jueves, 13 de diciembre de 2012
Unicef interviene en el conflicto entre budistas y musulmanes que afecta a Tailandia y Malasia desde el 2004.
Unicef denuncia ataques contra los niños en el sur de Tailandia.
Unicef reclamó el miércoles la "detención inmediata” de los ataques contra niños en el extremo sur de Tailandia, presa de una insurrección separatista mortal desde el 2004, el día después de la muerte de un bebé en un tiroteo y mientras que miles de escuelas decidieron cerrar.
“Cada vez que un niño es asesinado o herido, cada vez que un niño pierde a un padre o a un pariente cercano, y cada vez que sus escuelas y sus profesores son atacados, los niños del extremo sur sufren aún más”, declaró Bijaya Rajbhandari, representante en Tailandia de la agencia de la ONU de defensa de los niños.
“Poner fin a la violencia es el único medio de asegurar que los derechos de todos los niños del sur estén totalmente protegidos y respetados”, añadió en un comunicado, calificando el ataque del martes de un acto “trágico, absurdo e inaceptable”.
Cinco personas, entre las que había un bebé, fueron abatidas por hombres no identificados que abrieron fuego sobre aldeanos que desayunaban en la calle, en la provincia de Narathiwat, una de las tres del país puesta en estado de sitio. Varias personas, entre ellas un niño de 10 meses, han resultado heridas.
Según Unicef, más de 50 niños han sido asesinados y 340 heridos desde el comienzo de la insurrección en enero de 2004. Desde esta fecha, en total más de 5.300 personas, tanto budistas como musulmanas, han sido asesinadas en esta región perteneciente a Malasia hasta principios del siglo XX.
Los insurgentes no forman parte de un movimiento jihadista mundial, pero se rebelan contra lo que ellos viven como una discriminación contra la población de etnia malaya y de religión musulmana, en un país esencialmente budista.
Dos profesores han sido asesinados esta semana, y unas 1.300 escuelas cerrarán en la región el jueves y el viernes para denunciar los riesgos expuestos por los profesores, a menudo tomados como blancos por los insurgentes, ya que los consideran como un símbolo de la autoridad central.
Otras medidas similares de cierre de clases de menor importancia se habían efectuado en las últimas semanas.
Fuente: AFP 12 de diciembre de 2012
L'Unicef dénonce les attaques contre les enfants dans le sud de la Thaïlande.
L'Unicef a réclamé mercredi l'"arrêt immédiat" des attaques contre les enfants dans l'extrême-sud de la Thaïlande, en proie à une insurrection séparatiste meurtrière depuis 2004, au lendemain de la mort d'un bébé dans une fusillade et alors que des milliers d'écoles ont décidé de fermer.
"A chaque fois qu'un enfant est tué ou blessé, à chaque fois qu'un enfant perd un parent ou un proche, et à chaque fois que leurs écoles et leurs professeurs sont attaqués, les enfants de l'extrême-sud souffrent encore plus", a déclaré Bijaya Rajbhandari, représentant en Thaïlande de l'agence onusienne de défense des enfants.
"Mettre un terme à la violence est le seul moyen de s'assurer que les droits de tous les enfants du sud soient totalement protégés et respectés", a-t-il ajouté dans un communiqué, qualifiant l'attaque de mardi d'acte "tragique, absurde et inacceptable".
Cinq personnes dont un bébé ont été abattues par des hommes non identifiés qui ont ouvert le feu sur des villageois prenant leur petit-déjeuner dans la rue, dans la province de Narathiwat, l'une des trois du pays placées sous état d'urgence. Plusieurs personnes, dont un enfant de 10 mois, ont été blessées.
Selon l'Unicef, plus de 50 enfants ont été tués et 340 blessés depuis le début de l'insurrection en janvier 2004. Depuis cette date, au total plus de 5.300 personnes -- bouddhistes et musulmanes -- ont tuées dans cette région rattachée à la Malaisie jusqu'au début du XXe siècle.
Les insurgés ne font pas partie d'un mouvement jihadiste mondial, mais se rebellent contre ce qu'ils vivent comme une discrimination contre la population d'ethnie malaise et de religion musulmane, dans un pays essentiellement bouddhiste.
Deux enseignants ont été tués cette semaine, et quelque 1.300 écoles devraient être fermées dans la région jeudi et vendredi pour dénoncer les risques encourus par les professeurs, souvent pris pour cible par des insurgés qui les considèrent comme un symbole de l'autorité centrale.
D'autres mouvements similaires de fermeture de classes de moindre importance avaient eu lieu ces dernières semaines.
AFP 12 décembre 2012