sábado, 3 de noviembre de 2012

Mientras se aguardan conversaciones con el grupo islamista Boko Haram en Arabia Saudita, el ejército de Nigeria incrementa su accionar.

Nigeria: al menos 40 muertos durante un raid.

Más de 40 personas, en su mayoría civiles, han sido abatidos anoche durante un raid del ejército en Maiduguri, feudo del movimiento islamista radical Boko Haram en el nordeste de Nigeria, declaró el viernes un responsable del principal hospital de la ciudad. Los militares trajeron anoche al hospital los cadáveres, en su mayoría jóvenes.
Las víctimas, originarias del barrio de Kalari, no parecían ser combatientes armados de Boko Haram, añadió este responsable bajo cubierta de anonimato por miedo a las represalias de los soldados. Un portavoz militar se negó a realizar cualquier comentario.
Las organizaciones de defensa de derechos humanos, Amnesty International y Human Rights Watch, sospechan tanto de las fuerzas nigerianas de seguridad como de Boko Haram de crímenes de lesa humanidad en el marco de su conflicto. En octubre, los militares mataron a más de 30 civiles e incendiaron las viviendas en Maiduguri después de un atentado imputado a Boko Haram. El grupo, cuyo nombre significa “la educación occidental es un sacrilegio”, es acusado de haber provocado más de 720 muertos desde comienzos del año, según un recuento de la agencia Associated Press. La secta islamista exige la liberación de sus militantes y quiere imponer la ley coránica, la sharia, en su interpretación más severa, en toda Nigeria, dividida entre el sur, de mayoría cristiana y el norte, de mayoría musulmana.

Fuente: Le Figaro y AP publicado el 02/11/2012



Nigeria: au moins 40 morts dans un raid.

Plus de 40 personnes, en majorité des civils, ont été tués hier soir lors d'un raid de l'armée à Maiduguri, fief du mouvement islamiste radical Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, a déclaré vendredi un responsable du principal hôpital de la ville. Les militaires ont amené hier soir à l'hôpital les cadavres, en majorité ceux de jeunes hommes.
Les victimes, originaires du quartier de Kalari, ne semblaient pas être des combattants armés de Boko Haram, a ajouté ce responsable sous couvert de l'anonymat par peur de représailles des soldats. Un porte-parole militaire s'est refusé à tout commentaire.
Les organisations de défense des droits de l'homme Amnesty International et Human Rights Watch soupçonnent les forces de sécurité nigérianes et Boko Haram de crimes contre l'humanité dans le cadre de leur conflit. En octobre, des militaires ont tué plus de 30 civils et brûlé des habitations à Maiduguri après un attentat imputé à Boko Haram. Le groupe, dont le nom signifie "l'éducation occidentale est un sacrilège", est accusé d'avoir fait plus de 720 morts depuis le début de l'année, selon un décompte de l'agence Associated Press. La secte islamiste exige la libération de ses militants et veut imposer la loi coranique, la charia, dans son interprétation la plus sévère, dans tout le Nigeria, divisé entre le Sud à majorité chrétien et le Nord à majorité musulman.

Le Figaro et AP publié le 02/11/2012