domingo, 17 de septiembre de 2017

Historia: hace 35 años, en plena guerra civil libanesa, el mundo toma conocimiento de la masacre en dos campos de refugiados palestinos en las afueras de Beirut


Hace 35 años sucedía la masacre de Sabra y Chatila en el Líbano

Del 16 al 18 de septiembre de 1982 refugiados palestinos eran masacrados por milicias cristianas en los suburbios de Beirut.

Todo comenzó por un asesinato. El 14 de septiembre de 1982 el presidente nuevamente electo, Bashir Gemayel, jefe de las Fuerzas libanesas, milicias cristianas, es asesinado en un atentado. Dos días después, por venganza, comienza la masacre de civiles palestinos en dos campos de refugiados, Sabra y Chatila, en los suburbios de Beirut. Es perpetrada por milicianos cristianos (los falangistas) y continúa hasta el 18 de septiembre a la mañana. Pero no es hasta el 19 de septiembre que el mundo se entera de esta espantosa matanza metódica, que no perdona a nadie: hombres, mujeres, niños, animales.
Desde el 17 de septiembre a la mañana mujeres palestinas, que pudieron huir de los campos, alertan sobre el drama en curso, en las calles de Beirut-Oeste. Numerosos periodistas, que cubren la guerra civil en el Líbano, están presentes en la capital. Algunos de ellos comienzan a investigar e intentan entrar en los campos de refugiados. Pero son bloqueados por las tropas israelíes que cercan los campos y controlan sus accesos. Y no es hasta el día después, pocas horas después del fin de la masacre, que los primeros periodistas pueden por fin penetrar en los campos de Sabra y Chatila. En Francia es el diario Libération que anuncia la masacre en su edición del 19 de septiembre de 1982. El primer despacho de la AFP llega después del mediodía, ese mismo día. Con la llegada de los fotógrafos y medios internacionales a Sabra y Chatila, el horror da la vuelta alrededor del mundo, provocando estupor e indignación. En 1983 la investigación oficial libanesa concluye que es “total responsabilidad” de las fuerzas israelíes. Y, en 1991, una ley de amnistía general es decretada.

Fuente: Le Figaro por Véronique Laroche-Signorile publicado el 15/09/2017



Il y a 35 ans, le massacre de Sabra et Chatila au Liban

Du 16 au 18 septembre 1982 des réfugiés palestiniens étaient massacrés par des milices chrétiennes dans la banlieue de Beyrouth.

Tout commence par un assassinat. Le 14 septembre 1982 le président nouvellement élu, Bachir Gemayel -chef des Forces libanaises, milices chrétiennes-, est tué dans un attentat. Deux jours après, par vengeance, débute le massacre de civils palestiniens dans deux camps de réfugiés -Sabra et Chatila- dans la banlieue de Beyrouth. Il est perpétré par des miliciens chrétiens (les Phalangistes) et se poursuit jusqu'au 18 septembre au matin. Mais ce n'est que le 19 septembre que le monde apprend l'affreuse tuerie -méthodique, qui n'a épargné personne: hommes, femmes, enfants, animaux.
Dès le 17 septembre au matin des femmes palestiniennes -qui ont pu fuir les camps- alertent sur le drame en cours, dans les rues de Beyrouth-Ouest. De nombreux journalistes, qui couvrent la guerre civile au Liban, sont présents dans la capitale. Certains d'entre-eux commencent à enquêter et tentent d'entrer dans les camps de réfugiés. Mais ils sont bloqués par les troupes israéliennes qui encerclent les camps et contrôlent leur accès. Et ce n'est que le lendemain, quelques heures après la fin du carnage, que les premiers journalistes peuvent enfin pénétrer dans les camps de Sabra et Chatila. En France c'est le quotidien Libération qui annonce le massacre dans son édition du 19 septembre 1982. La première dépêche de l'AFP tombe quant à elle dans l'après-midi, ce même jour. Avec l'arrivée des photographes et médias internationaux à Sabra et Chatila, l'horreur fait le tour du monde, provoquant stupeur et indignation. En 1983 l'enquête officielle libanaise conclut à «l'entière responsabilité» des forces israéliennes. Et, en 1991, une loi d'amnistie générale est décrétée.

Le Figaro par Véronique Laroche-Signorile publié le 15/09/2017