Líbano: un nuevo atentado con coche bomba deja al menos 4
muertos.
Un nuevo atentado con coche bomba, probablemente conducido
por un kamikaze, provocó al menos cuatro muertos el sábado en el este del
Líbano, el cuarto dirigido contra un feudo del movimiento chiíta Hezbollah en
un mes.
Es también el séptimo atentado que golpea un bastión del
Hezbollah desde que este poderoso movimiento armado envió a mediados de 2013
hombres a combatir a los rebeldes junto a las tropas del presidente sirio
Bachar al-Assad.
El ataque se produjo en una estación de servicio en Hermel,
el segundo blanco en esta ciudad situada a una decena de kilómetros de la
frontera siria en menos de un mes.
“Hay al menos cuatro muertos y más de 15 heridos, tres de
ellos están en estado crítico. Pensamos que se trata de un atentado suicida”,
declaró el ministro del Interior Marwan Charbel a la cadena de televisión del
Hezbollah, Al-Manar.
La deflagración, que se produjo hacia las 1800 hora local
(1600 GMT), ya de noche, provocó un incendio enorme que retrasó la llegada de
los socorristas. La televisión mostró grandes llamas sobre los lugares del
atentado.
Las fuerzas de seguridad fueron desplegadas enseguida y el
sector ha sido cerrado, después de que los bomberos consiguieron apagar las
llamas.
La estación de servicio forma parte de una red benéfica instalada
por Mohammad Hussein Fadlallah, uno de los más grandes dignatarios chiítas
libaneses, muerto en 2010.
El 16 de enero, un atentado con coche bomba delante del
edificio de la sede local del gobierno en la plaza central de Hermel, una
ciudad de la planicie oriental de Békaa, había provocado tres muertos.
El ataque había sido reivindicado por el “Frente al-Nosra en
el Líbano”, un grupo recientemente aparecido y que lleva el mismo nombre que la
rama oficial de Al-Qaeda en Siria. Se ignora sin embargo los lazos entre los
dos grupos.
Este grupo había reivindicado otro atentado suicida ocurrido
cinco días más tarde contra un barrio de la periferia sur de Beirut, otro feudo
del Hezbollah (4 muertos). En su cuenta de Twitter, el “Frente al-Nosra en el
Líbano” explicó haber realizado esta “operación mártir” para responder a “las
masacres perpetradas por el partido de Irán (Hezbollah, NDLR)”.
Un atentado precedente, el 02 de enero en la periferia sur,
había sido reivindicado por el Estado islámico en Irak y en Levante (EIIL),
afiliado Al-Qaeda y que combate al régimen sirio.
El Líbano es arrastrado a una espiral de violencia desde el
principio, en marzo de 2011, del conflicto en Siria, que exacerbó las tensiones
entre musulmanes sunnitas, que apoyan en su mayoría a los rebeldes que luchan
contra el régimen de Assad, y los chiitas, liderados por el Hezbollah.
Al norte del Líbano, la ciudad de Trípoli es regularmente el
teatro de combates entre habitantes sunnitas y alauitas, la confesión del
presidente sirio.
Los ataques se refirieron por otra parte a opositores al
Hezbollah y al régimen de Damasco, como al político sunnita Mohammed Chatah, asesinado
en un atentado con coche bomba el 27 de diciembre en Beirut.
La coalición conocida como 14-Marzo, prooccidental y
antisiria, liderada por el ex primer ministro Saad Hariri que vive en el exilio
en Francia, acusó al Hezbollah de estar detrás de este asesinato.
Víctima de las repercusiones del conflicto en Siria, su potencia
tutelar durante cerca de 30 años, el Líbano está paralizado políticamente desde
la dimisión del primer ministro Najib Mikati en marzo de 2013, la coalición de
14-Marzo y el Hezbollah no llegaron a un acuerdo sobre la formación de un
gobierno.
