Egipto, India... ¿El
Rafale volará hacia nuevos encargos?
¿Egipto ejercerá su opción
para la adquisición de 12 Rafale suplementarios? Este será uno de los asuntos
de discusión abordados en ocasión de la visita del presidente egipcio Abdel
Fattah al-Sissi en Francia este martes 24 de octubre y su encuentro con
Emmanuel Macron. "Si puede haber nuevos contratos, ¡tanto mejor! Creo que
será objeto de debate entre el presidente francés y el egipcio", precisó
el ministro de Economía Bruno Le Maire en la pantalla de Europe 1.
Egipto fue el primer país
en encargar el avión de combate francés con un pedido de 24 aparatos en 2015.
Sin embargo, subsisten interrogantes sobre la solvencia de El Cairo para un
pedido suplementario. "Es mucho mejor si el régimen tiene los medios para
pagar los Rafale. Es normal que Bercy se asegure que el régimen egipcio tenga
la capacidad de pagar estos encargos de aviones”, precisó el ministro. Francia
ya entregó 12 aparatos a Egipto entre 2015 y 2106. Se prevee entregar otros
ocho aparatos durante 2017.
Las negociaciones podrían
igualmente avanzar en el frente indio. La ministro de Defensa Florence Parly
viajó el fin de semana a Nueva-Delhi con una comitiva de industriales del
armamento. La Fuerza aérea india nunca ocultó que querían adquirir aparatos
franceses más allá de los 36 Rafale encargados.
Estos aparatos fueron comprados
“en góndola”, directamente a la planta de Dassault Aviation en Mérignac, a través de un acuerdo de gobierno a
gobierno. Si la India llevara a cabo un nuevo encargo, exigiría que los
aparatos sean producidos esta vez en su territorio, en sociedad con
industriales indios. "Deberemos demostrar que estamos preparados para
satisfacer las exigencias del Make In India", explica una fuente
industrial tricolor. Algunos industriales como Dassault Aviation, Thales y
Safran anticiparon la situación. Ellos recientemente han establecido sociedades
con industriales locales. En ocasión del viaje de la ministro de Defensa,
deberían precisar sus inversiones industriales en India y el calendario de
producción de sus nuevas fábricas.
Fuente: L'Usine Nouvelle
publicado el 25/10/2017
Egypte, Inde... Le Rafale
vole-t-il vers de nouvelles commandes?
L'Egypte va-t-elle exercer
son option pour l'acquisition de 12 Rafale supplémentaires? Ce sera l'un des
sujets de discussion abordés à l'occasion de la visite du président Egyptien
Abdel Fattah al-Sissi en France ce mardi 24 octobre et sa rencontre avec
Emmanuel Macron. "S'il peut y avoir de nouveaux contrats, tant mieux ! Je
crois que ce sera l'objet de la discussion entre le président de la République
et le président égyptien", a précisé le ministre de l'Economie Bruno Le
Maire sur les ondes d'Europe 1.
L'Egypte a été le premier
pays à commander l'avion de combat français avec une commande de 24 appareils
en 2015. Toutefois, des interrogations subsistent sur la solvabilité du Caire
pour une commande supplémentaire. "C'est tant mieux si le régime a les
moyens de payer les Rafale. C'est normal que Bercy s'assure que le régime
égyptien soit en mesure de payer ces commandes d'avions", a précisé le
ministre. La France a déjà livré 12 appareils à l'Egypte entre 2015 et 2106.
Elle prévoit d'en livrer huit autres durant 2017.
Les négociations
pourraient également avancer sur le front indien. La ministre des Armées
Florence Parly se rend à New-Delhi en fin de semaine avec un aéropage
d'industriels de l'armement. Les forces de l'air indienne n'ont jamais caché
qu'elles voulaient acquérir des appareils français au-delà des 36 Rafale
commandés.
Ces appareils sont achetés
"sur étagère" directement à l'usine de Mérignac de Dassault Aviation,
à travers un accord de gouvernement à gouvernement. Si l'Inde devait procéder à
une nouvelle commande, elle exigerait que les appareils soient produits cette
fois-ci sur place, en partenariat avec des industriels indiens. "Nous
allons devoir montrer que nous sommes prêts à satisfaire aux exigences du Make-In
India", explique une source industrielle tricolore. Certains industriels
comme Dassault Aviation, Thales et Safran ont anticipé la situation. Ils ont
récemment noué des partenariats avec des industriels locaux. A l'occasion du
déplacement de la ministre des Armées, ils devraient préciser leurs
investissements industriels en Inde et le calendrier de production de leurs
nouvelles usines.
L'Usine Nouvelle publié le
25/10/2017