viernes, 1 de septiembre de 2017

Mientras el ejército del Líbano intenta expulsar a Daech de su territorio, la ONU prorroga el mandato de los cascos azules de la FINUL


A pesar de los reparos norteamericanos, la ONU prolonga por un año el mandato de la Finul
    
El Consejo de Seguridad de la ONU prolongó por un año el mandato de la fuerza de Cascos azules en el Líbano, a pesar de las críticas de Washington que la acusa de tratar con el Hezbollah libanés.

Estados Unidos, que se lanzó a una pulseada con sus socios del Consejo de Seguridad de la ONU por la renovación del mandato de la fuerza de Cascos azules en el Líbano (Finul), no obtuvo un fallo a favor.
El mandato de unos 10.500 Cascos azules presentes en el sur del Líbano, que llegaba a su vencimiento a fines de agosto, fue prolongado por un año. Comúnmente, esta renovación anual es técnica, pero este año, Washington hizo saber que deseaba endurecer la misión de los Cascos azules. Contra la opinión de Paris, Roma y Moscú.
Desde el 2006 y el fin de la guerra entre Israel y el Hezbollah, el movimiento político militar chiita libanés, los Cascos azules son garantes de un alto el fuego y de una retirada israelí de una zona tampón en la frontera entre los dos países. Presentes en el Líbano desde 1978, deben garantizar la seguridad y ayudar al gobierno libanés a asentar su autoridad en la región.

Obstaculizar la influencia del partido chiita libanés

No obstante, la administración Trump estima que "la Finul no hace su trabajo de manera eficaz" para impedir “el aprovisionamiento masivo de armas del Hezbollah”.
Claramente, los norteamericanos, aliados principales del Estado hebreo, querrían que los Cascos azules tengan un mandato más explícito para obstaculizar la influencia del partido chiita libanés. "El Hezbollah es una organización terrorista muy desestabilizante para la región y amenaza abiertamente a Israel", recientemente explica la embajadora norteamericana en la ONU, Nikki Haley, que se trasladó en junio a la frontera líbano-israelí donde opera la Finul.

Paris y Moscú en contra de cambios

Por su parte, Francia y Rusia, que estiman que la situación es globalmente calma en la región gracias a la Finul, no quieren escuchar hablar de una modificación sustancial de su mandato. Un diplomático citado por la AFP explicó que era difícil exigirles a los Cascos azules que vayan a registrar casas individuales en búsqueda de armas, salvo que se acepte el riesgo de enfrentamientos armados con el Hezbollah.
"Queremos mantener este mandato tal como está", había indicado la representante adjunta francesa en la ONU, Anne Gueguen. La Finul "probó su efecto estabilizador en un ambiente volátil, complejo y problemático”, agregó ella.
Mismo cantar por parte del embajador ruso ante la ONU, Vassily Nebenzia, que no ve “ninguna razón de poner en duda el mandato de la Finul".
A principios de agosto, el jefe de la ONU Antonio Guterres había indicado desear estudiar si mejoras de la misión de la Finul eran posibles contra “la presencia ilegal de personal armado, de armas e infraestructuras en sus zonas de operaciones".

Fuente: FRANCE 24 con AFP 30/08/2017



Malgré les réserves américaines, l'ONU prolonge d'un an le mandat de la Finul
    
Le Conseil de sécurité de l'ONU a prolongé d'un an le mandat de la force de Casques bleus au Liban, malgré les critiques de Washington qui l'accuse de ménager le Hezbollah libanais.

Les États-Unis, qui ont engagé un bras de fer avec leurs partenaires du Conseil de sécurité de l'ONU sur le renouvellement du mandat de la force de Casques bleus au Liban (Finul), n'auront pas obtenu gain de cause.
Le mandat des quelque 10 500 Casques bleus présents dans le sud du Liban, qui arrivait à échéance fin août, a été prolongé d'un an. D'ordinaire, ce renouvellement annuel est technique, mais cette année, Washington a fait savoir qu'elle souhaitait durcir la mission des Casques bleus. Contre l'avis de Paris, Rome et Moscou.
Depuis 2006 et la fin d'une guerre entre Israël et le Hezbollah, le mouvement politico-militaire chiite libanais, les Casques bleus sont garants d'un cessez-le-feu et d'un retrait israélien d'une zone tampon à la frontière entre les deux pays. Présents au Liban depuis 1978, ils doivent assurer la sécurité et aider le gouvernement libanais à asseoir son autorité dans la région.

Contrecarrer l'influence du parti chiite libanais

Or, l’administration Trump estime que "la Finul ne fait pas son travail de manière efficace" pour empêcher "l'approvisionnement massif en armes du Hezbollah”.
En clair, les Américains, principaux alliés de l’État hébreu, voulaient que les Casques bleus aient un mandat plus explicite pour contrecarrer l'influence du parti chiite libanais. "Le Hezbollah est une organisation terroriste très déstabilisante pour la région et il menace ouvertement Israël", a récemment expliqué l'ambassadrice américaine à l'ONU, Nikki Haley, qui s'était rendue en juin à la frontière israélo-libanaise où opère la Finul.

Paris et Moscou contre des changements

De leur côté, la France et la Russie, qui estiment que la situation est globalement calme dans la région grâce à la Finul, ne voulaient pas entendre parler d'une modification substantielle de son mandat. Un diplomate cité par l'AFP a expliqué qu'il était difficile de demander aux Casques bleus d'aller fouiller des maisons individuelles à la recherche d'armes, sauf à risquer des confrontations armées avec le Hezbollah.
"Nous voulons garder ce mandat tel quel", avait indiqué la représentante française adjointe à l'ONU, Anne Gueguen. La Finul "a prouvé son effet stabilisateur dans un environnement volatile, complexe et troublé", a-t-elle ajouté.
Même son de cloche du côté de l'ambassadeur russe à l'ONU, Vassily Nebenzia, qui ne voit "aucune raison de mettre en cause le mandat de la Finul".
Début août, le patron de l'ONU Antonio Guterres avait indiqué vouloir étudier si des améliorations de la mission de la Finul étaient possibles contre "la présence illégale de personnels armés, d'armes et d'infrastructures dans ses zones d'opérations".

FRANCE 24 avec AFP 30/08/2017