Hace 35 años sucedía la
masacre de Sabra y Chatila en el Líbano
Del 16 al 18 de septiembre
de 1982 refugiados palestinos eran masacrados por milicias cristianas en los
suburbios de Beirut.
Todo comenzó por un
asesinato. El 14 de septiembre de 1982 el presidente nuevamente electo, Bashir
Gemayel, jefe de las Fuerzas libanesas, milicias cristianas, es asesinado en un
atentado. Dos días después, por venganza, comienza la masacre de civiles
palestinos en dos campos de refugiados, Sabra y Chatila, en los suburbios de
Beirut. Es perpetrada por milicianos cristianos (los falangistas) y continúa
hasta el 18 de septiembre a la mañana. Pero no es hasta el 19 de septiembre que
el mundo se entera de esta espantosa matanza metódica, que no perdona a nadie:
hombres, mujeres, niños, animales.
Desde el 17 de septiembre
a la mañana mujeres palestinas, que pudieron huir de los campos, alertan sobre
el drama en curso, en las calles de Beirut-Oeste. Numerosos periodistas, que
cubren la guerra civil en el Líbano, están presentes en la capital. Algunos de
ellos comienzan a investigar e intentan entrar en los campos de refugiados.
Pero son bloqueados por las tropas israelíes que cercan los campos y controlan
sus accesos. Y no es hasta el día después, pocas horas después del fin de la
masacre, que los primeros periodistas pueden por fin penetrar en los campos de
Sabra y Chatila. En Francia es el diario Libération que anuncia la masacre en
su edición del 19 de septiembre de 1982. El primer despacho de la AFP llega después
del mediodía, ese mismo día. Con la llegada de los fotógrafos y medios
internacionales a Sabra y Chatila, el horror da la vuelta alrededor del mundo,
provocando estupor e indignación. En 1983 la investigación oficial libanesa
concluye que es “total responsabilidad” de las fuerzas israelíes. Y, en 1991,
una ley de amnistía general es decretada.
Fuente: Le Figaro por Véronique
Laroche-Signorile publicado el 15/09/2017
Il y a 35 ans, le massacre
de Sabra et Chatila au Liban
Du 16 au 18 septembre 1982
des réfugiés palestiniens étaient massacrés par des milices chrétiennes dans la
banlieue de Beyrouth.
Tout commence par un
assassinat. Le 14 septembre 1982 le président nouvellement élu, Bachir Gemayel
-chef des Forces libanaises, milices chrétiennes-, est tué dans un attentat.
Deux jours après, par vengeance, débute le massacre de civils palestiniens dans
deux camps de réfugiés -Sabra et Chatila- dans la banlieue de Beyrouth. Il est
perpétré par des miliciens chrétiens (les Phalangistes) et se poursuit jusqu'au
18 septembre au matin. Mais ce n'est que le 19 septembre que le monde apprend
l'affreuse tuerie -méthodique, qui n'a épargné personne: hommes, femmes,
enfants, animaux.
Dès le 17 septembre au
matin des femmes palestiniennes -qui ont pu fuir les camps- alertent sur le
drame en cours, dans les rues de Beyrouth-Ouest. De nombreux journalistes, qui
couvrent la guerre civile au Liban, sont présents dans la capitale. Certains d'entre-eux
commencent à enquêter et tentent d'entrer dans les camps de réfugiés. Mais ils
sont bloqués par les troupes israéliennes qui encerclent les camps et
contrôlent leur accès. Et ce n'est que le lendemain, quelques heures après la
fin du carnage, que les premiers journalistes peuvent enfin pénétrer dans les
camps de Sabra et Chatila. En France c'est le quotidien Libération qui annonce
le massacre dans son édition du 19 septembre 1982. La première dépêche de l'AFP
tombe quant à elle dans l'après-midi, ce même jour. Avec l'arrivée des
photographes et médias internationaux à Sabra et Chatila, l'horreur fait le
tour du monde, provoquant stupeur et indignation. En 1983 l'enquête officielle
libanaise conclut à «l'entière responsabilité» des forces israéliennes. Et, en
1991, une loi d'amnistie générale est décrétée.
Le Figaro par Véronique
Laroche-Signorile publié le 15/09/2017