CICR en Colombie, Jordi Raich, dans un communiqué.
Le service de presse de l'ambassade chinoise a précisé pour sa part ne "pas savoir qui étaient les ravisseurs".
Les otages travaillaient pour la compagnie britannique Emerald Energy, filiale de Sinochem Group, quatrième conglomérat pétrochimique de Chine. Locomotive de l'économie colombienne, le secteur pétrolier a constitué au cours des dernières années une des principales cibles de la rébellion marxiste.
La libération des employés chinois survient en pleines négociations de paix entre les Farc et les autorités colombiennes. Les pourparlers, lancés il y a un mois, ont repris lundi à Cuba où la guérilla a annoncé l'instauration d'une trêve de deux mois.
Fondées en 1964 à l'issue d'une insurrection paysanne, les Farc comptent encore selon les autorités quelque 9.200 combattants, essentiellement repliés dans les régions rurales du pays, après une série de revers militaires.
Début 2012, la guérilla s'est engagée à renoncer à la pratique des enlèvements contre rançon, avant de libérer les derniers policiers et militaires retenus en captivité.
Depuis, le groupe rebelle assure ne plus détenir aucun otage, une version contestée par les autorités et plusieurs associations selon lesquelles des centaines de personnes sont toujours disparues, après avoir été enlevées par les Farc.
AFP 22 novembre 2012