Siria: la alianza
árabe-kurda de las FDS se apodera de la ciudad vieja de Raqqa
Los combatientes del grupo
Estado Islámico fueron expulsados el 1º de septiembre de la ciudad vieja de
Raqqa que ellos consideran como su “capital” en Siria. Se tuvieron que retirar
por la presión de las Fuerzas democráticas sirias (FDS), una alianza
árabe-kurda apoyada por Estados Unidos. Pero los jihadistas aún controlan una
parte del norte y del centro de la ciudad.
La batalla de la ciudad
vieja de Raqqa había comenzado hace dos meses. Las Fuerzas democráticas sirias
(FDS) controlan a continuación más del 60% de la ciudad y se encuentran a las
puertas del perímetro de seguridad de la organización Estado Islámico, donde se
encuentran los principales puestos de comando de la organización jihadista. Lo
más duro queda por hacer.
Sin contar que, según la ONU,
unos 25.000 civiles se encontrarían aún en esta zona, atrapados. La violencia
de los combates por otra parte suscitó temores sobre su suerte. La ONG de defensa
de derechos humanos Amnesty International estima que están atrapados en un “laberinto
mortal”. Estos últimos días, la coalición internacional dirigida por
Washington, y que aporta un apoyo aéreo determinante a la coalición
árabe-kurda, fue criticada después de la muerte de un gran número de civiles en
las incursiones.
Nuevo revés para Daech
El número de jihadistas
presentes en Raqqa es evaluado entre 1.500 et 2.000. A medida que continúa su
progresión hacia el centro de la ciudad, la coalición árabe-kurda se choca con
una resistencia cada vez más feroz de los combatientes del grupo Estado Islámico,
que ya no tiene ninguna vía de retirada o de reabastecimiento.
La ciudad vieja de Raqqa
está rodeada por una muralla que data de varios siglos, en la cual las fuerzas árabe-kurdas
han abierto una brecha de 25 metros para poder lanzarse desde allí. Otras
partes de este muro, considerado como monumento histórico, resultaron dañadas.
Si la ciudad vieja cae, el
centro de la ciudad colindante aún está en manos de los jihadistas. Ellos se
han atrincherado en el barrio administrativo que alberga principalmente la
antigua sede del gobernador y los edificios que pertenecían a los servicios de
inteligencia. Los combatientes fortificaron los inmuebles, enlazados entre
ellos por una red de pasadizos y de túneles, exactamente como lo hicieron en la
ciudad de Mosul.
El EI se apoderó en 2014
de esta ciudad situada a orillas del Eufrates, del cual fue su capital siria.
Raqqa se volvió tristemente célebre convirtiéndose en el teatro de algunas de
las peores atrocidades cometidas por este grupo extremista.
La caída de la ciudad
vieja de Raqqa constituye un nuevo revés para Daech, enfrentado en el este de
Siria al avance de las fuerzas gubernamentales. En el vecino Irak, el EI perdió
el 31 de agosto uno de sus últimos bastiones, Tal Afar, sólo pocos meses
después de la metrópolis de Mosul reconquistada por las fuerzas de seguridad de
Bagdad.
Fuente: RFI publicado el
02-09-2017
Syrie: l'alliance
arabo-kurde des FDS s'empare de la vieille ville de Raqqa
Les combattants du groupe
Etat islamique ont été chassés le 1er septembre de la vieille ville de Raqqa qu’ils
considèrent comme leur «capitale» en Syrie. Ils s’en sont retirés sous la
pression des Forces démocratiques syriennes (FDS), une alliance arabo-kurde
soutenue par les Etats-Unis. Mais les jihadistes contrôlent toujours une partie
du nord et du centre de la ville.
La bataille de la vieille
ville de Raqqa avait débuté il y a deux mois. Les Forces démocratiques
syriennes (FDS) contrôlent désormais plus de 60 % de la cité et se trouvent aux
portes du périmètre de sécurité de l'organisation Etat islamique, où se
trouvent les principaux postes de commandement de l’organisation jihadiste. Le
plus dur reste donc à faire.
Sans compter que, selon l’ONU,
quelque 25 000 civils se trouveraient toujours dans cette zone, pris au piège.
La violence des combats a d'ailleurs suscité des craintes sur leur sort. L'ONG
de défense des droits de l'homme Amnesty International estime qu'ils sont pris
au piège dans un «labyrinthe mortel». Ces derniers jours, la coalition
internationale dirigée par Washington, et qui apporte un soutien aérien
déterminant à la coalition arabo-kurde, a été critiquée après la mort d’un
grand nombre de civils dans des raids.
Nouveau revers pour Daech
Le nombre de jihadistes
présents à Raqqa est évalué entre 1 500 et 2 000. Au fur et à mesure de sa
progression vers le centre de la ville, la coalition arabo-kurde se heurte à
une résistance de plus en plus farouche des combattants du groupe Etat
islamique, qui n’ont plus aucune voie de retrait ou de ravitaillement.
La vieille ville de Raqqa
est ceinturée par un rempart datant de plusieurs siècles, dans lequel les
forces arabo-kurdes ont ouvert une brèche de 25 mètres pour pouvoir s’y engouffrer.
D’autres parties de ce mur, considéré comme un monument historique, ont été
endommagées.
Si la vieille ville est
tombée, le centre-ville qui la jouxte est encore aux mains des jihadistes. Ils
se sont barricadés dans le quartier administratif qui abrite notamment
l'ex-siège du gouverneur et les bâtiments qui appartenaient aux services de
renseignement. Les combattants ont fortifié les immeubles, reliés entre eux par
un réseau de passages et de tunnels, exactement comme c’était le cas dans la ville
de Mossoul.
L'EI s'était emparé en
2014 de cette ville située sur les bords de l'Euphrate dont il a fait sa
capitale syrienne. Raqqa est devenue tristement célèbre en devenant le théâtre
de certaines des pires atrocités commises par ce groupe extrémiste.
La chute de la vieille
ville de Raqqa constitue un nouveau revers pour Daech, confronté dans l’est de
la Syrie à l’avancée des forces gouvernementales. En Irak voisin, l'EI a perdu
le 31 août un de ses derniers bastions, Tal Afar, quelques mois seulement après
la métropole de Mossoul reconquise par les forces de sécurité de Bagdad.