viernes, 24 de agosto de 2012

El ejército sirio continúa con una intensa ofensiva en las ciudades de Damasco y Alep.

El ejército sirio bombardea los alrededores de Damasco.

El ejército sirio, apoyado por helicópteros, el jueves pasó a la ofensiva en la localidad de Daraya, en la periferia sudoeste de Damasco, para intentar aplastar la rebelión contra el régimen del presidente Bachar al Assad.
Artillería y helicópteros atacaron este poblado sunita, matando a 25 personas e hiriendo a 200, declararon miembros de la oposición en Damasco.
Las fuerzas leales encontraron una débil resistencia en su progreso hacia el centro de la ciudad, anteriormente los insurgentes ya habían dejado el lugar, según se supo de la misma fuente.
Otros militantes de la oposición declararon que las fuerzas de Assad habían bombardeado una parte de Daraya desde el monte Qassioun y desde un cuartel de la Guardia republicana cercano a un palacio presidencial que domina la capital.
“Durante casi una hora, fuimos batidos por explosiones y disparos”', declaró el militante de la oposición Samir al Chami a Reuters, precisando que los combates eran menos intensos que el día previo pero que la tensión era muy importante.
Por la mañana, las tropas gubernamentales también actuaron en el barrio de Kafr Sousseh donde procedieron a realizar detenciones.
El ejército intensificó sus operaciones en Damasco y en Alep, la capital económica del país, desde que una bomba mató a cuatro miembros del círculo personal del presidente el 18 de julio.
En un video subido a YouTube, se puede ver las exequias de una madre y sus cinco niños, muertos por tiros de obús, después de la incursión aérea llevada adelante por el ejército esta semana en las afueras de Mouadamiya, según miembros de la oposición.
Los cuerpos fueron envueltos en mortajas blancas y las caras de los niños expuestas. El ataque del lunes en Mouadamiya provocó 86 muertos, de los cuales la mitad fueron asesinados a sangre fría, siempre según la oposición.

Partida del jefe de la Misnus.

Todas estas informaciones son difíciles de verificar dadas las restricciones que impone el poder público sirio a los medios independientes.
El régimen de Damasco afirma estar luchando contra “terroristas armados” apoyados por Occidente y por los Estados árabes, que desean hacer caer a Assad debido a su hostilidad hacia Israel y Estados Unidos.
Una centena de personas ha sido asesinadas el jueves en Siria, entre las que están 59 civiles, según el Observatorio sirio de derechos humanos (OSDH), basado en Londres y cercano a la oposición.
Sobre el plano diplomático, François Hollande, el presidente francés, y Angela Merkel, que se reunieron el jueves en Berlín, dieron una declaración común hablando de Siria y de la ayuda que hay que aportarle a su población agotada por 18 meses de combates que provocaron más de 18.000 muertos.
A una semana de una reunión del Consejo de Seguridad de la ONU, actualmente bajo presidencia francesa, François Hollande dijo que hacía falta “ir lo más lejos posible con la ayuda humanitaria, lo que no impedirá ayudar más directamente a la oposición”.
El sucesor de Kofi Annan, el diplomático argelino Lakhdar Brahimi, debía irse el jueves a la sede de la ONU para una semana de consultas, mientras que el general senegalés Babacar Gaye, el jefe de los observadores militares de la ONU (Misnus), debía dejar Damasco el mismo día. El mandato de la Misnus no ha sido renovado.
El desafío que espera al nuevo mediador internacional es inmenso, teniendo en cuenta que los disensos en el seno del Consejo de Seguridad impiden, por ahora, cualquier intervención militar.
El conflicto también toca a los países vecinos, particularmente al Líbano donde golpes esporádicos entre sunitas y alauitas estallaron por cuarto día consecutivo en Trípoli, al norte del país, provocando al menos 13 muertos esta semana.
Responsables diplomáticos, militares y de los servicios de inteligencia turca y norteamericana se reunieron el jueves en Ankara para intentar obtener la creación de una zona tapón al norte de Siria. Desean también medidas que tiendan a impedir a los militantes del Partido de los trabajadores del Kurdistán (PKK, prohibido) sacar provecho de la inseguridad regional.

