viernes, 20 de octubre de 2017

Una base militar en el sur de Afganistán fue atacada por un comando talibán provocando más de cuarenta muertos


Afganistán. Al menos 43 muertos después de un ataque contra una base militar

Los talibanes provocaron una nueva matanza, el jueves en Afganistán, matando al menos a 43 soldados durante un ataque a su base en el sur, totalmente volada por los aires por un vehículo militar ligero como coche bomba. Es el tercer ataque en menos de 48 horas contra fuerzas gubernamentales.

“Más de sesenta soldados se encontraban en la base, 43 fueron asesinados, nueve resultaron heridos y seis son reportados como desaparecidos”, según el balance provisorio del ministerio de Defensa. Los talibanes provocaron una nueva matanza, el jueves en Afganistán, con el ataque de una base militar en el sur, totalmente volada por los aires por un Humwee, un vehículo militar ligero usado como coche bomba. “Diez atacantes fueron abatidos”, agregó el ministerio en un comunicado.
“El ataque se produjo esta mañana a las 0250 (0020 hora de Francia metropolitana), un grupo de insurgentes atacó la base de Chashmo en el distrito de Maiwand», precisa el comunicado.

Un vehículo “repleto de explosivos”

“Creemos que los atacantes utilizaron al menos un Humvee repleto de explosivos que hicieron detonar en la entrada de la base. Intentamos verificar si había varios más, lamentablemente no queda nada de la base. Se quemó todo”, declaró el portavoz del ministerio, el general Dawlat Waziri. Luego, fueron despachados refuerzos al lugar.
En un mensaje dirigido a la prensa los talibanes reivindicaron la operación, afirmando que “los 60 soldados (presentes) fueron asesinados”.
Una fuente de los servicios de seguridad, contactada por la AFP, aseguró por su parte que “un solo Humvee, robado al ejército” había sido utilizado. “Cuando este tipo de vehículo es llenado con explosivos uno solo alcanza para crear enormes daños”, señaló este responsable. Según él, los talibanes varias veces habían “amenazado” esta base recientemente.
Los cuerpos de las víctimas fallecidas y los heridos fueron transferidos al hospital de la base militar de Kandahar, la gran ciudad del sur del país. El distrito de Maiwand, donde se produjo el ataque, está aislado, en una zona particularmente expuesta a 80 kilómetros al oeste de Kandahar y cercana al límite con Helmand, la “provincia de la amapola”, la cual los talibanes controlan los dos tercios.

Una región lindante con Pakistán

Este atentado es el tercero reivindicado por los talibanes en 48 horas contra las fuerzas gubernamentales. Estos insurgentes están acusados de haber realizado el jueves al amanecer una nueva incursión en el distrito de Ghazni, al sur de Kabul. “Al menos dos policías fueron asesinados en el ataque de su puesto” en el distrito de Andar, ya atacado el martes, anunció el jefe de la policía provincial de Ghazni, Mohammad Zaman.
Al menos 30 personas murieron, entre ellas 25 miembros de las fuerzas del orden en este ataque hace dos días, El mismo día, una operación de envergadura llevada a cabo con tres coches bombas y un comando de al menos once atacantes, había durado más de cinco horas contra un complejo de la policía en Gardez, capital de la provincia de Paktiya en el sudeste. El balance oficial fue establecido en más de 60 muertos y 230 heridos, civiles y policías.
Estos sectores del sudeste, como Kandahar y Helmand, tienen una frontera en común con Pakistán y son considerados como plazas fuertes de los talibanes y otros elementos armados en lucha contra el gobierno central.

Fuente: Ouest France publicado el 19/10/2017



Afghanistan. Au moins 43 morts après une attaque contre une base militaire

Les talibans ont provoqué un nouveau carnage, jeudi, en Afghanistan tuant au moins 43 soldats dans l’attaque de leur base dans le sud, totalement soufflée par un véhicule militaire léger piégé. C’est la troisième attaque en moins de 48 heures contre des forces gouvernementales.

«Plus d’une soixantaine de soldats se trouvaient sur la base, 43 ont été tués, neuf blessés et six sont portés disparus», selon le bilan provisoire du ministère de la Défense. Les talibans ont provoqué un nouveau carnage, jeudi, en Afghanistan, avec l’attaque d’une base militaire dans le sud, totalement soufflée par un Humwee, un véhicule militaire léger piégé. «Dix assaillants ont été tués», a ajouté le ministère dans un communiqué.
«L’attaque s’est produite ce matin à 02 h 50 (00 h 20 en France métropolitaine, NDLR), un groupe d’insurgés a attaqué la base de Chashmo dans le district de Maiwand», précise le communiqué.

Un véhicule «bourré d’explosifs»

«Nous pensons que les assaillants ont utilisé au moins un Humvee bourré d’explosifs qu’ils ont déclenché à l’entrée de la base. Nous essayons de vérifier s’il y en avait plusieurs mais, malheureusement il ne reste plus rien du camp. Tout a brûlé», a déclaré le porte-parole du ministère, le général Dawlat Waziri. Depuis, des renforts ont été dépêchés sur place.
Dans un message adressé à la presse les talibans ont revendiqué l’opération, affirmant «que les 60 soldats (présents) ont été tués».
Une source des services de sécurité, contactée par l’AFP, a assuré pour sa part «qu’un seul Humvee, volé à l’armée» avait été utilisé. «Quand ce genre de véhicule est bourré d’explosifs un seul suffit pour créer d’énormes dégâts», a souligné ce responsable. Selon lui les talibans avaient à plusieurs reprises «menacé» cette base récemment.
Les corps des victimes décédées et les blessés ont été transférés à l’hôpital de la base militaire de Kandahar, la grande ville du sud du pays. Le district de Maiwand, où s’est produite l’attaque, est isolé, dans une zone particulièrement exposée à 80 km à l’ouest de Kandahar et à proximité de la limite avec le Helmand, la «province du pavot», dont les talibans contrôlent les deux tiers.

Une région proche du Pakistan

Cet attentat est le troisième revendiqué par les talibans en 48 heures contre les forces gouvernementales. Ces insurgés sont accusés d’avoir mené jeudi à l’aube un nouveau raid dans le district de Ghazni, au sud de Kaboul. «Au moins deux policiers ont été tués dans l’attaque de leur poste» dans le district d’Andar, déjà attaqué mardi, a annoncé le chef de la police provinciale de Ghazni, Mohammad Zaman.
Au moins 30 personnes avaient péri dont 25 membres des forces de l’ordre dans cette attaque il y a deux jours. Le même jour, une opération d’envergure, conduite avec trois véhicules piégés et un commando d’au moins onze assaillants, avait duré plus de cinq heures contre un complexe de la police à Gardez, capitale de la province de Paktiya dans le sud-est. Le bilan officiel a été établi à plus de 60 morts et 230 blessés, civils et policiers.
Ces secteurs du sud-est, comme Kandahar et le Helmand, ont tous une frontière commune avec le Pakistan et sont considérés comme des places-fortes des talibans et autres éléments armés en lutte contre le gouvernement central.

Ouest France publié le 19/10/2017