RDC: la Unión Africana “tiene previsto” desplegar una “fuerza neutral”
La Unión Africana (UA) se mostró lista el lunes para contemplar el despliegue de una “fuerza internacional neutral” en el este de la República Democrática del Congo (RDC), donde los rebeldes del M23 tomaron el 20 de noviembre Goma, la capital de la provincia de Nord-Kivu. La UA “expresa su intención de contemplar (...) el despliegue de la fuerza internacional neutral”, declaró el comisario de Paz y Seguridad de la UA, Ramtane Lamamra, después de una sesión extraordinaria de la UA en la capital etíope Addis Abeba, sede de la UA.
La declaración ocurre a horas de la expiración de un ultimátum dado este fin de semana por una minicumbre de los países del África de los Grandes Lagos al M23 para dejar Goma.
Según Lamamra, Tanzania está dispuesta a proporcionar 800 soldados para esta fuerza, “tan pronto como la logística lo permita y que haya un comandante”.
Este fin de semana, la minicumbre de los países de los Grandes Lagos organizada en Kampala, la capital ugandesa, le pidió al M23 retirarse de Goma antes de 48 horas y definir un plan que prevea “el establecimiento de acuerdos de seguridad para seguir la situación sobre el terreno”.
Le asignó a la fuerza de la ONU en RDC (la Monusco) la misión de "ocupar y asegurar una zona neutral entre Goma y las nuevas zonas ocupadas por el M23” prometiendo el despliegue al aeropuerto de Goma de una fuerza tripartita compuesta de una “fuerza neutral”, soldados del ejército regular de la RDC y rebeldes.
El sábado, Tanzania ya había, según Uganda, prometido contribuir a esta fuerza con alrededor de “200 soldados”.
Los países de la Conferencia internacional de la Región de los Grandes Lagos (CIRGL) intentan desde hace meses establecer esta fuerza neutral que, a pesar de las promesas repetidas, pena por materializarse.
El lunes por la tarde, el M23 seguía ocupando Goma exigiendo antes de cualquier retirada el comienzo de discusiones directas con el presidente de la RDC Joseph Kabila. Kinshasa considera que la retirada de Goma es “un imperativo ineludible” antes de las discusiones.
El M23 está compuesto principalmente por antiguos rebeldes que, después de haber sido integrados en 2009 al ejército de la RDC, se amotinaron nuevamente en abril pasado. Kinshasa y la ONU acusan a Ruanda y Uganda de apoyar al movimiento. Kigali y Kampala lo desmienten.
Fuente: Le Point con AFP publicado el 26/11/2012
RDC: l'Union africaine "envisage" de déployer une "force neutre"
L'Union africaine (UA) s'est dit prête lundi à envisager le déploiement d'une "force internationale neutre" dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), où des rebelles du M23 ont pris le 20 novembre Goma, capitale de la province du Nord-Kivu. L'UA "exprime son intention d'envisager (...) le déploiement de la force internationale neutre," a déclaré le commissaire à la Paix et la Sécurité de l'UA, Ramtane Lamamra, après une session extraordinaire de l'UA dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, où siège l'UA.
La déclaration intervient à quelques heures de l'expiration d'un l'ultimatum donné ce week-end par un mini-sommet des pays d'Afrique des Grands Lacs au M23 pour quitter Goma.
Selon M. Lamamra, la Tanzanie est prête à fournir 800 soldats pour cette force, "aussitôt que la logistique le permettra et qu'il y aura un commandant".
Ce week-end, le mini-sommet des pays des Grands Lacs, organisé dans la capitale ougandaise Kampala, a appelé le M23 à se retirer de Goma sous 48 heures et défini un plan prévoyant "l'établissement d'arrangements de sécurité pour suivre la situation sur le terrain".
Il a assigné à la force de l'ONU en RDC (Monusco) la mission d'"occuper et sécuriser une zone neutre entre Goma et les nouvelles zones occupées par le M23" et promis le déploiement à l'aéroport de Goma d'une force tripartite composée d'une "force neutre", de soldats de l'armée régulière de RDC et de rebelles.
Samedi, la Tanzanie avait déjà, selon l'Ouganda, promis de contribuer à cette force à hauteur d'au moins "200 soldats".
Les pays de la Conférence internationale sur la Région des Grands Lacs (CIRGL) tentent depuis des mois de mettre sur pied cette force neutre qui, malgré les promesses répétées, peine à se matérialiser.
Lundi soir, le M23 occupait toujours Goma exigeant avant tout retrait le début de discussions directes avec le président de RDC Joseph Kabila. Kinshasa considère que le retrait de Goma est "un impératif incontournable" avant des discussions.
Le M23 est surtout composé d'anciens rebelles qui, après avoir été intégrés en 2009 dans l'armée de RDC, se sont de nouveau mutinés en avril dernier. Kinshasa et l'ONU accusent le Rwanda et l'Ouganda de soutenir le mouvement. Kigali et Kampala démentent.
Le Point avec AFP publié le 26/11/2012