Siria: los rebeldes contraatacan
al sur de la asediada Alepo
Jihadistas aliados a rebeldes
sirios llevaban adelante el domingo contraataques al sur y al sudoeste de Alepo
para intentar meter presión sobre las fuerzas del régimen que asedian la
ciudad, informan una ONG y rebeldes.
Desde el 17 de julio, las
tropas del régimen de Bachar al-Assad cercan totalmente los barrios controlados
por los rebeldes en la segunda ciudad de Siria y uno de los principales frentes
del conflicto en este país.
Los leales habían cortado
la ruta del Castello, principal eje de aprovisionamiento de estos barrios,
situados al norte de la metrópolis.
Los rebeldes decidieron
entonces atacar el sur de la ciudad, una región dividida entre tropas leales
apoyadas por combatientes iraníes y por el Hezbollah libanés chiita, por un
lado, y jihadistas sirios y extranjeros aliados a los insurgentes por el otro.
El domingo, grupos
islamistas, entre ellos el influyente Ahrar al-Cham y jihadistas,
particularmente del ex Frente al-Nosra, rebautizado Frente Fateh al-Cham después
de haber roto sus lazos con Al-Qaeda, anunciaron que lanzaban una batalla para
intentar abrir una nueva ruta de aprovisionamiento.
Fateh al-Cham realizó dos
ataques con coches bomba contra posiciones del régimen y sus aliados en los
suburbios de Rachidine, en la periferia sudoeste de Alepo y los combates entre
los dos bandos causaban estragos al comenzar la noche, informa el Observatorio
sirio de derechos humanos (OSDH).
Llevaron a cabo otros
ataques al sur de la ciudad, con el fin de progresar hacia el suburbio sur de
Ramussa controlada por el régimen.
Pero “esa será una batalla
larga y difícil”, afirma a la AFP Rami Abdel Rahmane, director del OSDH. “El
ejército es apoyado por un gran nñumero de iraníes y de combatientes del
Hezbollah, sin contar los aviones rusos” que apoyan al régimen militarmente
desde fines de septiembre de 2015, explicó.
En la misma ciudad de
Alepo, los bombardeos del régimen volvieron sobre los barrios rebeldes, a pesar
del anuncio de Moscú y Damasco hace tres días de la apertura de “corredores
humanitarios” para permitir a los civiles y a los rebeldes listos a rendir las
armas a salir del sector cercado.
Medios del régimen sirio
afirmaron el sábado que decenas de familias asediadas estaban saliendo por uno
de sus corredores “humanitarios” pero habitantes e insurgentes lo desmintieron
y denunciaron “engaños”.
En otra parte de la Siria
en guerra, al menos nueve civiles, entre ellos un niño y un farmacéutico fueron
asesinados el domingo durante los ataques aéreos sobre un hospital de campaña
en Jassem, en la provincia meridional de Deraa, cuna de la manifestación contra
el régimen en 2011 que se transformó en una brutal guerra civil.
Fuente: AFP 31 de julio de
2016
Syrie: les rebelles
contre-attaquent au sud d’Alep assiégée
Des jihadistes alliés à
des rebelles syriens menaient dimanche des contre-attaques au sud et sud-ouest
d’Alep pour tenter de mettre la pression sur les forces du régime qui assiègent
la ville, rapportent une ONG et des rebelles.
Depuis le 17 juillet, les
troupes du régime de Bachar al-Assad assiègent totalement les quartiers tenus
par les rebelles dans la deuxième ville de Syrie et un des principaux fronts du
conflit dans ce pays.
Les loyalistes avaient
coupé la route du Castello, principale axe d’approvisionnement de ces
quartiers, située au nord de la métropole.
Les rebelles ont décidé
donc d’attaquer au sud de la ville, une région morcelée entre troupes
loyalistes appuyées par des combattants iraniens et du Hezbollah libanais chiite,
d’une part, et des jihadistes syriens et étrangers alliés aux insurgés d’autre
part.
Dimanche, des groupes
islamistes, dont l’influent Ahrar al-Cham et des jihadistes, notamment
l’ex-Front al-Nosra --rebaptisé Front Fateh al-Cham après avoir rompu ses liens
avec Al-Qaïda-- ont annoncé qu’ils lançaient une bataille pour tenter d’ouvrir
une nouvelle route d’approvisionnement.
Fateh al-Cham a mené deux
attaques à la voitures piégées contre des positions du régime et de ses alliés
dans la banlieue de Rachidine, à la périphérie sud-ouest d’Alep et les combats
entre les deux bords faisaient rage en début de soirée, rapporte l’Observatoire
syrien des droits de l’Homme (OSDH).
D’autres attaques ont été
menées au sud de la ville, dans le but de progresser vers la banlieue sud de
Ramoussa contrôlée par le régime.
Mais «ca sera une bataille
longue et difficile», affirme à l’AFP Rami Abdel Rahmane, directeur de l’OSDH.
«L’armée est soutenue par un grand nombre d’Iraniens et de combattants du
Hezbollah, sans compter les avions russes» qui appuient le régime militairement
depuis fin septembre 2015, explique-t-il.
Dans la ville même d’Alep,
les bombardements du régime ont repris sur les quartiers rebelles, malgré
l’annonce par Moscou et Damas il y a trois jours de l’ouverture de «couloirs
humanitaires» pour permettre aux civils et aux rebelles prêts à rendre les
armes de sortir du secteur assiégé.
Des médias du régime
syrien ont affirmé samedi que des dizaines de familles assiégées étaient
sorties par un de ses couloirs «humanitaires» mais des habitants et des
insurgés ont démenti et dénoncé des «mensonges».
Ailleurs dans la Syrie en
guerre, au moins neuf civils, dont un enfant et un pharmacien ont été tués
dimanche dans des frappes aériennes sur un hôpital de fortune à Jassem dans la
province méridionale de Deraa, berceau de la contestation contre le régime en
2011 qui s’est transformée en une guerre civile brutale.
AFP 31
juillet 2016