Libia: una veintena de muertos en los combates en Bengazi.
El cuartel general de una milicia islamista fue bombardeado
en Bengazi en el este del país. La brigada respondió con tiros de cañón. Por lo
menos 24 personas fueron asesinadas y otras 150 heridas. Es un general retirado,
Khalifa Hafter que reivindicó el bombardeo. El ejército nacional desmintió cualquier
implicación en los enfrentamientos. El aeropuerto fue cerrado por razones de
seguridad.
El viernes, temprano a la mañana, los habitantes de Bengazi
escucharon las primeras balas silbar.
Había aviones y helicópteros de combate en el cielo… Atacaron
principalmente el cuartel general de una de las milicias islamistas más
poderosas de Bengazi, la “brigada del 17 de febrero”.
Son las fuerzas de Khalifa Haftar, un antiguo general que
combatió en las filas de los revolucionarios en 2011, que realizaron el asalto.
Los blancos fueron los cuarteles generales y las bases de milicias islamistas,
numerosas en Bengazi.
Varias horas después del inicio de los enfrentamientos, el
jefe de estado-mayor del ejército libio desmintió que el ejército regular haya participado.
Purgar la ciudad
Pero algunos de sus miembros habrían reunido a los hombres
de Haftar. Para estas fuerzas que quieren hacerse llamar "ejército nacional"
y se consideran legítimas, se trata de "purgar" la ciudad de los
grupos terroristas.
El general había hecho hablar de él en febrero durante
declaraciones consideradas por muchos como un intento de golpe de Estado.
Por primera vez, en marzo, el gobierno reconoció la
presencia de grupos terroristas en el este libio y les declaró la guerra. Sin
embargo, ninguna medida concreta siguió y actualmente las fuerzas de Khalifa
Haftar parecen querer realizar la operación anunciada en lugar de las
autoridades centrales.
Fuente: RFI
publicado el 17-05-2014
Libye: une
vingtaine de morts dans des combats à Benghazi .
Le quartier général d'une milice islamiste a été bombardé à
Benghazi dans l'est du pays. La brigade aurait risposté par des tirs de canon.
Au moins 24 personnes ont été tuées et 150 autres blessés. C'est un général à
la retraite, Khalifa Hafter qui a revendiqué le bombardement. L'armée nationale a démenti toute implication
dans les affrontements. L'aéroport a été fermé pour des raisons de sécurité.
Vendredi, tôt le matin, les habitants de Benghazi ont
entendu les premières balles siffler.
Il y avait des avions et des hélicoptères de combat dans le
ciel… Ceux-ci ont notamment attaqué le quartier général d’une des milices
islamistes les plus puissantes de Benghazi, la «brigade du 17 février».
Ce sont les forces de Khalifa Haftar, un ancien général qui
a combattu dans les rangs des révolutionnaires en 2011, qui ont mené l’assaut.
Ils visaient les quartiers généraux et les bases de milices islamistes,
nombreuses à Benghazi.
Plusieurs heures après le début des affrontements, le chef
d’état-major de l’armée libyenne a démenti que l’armée régulière y participait.
Purger la ville
Mais certains de ses membres auraient rejoint les hommes de
Haftar. Pour ces forces qui veulent se faire appeler «armée nationale» et
s’estiment légitimes, il s’agit de «purger» la ville des groupes terroristes.
Le général avait fait parler de lui en février lors de
déclarations qui avaient été considérées par beaucoup comme une tentative de
coup d’Etat.
Pour la première fois, en mars, le gouvernement a reconnu la
présence de groupes terroristes dans l’Est libyen et leur a déclaré la guerre.
Pourtant, aucune mesure concrète n’a suivi et c’est aujourd’hui les forces de
Khalifa Haftar qui semblent vouloir mener l’opération annoncée à la place des
autorités centrales.
RFI publié le 17-05-2014