A pesar de los reparos
norteamericanos, la ONU prolonga por un año el mandato de la Finul
El Consejo de Seguridad de
la ONU prolongó por un año el mandato de la fuerza de Cascos azules en el
Líbano, a pesar de las críticas de Washington que la acusa de tratar con el
Hezbollah libanés.
Estados Unidos, que se
lanzó a una pulseada con sus socios del Consejo de Seguridad de la ONU por la renovación
del mandato de la fuerza de Cascos azules en el Líbano (Finul), no obtuvo un
fallo a favor.
El mandato de unos 10.500
Cascos azules presentes en el sur del Líbano, que llegaba a su vencimiento a
fines de agosto, fue prolongado por un año. Comúnmente, esta renovación anual
es técnica, pero este año, Washington hizo saber que deseaba endurecer la
misión de los Cascos azules. Contra la opinión de Paris, Roma y Moscú.
Desde el 2006 y el fin de
la guerra entre Israel y el Hezbollah, el movimiento político militar chiita
libanés, los Cascos azules son garantes de un alto el fuego y de una retirada
israelí de una zona tampón en la frontera entre los dos países. Presentes en el
Líbano desde 1978, deben garantizar la seguridad y ayudar al gobierno libanés a
asentar su autoridad en la región.
Obstaculizar la influencia
del partido chiita libanés
No obstante, la
administración Trump estima que "la Finul no hace su trabajo de manera
eficaz" para impedir “el aprovisionamiento masivo de armas del Hezbollah”.
Claramente, los
norteamericanos, aliados principales del Estado hebreo, querrían que los Cascos
azules tengan un mandato más explícito para obstaculizar la influencia del
partido chiita libanés. "El Hezbollah es una organización terrorista muy
desestabilizante para la región y amenaza abiertamente a Israel", recientemente
explica la embajadora norteamericana en la ONU, Nikki Haley, que se trasladó en
junio a la frontera líbano-israelí donde opera la Finul.
Paris y Moscú en contra de
cambios
Por su parte, Francia y
Rusia, que estiman que la situación es globalmente calma en la región gracias a
la Finul, no quieren escuchar hablar de una modificación sustancial de su
mandato. Un diplomático citado por la AFP explicó que era difícil exigirles a
los Cascos azules que vayan a registrar casas individuales en búsqueda de
armas, salvo que se acepte el riesgo de enfrentamientos armados con el
Hezbollah.
"Queremos mantener este
mandato tal como está", había indicado la representante adjunta francesa
en la ONU, Anne Gueguen. La Finul "probó su efecto estabilizador en un
ambiente volátil, complejo y problemático”, agregó ella.
Mismo cantar por parte del
embajador ruso ante la ONU, Vassily Nebenzia, que no ve “ninguna razón de poner
en duda el mandato de la Finul".
A principios de agosto, el
jefe de la ONU Antonio Guterres había indicado desear estudiar si mejoras de la
misión de la Finul eran posibles contra “la presencia ilegal de personal
armado, de armas e infraestructuras en sus zonas de operaciones".
Fuente: FRANCE 24 con AFP
30/08/2017
Malgré les réserves
américaines, l'ONU prolonge d'un an le mandat de la Finul
Le Conseil de sécurité de
l'ONU a prolongé d'un an le mandat de la force de Casques bleus au Liban,
malgré les critiques de Washington qui l'accuse de ménager le Hezbollah
libanais.
Les États-Unis, qui ont
engagé un bras de fer avec leurs partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU
sur le renouvellement du mandat de la force de Casques bleus au Liban (Finul),
n'auront pas obtenu gain de cause.
Le mandat des quelque 10
500 Casques bleus présents dans le sud du Liban, qui arrivait à échéance fin
août, a été prolongé d'un an. D'ordinaire, ce renouvellement annuel est
technique, mais cette année, Washington a fait savoir qu'elle souhaitait durcir
la mission des Casques bleus. Contre l'avis de Paris, Rome et Moscou.
Depuis 2006 et la fin
d'une guerre entre Israël et le Hezbollah, le mouvement politico-militaire
chiite libanais, les Casques bleus sont garants d'un cessez-le-feu et d'un
retrait israélien d'une zone tampon à la frontière entre les deux pays.
Présents au Liban depuis 1978, ils doivent assurer la sécurité et aider le
gouvernement libanais à asseoir son autorité dans la région.
Contrecarrer l'influence
du parti chiite libanais
Or, l’administration Trump
estime que "la Finul ne fait pas son travail de manière efficace"
pour empêcher "l'approvisionnement massif en armes du Hezbollah”.
En clair, les Américains,
principaux alliés de l’État hébreu, voulaient que les Casques bleus aient un
mandat plus explicite pour contrecarrer l'influence du parti chiite libanais.
"Le Hezbollah est une organisation terroriste très déstabilisante pour la
région et il menace ouvertement Israël", a récemment expliqué
l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, qui s'était rendue en juin à la
frontière israélo-libanaise où opère la Finul.
Paris et Moscou contre des
changements
De leur côté, la France et
la Russie, qui estiment que la situation est globalement calme dans la région
grâce à la Finul, ne voulaient pas entendre parler d'une modification
substantielle de son mandat. Un diplomate cité par l'AFP a expliqué qu'il était
difficile de demander aux Casques bleus d'aller fouiller des maisons
individuelles à la recherche d'armes, sauf à risquer des confrontations armées
avec le Hezbollah.
"Nous voulons garder
ce mandat tel quel", avait indiqué la représentante française adjointe à
l'ONU, Anne Gueguen. La Finul "a prouvé son effet stabilisateur dans un
environnement volatile, complexe et troublé", a-t-elle ajouté.
Même son de cloche du côté
de l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, qui ne voit "aucune
raison de mettre en cause le mandat de la Finul".
Début août, le patron de
l'ONU Antonio Guterres avait indiqué vouloir étudier si des améliorations de la
mission de la Finul étaient possibles contre "la présence illégale de
personnels armés, d'armes et d'infrastructures dans ses zones
d'opérations".
FRANCE 24 avec AFP
30/08/2017