Ataque "terrorista"
contra militares en Bruselas: lo que sucedió
Un hombre agredió con un
cuchillo a soldados el viernes a la noche gritando "Allah Akbar", en
pleno centro de Bruselas, antes de ser abatido. Un ataque reivindicado por el
Estado Islámico.
Un hombre agredió con un
cuchillo a soldados el viernes a la noche gritando "Allah Akbar", en
pleno centro de Bruselas, entes de ser abatido durante un ataque calificado de
"terrorista" por la fiscalía federal belga ocurrido en un contexto de
multiplicación de atentados en Europa.
"Pensamos que se
trata de un ataque terrorista”, dijo a la AFP un portavoz de la fiscalía
federal belga. Una pista confirmada el sábado a la noche: el grupo jihadista
Estado Islámico (EI) reivindicó el ataque en un comunicado difundido en
Telegram por su órgano de propaganda Amaq: "el atacante de la agresión de
Bruselas era uno de los soldados del Estado Islámico", indica el
comunicado.
Cómo se llevó a cabo el
ataque
"Escuche gritos y
enseguida dos disparos", dijo a la AFP Yohan (no quiso dar su apellido),
que se encontraba el viernes a la noche en una vereda cercana del lugar del
ataque en Bruselas.
Acercándose, agrega haber
visto "a un militar que le sangraba la mano y a un hombre tendido en el
suelo”, que "llevaba barba y tenía también una capucha".
El ataque tuvo lugar poco
después de las 2000 sobre un boulevard en pleno centro de la capital belga, próximo
a la Grand Place, una de las zonas "sensibles" donde patrullan
militares armados, a causa de la amenaza terrorista en Bélgica.
Él había “gritado dos
veces Allah Akbar" (Dios es el más grande en árabe) mientras atacaba dos
militares, de los cuales uno resultó “herido levemente”, según la portavoz de
la fiscalía federal belga.
Esta presencia fue aún más
reforzada después de los atentados que provocaron 32 muertos en la capital
belga el 22 de marzo de 2016.
¿Quién es el presunto
terrorista abatido?
Medios belgas afirmaron
que el atacante era de origen somalí y de unos treinta años.
El atacante, contra el
cual los soldados hicieron uso de sus armas de fuego, “está muerto”, agregó la
portavoz de la fiscalía federal belga.
Los precedentes en Bélgica
"Todo nuestro apoyo a
nuestros militares", twiteó el primer ministro belga Charles Michel.
"Nuestros servicios de seguridad permanecen atentos. Seguimos la situación
de cerca” con el Centro de crisis, agregó.
Bélgica fue el escenario
de varias agresiones recientes contra militares o policías estos últimos meses.
Hace un año, el 6 de
agosto de 2016, un argelino que vivía en Bélgica había atacado con un machete a
dos policías frente a la comisaría de Charleroi (sur) al grito de "Allah
Akbar", hiriéndolos en la cara y en el cuello antes de ser abatido.
El grupo Estado Islámico
(EI) había reivindicado este ataque el día después.
En septiembre de 2016, es
en la comuna bruselense de Molenbeek que dos policías reciben cuchilladas sin
resultar heridos, gracias a llevar chalecos antibalas.
El autor de los hechos,
inculpado por intento de homicidio, es un hombre de origen magrebí que era conocido
de los servicios de la policía bajo una decena de seudónimos, pero sin lazos
comprobados con el movimiento islamista, de acuerdo con la fiscalía de Bruselas.
Un mes más tarde, el 5 de octubre,
dos agentes de policía, un hombre y una mujer, que circulaban cerca de un
hospital, fueron agredidos con un cuchillo por un hombre en Schaerbeek.
Uno de los policías había
sido herido “en el abdomen” y el otro “en el cuello”. El atacante, un ex
militar de 43 años, fue inculpado de “tentativa de homicidio en un contexto
terrorista” y de “participación en actividades de un grupo terrorista".
Más recientemente, el 21
de junio, un militar abatió a un marroquí de 36 años, simpatizante del EI, que
se había precipitado sobre él después de haber hecho explotar un bolso en una
estación de Bruselas sin provocar heridos.
Bruselas fue
principalmente blanco en marzo de 2016 de un doble atentado por kamikazes pertenecientes
al EI, que provocó 32 muertos y más de 150 heridos, el peor ataque terrorista
jamás cometido en Bélgica.