Fuente: Le Point y AFP publicado el 01/02/2014
Liban: un
nouvel attentat à la voiture piégée fait au moins 4 morts.
Un nouvel
attentat à la voiture piégée, probablement mené par un kamikaze, a fait au
moins quatre morts samedi dans l'est du Liban, le quatrième à viser un fief du
mouvement chiite Hezbollah en un mois.
C'est aussi le septième attentat à frapper un bastion du
Hezbollah depuis que ce puissant mouvement armé a envoyé à la mi-2013 des
hommes combattre les rebelles aux côtés des troupes du président syrien Bachar
al-Assad.
L'attaque s'est produite dans une station-service à Hermel,
la deuxième à viser cette ville située à une dizaine de km de la frontière
syrienne en moins d'un mois.
"Il y a au moins quatre morts et plus de 15 blessés,
dont trois sont dans un état critique. Nous pensons qu'il s'agit d'un attentat
suicide", a déclaré le ministre de l'Intérieur Marwan Charbel à la chaîne
de télévision du Hezbollah, Al-Manar.
La déflagration, qui s'est produite vers 18H00 locales
(16H00 GMT), la nuit tombée, a provoqué un énorme incendie qui a gêné l'arrivée
des secours. La télévision a montré d'immenses flammes sur les lieux de
l'attentat.
Les forces de sécurité ont été aussitôt déployées et le
secteur a été bouclé, après que les pompiers ont réussi à éteindre les flammes.
La station-service fait partie d'un réseau caritatif mis sur
pied par Mohammad Hussein Fadlallah, un des plus grands dignitaires chiites
libanais, mort en 2010.
Le 16 janvier, un attentat à la voiture piégée devant le
bâtiment du siège local du gouvernement sur la place centrale de Hermel, une
ville de la plaine orientale de la
Békaa , avait fait trois morts.
L'attaque avait été revendiquée par le "Front al-Nosra
au Liban", un groupe apparu récemment et qui porte le même nom que la
branche officielle d'Al-Qaïda en Syrie. On ignore néanmoins les liens entre les
deux groupes.
Ce groupe avait revendiqué un autre attentat suicide survenu
cinq jours plus tard contre un quartier de la banlieue sud de Beyrouth, un
autre fief du Hezbollah (4 morts). Sur son compte Twitter, le "Front
al-Nosra au Liban" a expliqué avoir mené cette "opération
martyre" pour répondre "aux massacres perpétrés par le parti de
l'Iran (le Hezbollah, NDLR)".
Un précédent attentat, le 2 janvier dans la banlieue sud, avait
été revendiqué par l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), affilié à
Al-Qaïda et qui combat le régime syrien.
Le Liban est entraîné dans une spirale de violences depuis
le début, en mars 2011, du conflit en Syrie, qui a exacerbé les tensions entre
musulmans sunnites, qui soutiennent en majorité les rebelles luttant contre le
régime Assad, et les chiites, emmenés par le Hezbollah.
Dans le nord du Liban, la ville de Tripoli est régulièrement
le théâtre de combats entre des habitants sunnites et alaouites, la confession
du président syrien.
Des attaques ont par ailleurs visé des opposants au
Hezbollah et au régime de Damas, comme le politicien sunnite Mohammed Chatah,
tué dans un attentat à la voiture piégée le 27 décembre à Beyrouth.
La coalition dite du 14-Mars, pro-occidentale et
anti-syrienne, menée par l'ex-Premier ministre Saad Hariri qui vit en exil en
France, a accusé le Hezbollah d'être derrière cet assassinat.
Victime des contrecoups du conflit en Syrie, sa puissance
tutélaire pendant près de 30 ans, le Liban est paralysé politiquement depuis la
démission du Premier ministre Najib Mikati en mars 2013, la coalition du
14-Mars et le Hezbollah ne parvenant pas à un accord sur la formation d'un
gouvernement.
Le Point et AFP publié le 01/02/2014