Nuclear: acuerdo entre Irán y la UE.
Los dos días de discusiones técnicas entre Irán y la Unión Europea sobre el tema nuclear,
el jueves y el viernes en Ginebra, permitió progresos sobre los puntos aún en
suspenso con vistas a ejecutar el plan aprobado en noviembre por Teherán y las
grandes potencias.
Abbas Araqchi, viceministro de Asuntos exteriores iraní, se encontró
durante dos días sobre los bordes del lago Leman con Helga Schmid, la adjunta
de Catherine Ashton, alta representante de la UE para la política exterior. Al final de estas
discusiones, él declaró a Reuters que las dos partes habían encontrado “soluciones
para cada desacuerdo” pero que nuevas consultas eran necesarias antes de que un
acuerdo pueda ser anunciado.
“Ahora, informamos las soluciones (...) a nuestros gobiernos
cada uno de nosotros. Esperemos que mañana podamos confirmárselos o no, pero
espero que sea confirmar” dijo él.
En Bruselas, Michael Mann, portavoz de la UE , tuvo en cuenta un “muy
bueno progreso sobre todas las cuestiones concernidas”, añadiendo que la
decisión sería reenviada a cada gobierno. En Washington, la portavoz del departamento
de Estado, Jen Psaki, reconoció los progresos pero afirmó que no se había acordado
todo, contrariamente a lo que informaron los medios iraníes. “Son discusiones
técnicas en profundidad e hicimos buenos progresos estos últimos días. Hay algunos
puntos en suspenso y, por ahora, las informaciones según las cuales todo esta
arreglado son incorrectas”, declaró ella.
El grupo P5+1 reúne a Estados Unidos, Rusia, China, Gran
Bretaña, Francia y Alemania. El grupo concluyó el 24 de noviembre un acuerdo
provisorio con Irán por el cual la
República islámica se compromete a limitar su programa
nuclear a cambio de un aligeramiento de las sanciones internacionales. Los
expertos de las dos partes negocian sobre las modalidades prácticas de este
acuerdo, la UE representa
al grupo P5+1 durante esta fase. Un negociador iraní mencionó una aplicación
del acuerdo a partir del 20 de enero.
Fuente: Le Figaro con Reuters 10/01/2014
Nucléaire: accord entre l'Iran et l'UE.
Les deux jours de discussions techniques entre l'Iran et
l'Union européenne sur le nucléaire, jeudi et vendredi à Genève, ont permis des
progrès sur les points encore en suspens en vue de mettre en oeuvre le plan
approuvé en novembre par Téhéran et les grandes puissances.
Abbas Araqchi, vice-ministre iranien des Affaires
étrangères, a rencontré pendant deux jours sur les bords du lac Léman Helga
Schmid, l'adjointe de Catherine Ashton, haute représentante de l'UE pour la
politique étrangère. A l'issue de ces discussions, il a déclaré à Reuters que
les deux parties avaient trouvé "des solutions pour chaque désaccord"
mais que de nouvelles consultations étaient nécessaires avant qu'un accord
puisse être annoncé.
"Maintenant,
nous rapportons les solutions (...) chez nous, chacun de nous. Espérons
que demain nous pourrons les confirmer ou non, mais j'espère que ce sera
confirmer", a-t-il dit.
A Bruxelles, Michael Mann, porte-parole de l'UE, a fait état
de "très bons progrès sur toutes les questions concernées", ajoutant
lui aussi que la décision reviendrait à chaque gouvernement. A Washington, la
porte-parole du département d'Etat, Jen Psaki, a reconnu des progrès mais
affirmé que tout n'avait pas été réglé, contrairement à ce qu'ont rapporté les
médias iraniens. "Ce sont
des discussions techniques en profondeur et nous avons fait de bons progrès ces
derniers jours. Il y a quelques points en suspens et, pour le moment, les
informations selon lesquelles tout est réglé sont incorrectes", a-t-elle
déclaré.
Le groupe
P5+1 réunit Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne. Il
a conclu le 24 novembre un accord provisoire avec l'Iran par lequel la République islamique
s'engage à limiter son programme nucléaire en échange d'un allègement des
sanctions internationales. Les experts des deux camps négocient depuis les
modalités pratiques de cet accord, l'UE représentant le groupe P5+1 durant
cette phase. Un négociateur iranien a évoqué une application de l'accord
à partir du 20 janvier.