El 19 de mayo, el presidente Putin nuevamente indicó haber
ordenado la retirada de las tropas rusas agrupadas en la frontera ucraniana.
Tropas que ya habrían debido iniciar la retirada 10 días antes, como había
prometido… Por otra parte, en el curso de estas últimas semanas, Moscú no dio
pruebas de una gran franqueza sobre este asunto: en un primer momento, la
presencia de estas fuerzas había sido desmentida durante la difusión, por parte
de la OTAN , de
fotos tomadas por satélite, antes de ser finalmente confirmada… Y el retorno a
sus cuarteles y bases respectivas fue anunciado muchas veces sin ser efectivamente
hecho.
¿Qué sucederá esta vez, mientras la elección presidencial ucraniana
debe realizarse el 25 de mayo, el este del país es el teatro de combates entre
fuerzas leales y separatistas pro-rusos?
Entonces, por primera vez, la OTAN señaló haber observado
lo que podría ser un principio de retirada de las fuerzas rusas. Lo que
confirmó el Pentágono, que mencionó el movimiento de un “pequeño número de
unidades”.
Por su parte, el ministerio de Defensa ruso señaló haber
retirado el equivalente a cuatro convoys ferroviarios de blindados y a 15
aviones que transportaban soldados, lo que puede parecer poco respecto a los
efectivos desplegados, estimados entre 40.000 y 50.000 hombres por la OTAN.
“A la nochecita, vimos una actividad limitada de tropas
rusas cerca de la frontera con Ucrania, lo que podría sugerir que una parte de estas
fuerzas se prepara para una retirada”, afirmó Anders Fogh Rasmussen, el
secretario general de la
Alianza atlántica, el 22 de mayo, en Podgorica (Monténégro).
Sin embargo, Rasmussen quiso ser prudente. “Es demasiado pronto
para decir lo que esto significa, pero espero que se trate del principio de una
retirada completa y real”, estimó. “Actualmente, la mayoría de las fuerzas
rusas que habían sido desplegadas permanecen cerca de la frontera con Ucrania y
vemos que prosiguen ejercicios rusos en esta zona”, explicó. Y añadió: “Si
vemos una retirada significativa, completa y comprobable, seré el primero que
la saluda”.
La prudencia también está en el general Philip Breedlove, comandante
supremo de las fuerzas aliadas en Europa (SACEUR). Al final de una reunión de
los jefes de estado-mayor, el 22 de mayo, en Bruselas, consideró que era
todavía demasiado temprano para lanzar conclusiones sobre los movimientos de
tropas rusas.
“Las fuerzas son aún numerosas y permanecen en una postura
muy coercitiva”, afirmó. “La extensión del movimiento observado hasta ahora no
va a afectar las capacidades de las fuerzas presentes”, añadió, señalando que
hacía falta una retirada total.
Durante este tiempo, en el este de Ucrania, y después de
unos días de calma, los combates prosiguieron, particularmente en la región de
Donetsk. Así, en Volnovakha, 16 soldados ucranianos fueron asesinados durante
un asalto lanzado por los separatistas pro-rusos. Y otro también perdió la vida
durante el ataque a su convoy, en el sector de Lugansk.
Entre el 13 de abril y 16 de mayo, la ONU estoma que al menos 127
personas (militares y policías leales a Kiev, separatistas pro-rusos y civiles)
fueron asesinados durante los “violentos enfrentamientos” que tuvieron lugar en
el curso de este período.
Por otra parte, la realización de la elección presidencial
en el este del país se ha anunciado complicada, a pesar del despliegue por Kiev
de 55.000 policías y de 20.000 voluntarios. Al menos 2 millones de personas podrían
ser impedidas de ir a las urnas (lo que, llegado el caso, debería permitirles tanto
a los separatistas pro-rusos como a Moscú discutir la validez de este
escrutinio…)
Fuente: OPEX360 por Laurent Lagneau 23-05-2014
L’Otan observe un «léger» repli des forces russes à la frontière
ukrainienne.
