martes, 25 de febrero de 2014

Egipto está abocado a la formación de un nuevo gobierno de transición con la mira puesta en la futura elección presidencial.


Egipto: un ex colaborador de Mubarak primer ministro.

Ibrahim Mahlab, un cacique del partido del presidente derrocado Hosni Mubarak, fue nombrado el martes nuevo primer ministro de Egipto, al día siguiente de la dimisión del gobierno nombrado por el ejército luego de la destitución, el 3 de julio de 2013, del islamista Mohamed Morsi. Llega al poder sobre un fondo de crisis económica creciente, de huelgas en diferentes sectores profesionales y de atentados que se repiten.
Ministro saliente de Hábitat, Ibrahim Mahlab debe formar en lo sucesivo un nuevo equipo gubernamental con el fin de conducir al más poblado de los países árabes hacia la elección presidencial prevista para la primavera y para la cual el hombre fuerte del país, el jefe del ejército Abdel Fattah al-Sissi, está como favorito. Pero para poder presentarse a la elección presidencial prevista de aquí a mediados de abril, Al-Sissi no debía estar más en el gobierno donde ocupaba los puestos de vice-primer ministro y de ministro de Defensa. La dimisión el lunes del gobierno dirigido por Hazem el-Beblawi, era esperada.
El nuevo Primer ministro dijo que espera presentar su gobierno “dentro de tres o cuatro días" y prometió abocarse a los asuntos económicos y a la cuestión de la seguridad en un país abandonado por los turistas, la economía en ruinas y presa de atentados dirigidos casi diariamente contra las fuerzas del orden. Se mostró determinado a continuar la acción contra el "terrorismo" comprometida por las autoridades dirigidas de facto por el ejército, estimando que “esto crearía las condiciones para una vuelta de las inversiones y del turismo”.

Asociado al régimen de Mubarak

Ibrahim Mahlab, un ingeniero nacido en 1949, dirigió la empresa gubernamental Arab Contractors, una de las empresas constructoras más importantes en Egipto. Ocupó un escaño en el Senado bajo la presidencia de Mubarak y era uno de los cuadros del partido del ex-raïs, el Partido nacional democrático (PND).
Sus detractores lo asocian con el antiguo régimen mientras que numerosos militantes y el único candidato declarado a la elección presidencial por ahora, el líder de izquierda Hamdeen Sabbahi, dicen temer una vuelta de las figuras de la era Mubarak y del poder autoritario, justo a tres años de la "revolución" lanzada en la estela de la Primavera árabe a principios de 2011. Sus partidarios, en cambio, ven un hombre dinámico, fuerte y de numerosos éxitos en su dominio y cercano a la calle.
Desde la expulsión de Mohamed Morsi, el único presidente elegido democráticamente en el país, policías y soldados reprimen implacablemente las manifestaciones de sus partidarios islamistas, por lo menos 1.400 de ellos murieron en siete meses según Amnesty International, y miles de otros han sido detenidos.

Fuente: Le Parisien con AFP publicado el 25.02.2014



Egypte: un ancien proche de Moubarak Premier ministre.

Ibrahim Mahlab, un cacique du parti du président déchu Hosni Moubarak, a été nommé mardi nouveau Premier ministre de l'Egypte, au lendemain de la démission du gouvernement nommé par l'armée après la destitution, le 3 juillet 2013, de l'islamiste Mohamed Morsi. Il arrive au pouvoir sur fond de crise économique grandissante, de grèves dans différents secteurs professionnels et d'attentats à répétition.
Ministre sortant de l'Habitat, Ibrahim Mahlab doit désormais former une nouvelle équipe gouvernementale afin de conduire le plus peuplé des pays arabes vers l'élection présidentielle prévue au printemps et pour laquelle l'homme fort du pays, le chef de l'armée Abdel Fattah al-Sissi, est donné favori. Mais pour pouvoir se présenter à la présidentielle prévue d'ici à la mi-avril, Al-Sissi ne devait plus être au gouvernement où il occupait les postes vice-Premier ministre et de ministre de la Défense. La démission lundi du gouvernement dirigé par Hazem el-Beblawi, était attendue.
Le nouveau Premier ministre a dit espérer présenter son gouvernement d'ici «trois à quatre jours» et promis de s'atteler aux dossiers économiques et à la question de la sécurité dans un pays déserté par les touristes, à l'économie en ruines et en proie à des attentats qui visent désormais quasi-quotidiennement les forces de l'ordre. Se disant déterminé à poursuivre l'action contre le «terrorisme» engagée par les autorités dirigées de facto par l'armée, il a estimé que «cela créera les conditions pour un retour des investissements et du tourisme».

Associé au régime Moubarak

Ibrahim Mahlab, un ingénieur né en 1949, a dirigé l'entreprise gouvernementale Arab Contractors, l'une des plus importantes sociétés de construction en Egypte. Il a siégé au Sénat sous la présidence Moubarak et était l'un des cadres du parti de l'ex-raïs, le Parti national démocratique (PND).
Ses détracteurs l'associent à l'ancien régime alors que de nombreux militants et le seul candidat déclaré à la présidentielle pour le moment, le leader de gauche Hamdeen Sabbahi, disent redouter un retour des figures de l'ère Moubarak et du pouvoir autoritaire, trois ans tout juste après la «révolution» lancée dans le sillage du Printemps arabe début 2011. Ses partisans, en revanche, louent un homme dynamique, fort de nombreux succès dans son domaine et proche du terrain.
Depuis l'éviction de Mohamed Morsi, seul président jamais élu démocratiquement du pays, policiers et soldats répriment implacablement les manifestations de ses partisans islamistes, dont au moins 1 400 sont morts en sept mois selon Amnesty International, et des milliers d'autres arrêtés.

Le Parisien avec l´AFP publié le 25.02.2014