Fuente: Reuters por Khaled Yacoub Oweis 23 de agosto de 2012



L'armée syrienne frappe les environs de Damas.

L'armée syrienne, appuyée par des hélicoptères, est passée jeudi à l'offensive dans la localité de Daraya, à la périphérie sud-ouest de Damas, pour tenter d'écraser la rébellion contre le régime du président Bachar al Assad.
Artillerie et hélicoptères ont attaqué cette agglomération sunnite, tuant 25 personnes et en blessant 200, ont déclaré des membres de l'opposition à Damas.
Les forces loyalistes ont rencontré une faible résistance dans leur progression vers le centre-ville, les insurgés ayant visiblement quitté les lieux auparavant, a-t-on appris de même source.
D'autres militants de l'opposition ont déclaré que les forces d'Assad avaient pilonné une partie de Daraya à partir du mont Qassioun et d'une caserne de la Garde républicaine proche d'un palais présidentiel qui domine la capitale.
"Pendant environ une heure, nous avons entendu des explosions et des coups de feu", a déclaré le militant de l'opposition Samir al Chami à Reuters, précisant que les combats étaient moins intenses que la veille mais que la tension était toujours importante.
Dans la matinée, les troupes gouvernementales sont également intervenues dans le quartier de Kafr Sousseh où elles ont procédé à des arrestations.
L'armée a intensifié ses opérations à Damas et à Alep, la capitale économique du pays, depuis qu'une bombe a tué quatre membres de la garde rapprochée du président le 18 juillet.
Dans une vidéo mise en ligne sur le site YouTube, on peut voir les obsèques d'une mère et de ses cinq enfants, tués par des tirs d'obus, après le raid aérien mené par l'armée cette semaine sur la banlieue de Mouadamiya, selon des membres de l'opposition.
Les corps étaient enveloppés dans des linceuls blancs, les visages des enfants exposés. L'attaque de lundi à Mouadamiya a fait 86 morts, dont la moitié tués de sang-froid, toujours selon l'opposition.

Départ du chef de la Misnus

Toutes ces informations sont difficiles à vérifier étant données les restrictions qu'imposent les pouvoirs publics syriens aux médias indépendants.
Le régime de Damas affirme se battre contre des "terroristes armés" soutenus par l'Occident et les États arabes, qui souhaitent faire tomber Assad en raison de hostilité envers Israël et les Etats-Unis.
Une centaine de personnes ont été tuées jeudi en Syrie, dont 59 civils, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme (OSDH), basé à Londres et proche de l'opposition.
Sur le plan diplomatique, François Hollande, le président français, et Angela Merkel, qui se sont rencontrés jeudi à Berlin, ont entamé une déclaration commune en parlant de la Syrie et de l'aide à apporter à sa population épuisée par 18 mois de combats qui ont fait plus de 18.000 morts.
A une semaine d'une réunion du Conseil de sécurité de l'Onu, actuellement sous présidence française, François Hollande a dit qu'il fallait "aller aussi loin que possible pour l'aide humanitaire, ce qui ne nous empêchera pas d'aider plus directement l'opposition".
Le successeur de Kofi Annan, le diplomate algérien Lakhdar Brahimi, devait se rendre jeudi au siège new-yorkais des Nations unies pour une semaine de consultations, alors que le général sénégalais Babacar Gaye, chef des observateurs militaires de l'Onu (Misnus), devait quitter Damas le même jour. Le mandat de la Misnus n'a pas été renouvelé.
Le défi qui attend le nouveau médiateur international est immense compte tenu des dissensions qui, au sein du Conseil de sécurité, empêchent pour le moment toute intervention militaire.
Le conflit touche également les pays voisins, notamment le Liban où des heurts sporadiques entre sunnites et alaouites ont éclaté pour le quatrième jour consécutif à Tripoli, dans le nord du pays, faisant au moins 13 morts cette semaine.
Des responsables diplomatiques, militaires et des services de renseignements turcs et américains se sont réunis jeudi à Ankara pour tenter d'obtenir la création d'une zone tampon dans le nord de la Syrie. Ils souhaitent aussi des mesures visant à empêcher les militants du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit) de tirer profit de l'insécurité régionale.

Reuters par Khaled Yacoub Oweis 23 août 2012