Le 19 mai, le président Poutine a de nouveau indiqué avoir
ordonné le retrait des troupes russes massées à la frontière ukrainienne. Troupes qui auraient déjà dû amorcer
leur retrait 10 jours plus tôt, comme il l’avait déjà promis… D’ailleurs,
au cours de ces dernières semaines, Moscou n’a pas fait preuve d’une grande
franchise à ce sujet: dans un premier temps, la présence de ces forces avait
été démentie lors de la diffusion, par l’Otan, de photos prises par satellite,
avant d’être finalement confirmée… Et le retour dans leurs casernes et bases respectives a été plusieurs
fois annoncé sans être suivi d’effet.
Qu’en
est-il cette fois-ci, alors que l’élection présidentielle urkrainienne doit
avoir lieu le 25 mai alors que l’est du pays est le théâtre de combats entre
forces loyalistes et séparatistes pro-russes?
Eh bien
pour la première fois, l’Otan a indiqué avoir observé ce qui pourrait être une
début de retrait des forces russes. Ce qu’a confirmé le Pentagone, qui a
évoqué le mouvement d’un «petit nombre d’unités».
De son côté, le ministère russe de la Défense a indiqué avoir
retiré l’équivalent de 4 convois ferroviaires de blindés et de 15 avions
transportant des soldats, ce qui peut sembler peu au regard des effectifs
déployés, estimés entre 40.000 et 50.000 hommes par l’Otan.
«Tard hier soir, nous avons vu une activité limitée de
troupes russes près de la frontière avec l’Ukraine, ce qui pourrait suggérer
qu’une partie de ces forces se prépare à un retrait», a affirmé Anders Fogh
Rasmussen, le secrétaire général de l’Alliance atlantique, le 22 mai, à
Podgorica (Monténégro).
Cependant,
M. Rasmussen s’est voulu prudent. «Il est trop tôt pour dire ce que ça
signifie, mais j’espère qu’il s’agit du début d’un retrait complet et réel»,
a-t-il estimé. «A présent, la plupart des forces russes qui avaient été
déployées restent près de la frontière avec l’Ukraine et nous voyons que des
exercices russes se poursuivent dans cette zone», a-t-il expliqué. Et
d’ajouter: «Si nous voyons un retrait significatif, complet et vérifiable, je
serai le premier à le saluer».
La prudence est aussi de mise chez le général Philip
Breedlove, le commandant suprême des forces alliées en Europe (SACEUR). A l’issue d’une réunion des chefs
d’état-major, le 22 mai, à Bruxelles, il a estimé qu’il était encore trop tôt
pour tirer des conclusions sur les mouvements de troupes russes.
«Les forces
sont toujours nombreuses et restent dans une posture très coercitive», a-t-il
affirmé. «L’étendue du mouvement observé jusqu’à présent ne va pas affecter les
capacités des forces présentes», a-t-il ajouté, en soulignant qu’il fallait un
retrait total.
Pendant ce
temps, dans l’est de l’Ukraine, et après quelques jours d’accalmie, les combats
ont repris, notamment dans la région de Donetsk .
Ainsi, à Volnovakha, 16 soldats ukrainiens auraient été tués lors d’un assaut
lancé par les séparatistes pro-russes. Et un autre a également perdu la
vie lors de l’attaque de son convoi, dans le secteur de Lougansk.
Entre le 13 avril et le 16 mai, l’ONU estime qu’au moins 127
personnes (militaires et policiers loyaux à Kiev, séparatistes pro-russes et
civils) ont été tués lors des «violents affrontements» qui ont eu lieu au cours
de cette période.
Par ailleurs, la tenue de l’élection présidentielle dans
l’est du pays s’annoncé compliquée, malgré le déploiement par Kiev de 55.000
policiers et de 20.000 volontaires. Au moins 2 millions de personnes pourraient
être empêchées de se rendre aux urnes (ce qui, le cas échéant, devrait permettre
aux séparatistes pro-russes ainsi qu’à Moscou de contester la validité de ce
scrutin…)
OPEX360 par Laurent Lagneau 23-05-2014