lunes, 27 de agosto de 2012

El gobierno de Nigeria intenta frenar la ola de violencia atribuida a la secta fundamentalista Boko Haram en el norte del país.

Nigeria comienza negociaciones indirectas con la secta Boko Haram.

El gobierno nigeriano anunció el domingo haber abierto negociaciones indirectas con miembros de la secta islamista Boko Haram con el fin de poner fin a la violencia mortífera en el norte y centro de Nigeria desde 2010.
Los canales indirectos “son utilizados para comunicarse con el único objetivo de comprender cuales son exactamente las reivindicaciones de estas personas y lo que puede hacerse para resolver la crisis”, declaró a periodistas el portavoz de la presidencia nigeriana, Reuben Abati. Estos esfuerzos se inscriben en el marco de la voluntad de "asegurar la paz y la estabilidad en Nigeria”, añadió.
En marzo, una fuente de la seguridad estatal nigeriana y una fuente diplomática ya conocían las negociaciones indirectas entre el gobierno y Boko Haram, con el fin de obtener un alto el fuego por parte del grupo islamista.
El grupo Boko Haram es acusado de numerosos asesinatos y atentados, principalmente al norte del país. que le costaron la vida a más de 1.400 personas desde el 2010. La secta reivindicó particularmente el atentado con bomba perpetrado el 26 de agosto de 2011 contra la sede de las Naciones Unidas en la capital federal Abuja, que mató a 25 personas, así como los ataques coordinados que provocaron 185 víctimas en Kano (norte) en enero. Los islamistas radicales de Boko Haram quieren instaurar el califato islámico e imponer la sharia en la totalidad de Nigeria, país cuyo norte es mayoritariamente musulmán y el sur es de mayoría cristiana.
Se le ha pedido a Nigeria abrir las negociaciones entre el gobierno y Boko Haram mientras las autoridades nigerianas parecen incapaces de frenar la espiral de ataques imputados al grupo, que sacudieron al país más poblado de África, primer productor de petróleo en el continente.

Fuente: Le Monde con AFP 27.08.2012



Le Nigeria entame des négociations indirectes avec la secte Boko Haram.

Le gouvernement nigérian a annoncé dimanche avoir ouvert des pourparlers indirects avec des membres de la secte islamiste Boko Haram dans le but de mettre fin aux violences meurtrières dans le nord et le centre du Nigeria depuis 2010.
Des canaux indirects "sont utilisés pour communiquer avec le seul objectif de comprendre quelles sont exactement les revendications de ces personnes et ce qui peut être fait pour résoudre les crises", a déclaré à des journalistes le porte-parole de la présidence nigériane, Reuben Abati. Ces efforts s'inscrivent dans le cadre de la volonté d'"assurer la paix et la stabilité au Nigeria", a-t-il ajouté.
En mars, une source sécuritaire nigériane et une source diplomatique avaient déjà fait état de pourparlers indirects entre le gouvernement et Boko Haram, dans le but d'obtenir un cessez-le-feu de la part du groupe islamiste.
Le groupe Boko Haram est accusé de nombreux assassinats et attentats, principalement dans le nord du pays qui ont coûté la vie à plus de 1 400 personnes depuis 2010. Il a notamment revendiqué l'attentat à la bombe perpétré le 26 août 2011 contre le siège des Nations unies dans la capitale fédérale Abuja, qui a tué 25 personnes, ainsi que les attaques coordonnées qui ont fait 185 victimes à Kano (nord) en janvier. Les islamistes radicaux de Boko Haram veulent instaurer le califat islamique et imposer la charia dans l'ensemble du Nigeria, pays dont le nord est majoritairement musulman et le sud à dominante chrétienne.
Des appels ont été lancés au Nigeria pour la tenue de pourparlers entre le gouvernement et Boko Haram alors que les autorités nigérianes semblent incapables d'enrayer la spirale des attaques imputées au groupe qui ont secoué le pays le plus peuplé d'Afrique, premier producteur de pétrole sur le continent.

Le Monde avec AFP 27.08.2012