Afganistán. Al menos 43
muertos después de un ataque contra una base militar
Los talibanes provocaron
una nueva matanza, el jueves en Afganistán, matando al menos a 43 soldados durante
un ataque a su base en el sur, totalmente volada por los aires por un vehículo
militar ligero como coche bomba. Es el tercer ataque en menos de 48 horas contra
fuerzas gubernamentales.
“Más de sesenta soldados
se encontraban en la base, 43 fueron asesinados, nueve resultaron heridos y
seis son reportados como desaparecidos”, según el balance provisorio del
ministerio de Defensa. Los talibanes provocaron una nueva matanza, el jueves en
Afganistán, con el ataque de una base militar en el sur, totalmente volada por
los aires por un Humwee, un vehículo militar ligero usado como coche bomba. “Diez
atacantes fueron abatidos”, agregó el ministerio en un comunicado.
“El ataque se produjo esta
mañana a las 0250 (0020 hora de Francia metropolitana), un grupo de insurgentes
atacó la base de Chashmo en el distrito de Maiwand», precisa el comunicado.
Un vehículo “repleto de
explosivos”
“Creemos que los atacantes
utilizaron al menos un Humvee repleto de explosivos que hicieron detonar en la
entrada de la base. Intentamos verificar si había varios más, lamentablemente
no queda nada de la base. Se quemó todo”, declaró el portavoz del ministerio,
el general Dawlat Waziri. Luego, fueron despachados refuerzos al lugar.
En un mensaje dirigido a
la prensa los talibanes reivindicaron la operación, afirmando que “los 60
soldados (presentes) fueron asesinados”.
Una fuente de los
servicios de seguridad, contactada por la AFP, aseguró por su parte que “un
solo Humvee, robado al ejército” había sido utilizado. “Cuando este tipo de
vehículo es llenado con explosivos uno solo alcanza para crear enormes daños”, señaló
este responsable. Según él, los talibanes varias veces habían “amenazado” esta
base recientemente.
Los cuerpos de las
víctimas fallecidas y los heridos fueron transferidos al hospital de la base
militar de Kandahar, la gran ciudad del sur del país. El distrito de Maiwand, donde
se produjo el ataque, está aislado, en una zona particularmente expuesta a 80
kilómetros al oeste de Kandahar y cercana al límite con Helmand, la “provincia
de la amapola”, la cual los talibanes controlan los dos tercios.
Una región lindante con
Pakistán
Este atentado es el
tercero reivindicado por los talibanes en 48 horas contra las fuerzas
gubernamentales. Estos insurgentes están acusados de haber realizado el jueves
al amanecer una nueva incursión en el distrito de Ghazni, al sur de Kabul. “Al
menos dos policías fueron asesinados en el ataque de su puesto” en el distrito
de Andar, ya atacado el martes, anunció el jefe de la policía provincial de
Ghazni, Mohammad Zaman.
Al menos 30 personas murieron,
entre ellas 25 miembros de las fuerzas del orden en este ataque hace dos días,
El mismo día, una operación de envergadura llevada a cabo con tres coches
bombas y un comando de al menos once atacantes, había durado más de cinco horas
contra un complejo de la policía en Gardez, capital de la provincia de Paktiya en
el sudeste. El balance oficial fue establecido en más de 60 muertos y 230 heridos,
civiles y policías.
Estos sectores del
sudeste, como Kandahar y Helmand, tienen una frontera en común con Pakistán y
son considerados como plazas fuertes de los talibanes y otros elementos armados
en lucha contra el gobierno central.
Fuente: Ouest France
publicado el 19/10/2017
Afghanistan. Au moins 43
morts après une attaque contre une base militaire
Les talibans ont provoqué
un nouveau carnage, jeudi, en Afghanistan tuant au moins 43 soldats dans
l’attaque de leur base dans le sud, totalement soufflée par un véhicule
militaire léger piégé. C’est la troisième attaque en moins de 48 heures contre
des forces gouvernementales.
«Plus d’une soixantaine de
soldats se trouvaient sur la base, 43 ont été tués, neuf blessés et six sont
portés disparus», selon le bilan provisoire du ministère de la Défense. Les
talibans ont provoqué un nouveau carnage, jeudi, en Afghanistan, avec l’attaque
d’une base militaire dans le sud, totalement soufflée par un Humwee, un véhicule
militaire léger piégé. «Dix assaillants ont été tués», a ajouté le ministère
dans un communiqué.
«L’attaque s’est produite
ce matin à 02 h 50 (00 h 20 en France métropolitaine, NDLR), un groupe
d’insurgés a attaqué la base de Chashmo dans le district de Maiwand», précise
le communiqué.
Un véhicule «bourré
d’explosifs»
«Nous pensons que les
assaillants ont utilisé au moins un Humvee bourré d’explosifs qu’ils ont
déclenché à l’entrée de la base. Nous essayons de vérifier s’il y en avait
plusieurs mais, malheureusement il ne reste plus rien du camp. Tout a brûlé», a
déclaré le porte-parole du ministère, le général Dawlat Waziri. Depuis, des
renforts ont été dépêchés sur place.
Dans un message adressé à
la presse les talibans ont revendiqué l’opération, affirmant «que les 60
soldats (présents) ont été tués».
Une source des services de
sécurité, contactée par l’AFP, a assuré pour sa part «qu’un seul Humvee, volé à
l’armée» avait été utilisé. «Quand ce genre de véhicule est bourré d’explosifs
un seul suffit pour créer d’énormes dégâts», a souligné ce responsable. Selon
lui les talibans avaient à plusieurs reprises «menacé» cette base récemment.
Les corps des victimes
décédées et les blessés ont été transférés à l’hôpital de la base militaire de
Kandahar, la grande ville du sud du pays. Le district de Maiwand, où s’est
produite l’attaque, est isolé, dans une zone particulièrement exposée à 80 km à
l’ouest de Kandahar et à proximité de la limite avec le Helmand, la «province
du pavot», dont les talibans contrôlent les deux tiers.
Une région proche du
Pakistan
Cet attentat est le
troisième revendiqué par les talibans en 48 heures contre les forces
gouvernementales. Ces insurgés sont accusés d’avoir mené jeudi à l’aube un
nouveau raid dans le district de Ghazni, au sud de Kaboul. «Au moins deux
policiers ont été tués dans l’attaque de leur poste» dans le district d’Andar,
déjà attaqué mardi, a annoncé le chef de la police provinciale de Ghazni,
Mohammad Zaman.
Au moins 30 personnes
avaient péri dont 25 membres des forces de l’ordre dans cette attaque il y a
deux jours. Le même jour, une opération d’envergure, conduite avec trois
véhicules piégés et un commando d’au moins onze assaillants, avait duré plus de
cinq heures contre un complexe de la police à Gardez, capitale de la province
de Paktiya dans le sud-est. Le bilan officiel a été établi à plus de 60 morts
et 230 blessés, civils et policiers.
Ces secteurs du sud-est,
comme Kandahar et le Helmand, ont tous une frontière commune avec le Pakistan
et sont considérés comme des places-fortes des talibans et autres éléments
armés en lutte contre le gouvernement central.