Armamento: Paris y Roma se
embarcan en un proyecto de cooperación en el ámbito naval
El proyecto de
acercamiento entre STX, Naval Group y Fincantieri avanza. ¿Francia sacrificará
sus intereses en beneficio de una cooperación europea dándole a Fincantieri el
50% de un grupo compuesto de STX y de buques de superficie de Naval Group?
Francia e Italia
"avanzan" en su proyecto de constituir un campeón europeo en el
ámbito de los buques de superficie civiles y militares, según la ministro de
Defensa, Florence Parly. Este proyecto
permite a la vez al gobierno francés demostrar su voluntad de privilegiar la
Europa de la defensa en el ámbito industrial y también compensar los efectos
desastrosos del anuncio de la nacionalización de STX frente a Roma. Este asunto
estará en el centro de la próxima cumbre italiana prevista para el 27 de
septiembre próximo. La industria de defensa “es uno de los catalizadores de la Europa
de la defensa”, por otra parte recordó la ministro de Defensa.
A comienzos de agosto, los
gobiernos francés e italiano habían ya manifestado su intención común de “superar
sus diferencias sobre el equilibrio de la estructura del capital de STX".
Paris y Roma habían así manifestado su deseo de facilitar la “creación de una
industria naval europea más eficaz y más competitiva" en el ámbito civil y
militar. ¿Cómo? Acercando “las fuerzas de Fincantieri, de STX y de Naval
Group" lo que "permitiría crear un líder europeo global que tendrá
como objetivo ser el mayor exportador en los mercados civiles y militares, con
una actividad significativa en los sistemas y los servicios”, había explicado
un comunicado conjunto de Francia e Italia.
¿Una operación en dos
tiempos?
¿Hace falta acercar la
industria naval francesa e italiana en dos tiempos? Falta entonces lanzar la
operación entre Fincantieri y STX, y luego acercar STX/Fincantieri a los buques
de superficie de Naval Group. Es la vía seguida parece por el ministerio de
Economía francés, que había declarado a principios de agosto que “la
participación de Fincantieri en STX France será definida en línea con su rol
líder de operador industrial". Es también la vía seguida por Naval Group muy
entusiasmada por este proyecto en dos tiempos. Su PDG Hervé Guillou jamás
escondió su voluntad de acercar su grupo a un actor europeo. Naval Group, por
otra parte, ya había trabajado en el verano de 2015 en un acercamiento con Fincantieri,
luego en 2016. Una operación que no había tenido el visto bueno de Thales, accionista
del grupo naval (35%), ni del Estado (62,49%).
Sin embargo, habrá que
verificar que esta operación en dos tiempos no liquide los intereses franceses
en beneficio de la industria italiana. Porque Fincantieri podría al final no
valer el 50% de un grupo compuesto por STX y los buques de superficie de Naval
Group. Tema a seguir.
Fuente: La Tribune por
Michel Cabirol 06/09/2017
Armement: Paris et Rome
embarquent sur un projet de coopération dans le naval
Le projet de rapprochement
entre STX, Naval Group et Fincantieri avance. La France va-t-elle sacrifier ses
intérêts au profit d'une coopération européenne en donnant à Fincantieri 50%
d'un ensemble composé de STX et des bâtiments de surface de Naval Group?
La France et l'Italie
"avancent" dans leur projet de constituer un champion européen dans le
domaine des bâtiments de surface civils et militaires, selon la ministre des
Armées, Florence Parly. Ce projet permet
à la fois au gouvernement français de démontrer sa volonté de privilégier
l'Europe de la défense dans le domaine industriel et également de rattraper les
effets désastreux de l'annonce de la nationalisation de STX auprès de Rome. Ce
dossier sera au centre du prochain sommet italien prévu le 27 septembre
prochain. L'industrie de défense "est un des catalyseurs de l'Europe de la
défense", a d'ailleurs rappelé la ministre des armées.
Début août, les
gouvernements français et italien avaient déjà exprimé leur intention commune
de "dépasser leurs différences sur l'équilibre de la structure du capital
de STX". Paris et Rome avaient ainsi exprimé leur souhait de faciliter la
"création d'une industrie navale européenne plus efficace et plus
compétitive" dans le domaine civil et militaire. Comment? En rapprochant
"les forces de Fincantieri, de STX et de Naval Group" ce qui "permettrait
de créer un leader européen global qui aura pour objectif d'être le plus grand
exportateur sur les marchés civils et militaires, avec une activité
significative dans les systèmes et les services", avait expliqué un
communiqué commun de la France et de l'Italie.
Une opération en deux
temps?
Faut-il rapprocher
l'industrie navale française et italienne en deux fois? Faut-il donc lancer
l'opération entre Fincantieri et STX, puis rapprocher STX/Fincantieri des
bâtiments de surface de Naval Group. C'est la voie suivie semble-t-il par le
ministère de l'Economie français, qui avait déclaré début août que "la
participation de Fincantieri dans STX France sera définie en ligne avec son
rôle leader d'opérateur industriel". C'est également la voie poursuivie
par Naval Group très enthousiaste pour ce projet en deux temps. Son PDG Hervé
Guillou n'a jamais caché sa volonté de rapprocher son groupe d'un acteur
européen. Naval Group avait d'ailleurs déjà travaillé à l'été 2015 à un
rapprochement avec Fincantieri, puis en 2016. Une opération qui n'avait pas eu
le feu vert de Thales, actionnaire du groupe naval (35%), ni de l'Etat
(62,49%).
Il faudra toutefois
vérifier que cette opération en deux temps ne brade pas les intérêts français
au profit de l'industrie italienne. Car Fincantieri pourrait au final ne pas
valoir 50% d'un ensemble composé par STX et des bâtiments de surface de Naval
Group. A suivre.
La Tribune par Michel
Cabirol 06/09/2017