Fuente: L'Obs con AFP
publicado el 27 de agosto de 2017
Attaque
"terroriste" contre des militaires à Bruxelles: ce qu'il s'est passé
Un homme a agressé des
soldats au couteau vendredi soir en criant "Allah Akbar", en plein
coeur de Bruxelles, avant d'être abattu. Une attaque revendiquée par l'Etat
islamique.
Un homme a agressé des
soldats au couteau vendredi soir en criant "Allah Akbar", en plein
coeur de Bruxelles, avant d'être abattu, lors d'une attaque qualifiée de
"terroriste" par le parquet fédéral belge survenue dans un contexte
de multiplication des attentats en Europe.
"Nous pensons qu'il
s'agit d'une attaque terroriste", a dit à l'AFP une porte-parole du
parquet fédéral belge. Une piste confirmée samedi soir: le groupe jihadiste
Etat islamique (EI) a revendiqué l'attaque dans un communiqué diffusé sur
Telegram par son organe de propagande Amaq:
"l'assaillant de
l'attaque de Bruxelles était l'un des soldats de l'Etat islamique",
indique le communiqué.
Le déroulé de l'attaque
"J'ai entendu des
cris et directement deux coups de feu", a dit à l'AFP Yohan (il n'a pas
souhaité donné son nom de famille), qui se trouvait vendredi soir sur une
terrasse proche du lieu de l'attaque à Bruxelles.
En s'approchant, il ajoute
avoir vu "un militaire qui saignait à la main et un homme à terre",
qui "portait la barbe et avait aussi une capuche".
L'attaque a eu lieu peu
après 20h00 sur un boulevard en plein centre de la capitale belge, à proximité
de la Grand Place, l'une des zones "sensibles" où patrouillent des
militaires armés, en raison de la menace terroriste en Belgique.
Il avait "crié deux
fois Allah Akbar" (Dieu est le plus grand en arabe) en attaquant deux
militaires, dont l'un a été "légèrement blessé", selon la
porte-parole du parquet fédéral belge.
Cette présence a encore
été renforcée après les attentats qui ont fait 32 morts dans la capitale belge
le 22 mars 2016.
Qui est le terroriste
présumé abattu?
Des médias belges ont
affirmé que l'assaillant était d'origine somalienne et âgé d'une trentaine
d'années.
L'assaillant, contre
lequel les soldats ont fait usage de leurs armes à feu, "est décédé",
a ajouté la porte-parole du parquet fédéral belge.
Les précédents en Belgique
"Tout notre soutien à
nos militaires", a tweeté le Premier ministre belge Charles Michel.
"Nos services de sécurité restent attentifs. Nous suivons la situation de
près" avec le Centre de crise, a-t-il ajouté.
La Belgique a été le
théâtre de plusieurs agressions récentes contre des militaires ou des policiers
ces derniers mois.
Il y a un an, le 6 août
2016, un Algérien vivant en Belgique avait attaqué à la machette deux
policières devant l'hôtel de police de Charleroi (sud) aux cris de "Allah
Akbar", les blessant au visage et au cou avant d'être abattu.
Le groupe Etat islamique
(EI) avait revendiqué cette attaque le lendemain.
En septembre 2016, c'est
dans la commune bruxelloise de Molenbeek que deux policiers avaient reçu des
coups de couteau sans toutefois être blessés, grâce au port d'un gilet pare-balles.
L'auteur des faits,
inculpé pour tentative de meurtre, est un homme d'origine maghrébine qui était
connu des services de police sous une dizaine de pseudonymes, mais sans lien
avéré avec la mouvance islamiste, d'après le parquet de Bruxelles.
Un mois plus tard, le 5
octobre, deux agents de police, un homme et une femme, qui circulaient à
proximité d'un hôpital, avaient été agressés avec un couteau par un homme à
Schaerbeek.
L'un des policiers avait
été blessé "au ventre" et l'autre "au cou". L'assaillant,
un ancien militaire de 43 ans, a été inculpé de "tentative d'assassinat
dans un contexte terroriste" et de "participation aux activités d'un
groupe terroriste".
Plus récemment, le 21
juin, un militaire avait abattu un Marocain de 36 ans, sympathisant de l'EI,
qui s'était précipité sur lui après avoir fait exploser un bagage dans une gare
de Bruxelles sans faire de blessé.
Bruxelles a surtout été la
cible en mars 2016 d'un double attentat par des kamikazes se réclamant de l'EI,
qui a fait 32 morts et plus de 150 blessés, la pire attaque terroriste jamais
commise en Belgique.
L'Obs avec AFP publié le
27 août 2017