Estas informaciones, reveladas en el marco de una investigación
realizada conjuntamente por el diario y la cadena Channel 4 News, se basan en
documentos transmitidos por el ex consultor informático Edward Snowden, refugiado
en Rusia.
Son publicadas en vísperas de un discurso del presidente norteamericano
Barack Obama que debe anunciar el viernes una serie de reformas de los métodos
de vigilancia, en respuesta a la controversia sobre los programas de espionaje
norteamericanos desencadenada por Snowden. El programa de la NSA sobre los mensajes de
texto, que tiene como nombre código “Dishfire”, recupera “todo lo que puede”, según los documentos del
GCHQ, la contraparte británica de la
NSA , citados por The Guardian, más que concentrarse en las
comunicaciones de personas que son objeto de una vigilancia.
El diario indica apoyarse también en un documento de la NSA que data de 2011,
subtitulado “Los SMS: una mina de oro a explotar” revelando que el programa
permitió recolectar en promedio 194 millones de mensajes de texto por día en
abril de ese año.
El programa consiste en recoger y analizar mensajes
automáticos tales como los que señalan las llamadas perdidas o los gastos de “roaming”
en el extranjero, así como los mensajes de texto enviados por los bancos.
Según el diario, la agencia británica GCHQ utilizó este
programa para buscar los “metadatos”, las informaciones relativas a estos SMS
pero no su contenido, concernientes a comunicaciones de personas que se
encontraban en el Reino Unido.
El GCHQ afirmó que sus actividades se hacían con total
legalidad. “El conjunto del trabajo del GCHQ es realizado de acuerdo con el marco
estricto de la ley y nuestras reglas, que garantiza que nuestras actividades son
autorizadas, necesarias y proporcionadas, y que hay una rigurosa supervisión”,
indicó la agencia en un comunicado.
Fuente: Le Point
publicado el 16/01/2014
L'Agence de sécurité nationale américaine, la NSA , a récupéré près de 200
millions de textos par jour dans le monde, de façon non ciblée, pour en
extraire des renseignements, rapporte jeudi le quotidien britannique The
Guardian.
Ces informations, révélées dans le cadre d'une enquête menée
conjointement par le journal et la chaîne Channel 4 News, se basent sur des
documents transmis par l'ancien consultant informatique Edward Snowden, réfugié
en Russie.
Elles sont publiées à la veille d'un discours du président
américain Barack Obama qui doit annoncer vendredi une série de réformes des
méthodes de surveillance, en réponse à la controverse sur les programmes américains
d'espionnage déclenchée par Snowden.
Le programme de la
NSA sur les textos, qui a pour nom de code
"Dishfire", récupère "à peu près tout ce qu'il peut", selon
des documents du GCHQ, le pendant britannique de la NSA , cités par le Guardian,
plutôt que de se cantonner aux communications de personnes faisant l'objet
d'une surveillance.
Le quotidien indique s'appuyer aussi sur un document de la NSA datant de 2011, sous-titré
"Les SMS: une mine d'or à exploiter" révélant que le programme a
permis de collecter en moyenne 194 millions textos par jour en avril cette
année-là.
Le programme consiste à recueillir et à analyser des
messages automatiques tels que ceux signalant les appels en absence ou les
frais de "roaming" à l'étranger, ainsi que les textos envoyés par les
banques.
Selon le quotidien, l'agence britannique GCHQ a utilisé ce
programme pour chercher des "métadonnées" -informations relatives à
ces SMS mais pas leur contenu lui-même- concernant des communications de
personnes se trouvant au Royaume-Uni.
GCHQ a affirmé que ses activités se faisaient en toute
légalité. "L'ensemble du travail de GCHQ est mené en accord avec le strict
cadre de la loi et de nos règles qui garantit que nos activités sont
autorisées, nécessaires et proportionnées, et qu'il y a une rigoureuse
supervision", a indiqué l'agence dans un communiqué.
Le Point publié le
16/01/2014