República centroafricana: el ejército francés abatió a una
decena de combatientes Séléka.
Recrudece la tensión en República centroafricana a pesar de
la transición política comprometida. Una decena de combatientes Séléka fueron
abatidos el martes por la mañana en Bangui por soldados franceses durante un
enfrentamiento frente al campo militar RDOT, donde están acantonados los ex rebeldes,
según supimos el miércoles de fuente diplomática.
Los soldados franceses recibieron disparos delante del campo
y replicaron utilizando principalmente blindados ligeros Sagaie, equipados con
un cañón de 90mm, para neutralizar a los tiradores.
Sin víctimas del lado francés
El martes, el teniente coronel francés Thomás Mollard había
señalado a la prensa que soldados franceses habían sido "atacados"
por individuos armados no identificados y habían “debido replicar” en los
accesos del campo RDOT. El oficial había añadido que no había tenido bajas del
lado francés.
Desde el lunes, los dos principales cuarteles de
acantonamiento de los ex rebeldes Séléka, que habían tomado el poder en marzo
de 2013 en la República
centroafricana, fueron evacuados y los combatientes reagrupados en el campo
RDOT, situado en la salida norte de la ciudad. Según fuentes militares, cerca
de un millar de combatientes Séléka se encontraban el miércoles en este acantonamiento.
El miércoles por la mañana, un solo blindado francés estaba
en posición delante del campo cuyos accesos estaban tranquilos, comprobaron
periodistas de la AFP.
El Consejo de Seguridad de la ONU dio el martes su luz verde al compromiso de
una fuerza europea en República centroafricana, para ayudar a las tropas
francesas y africanas de la
MISCA a devolver la calma a Bangui, donde las violencias casi
diarias que oponen a cristianos y musulmanes sobre un fondo de delitos varios.
Fuente: Le Parisien con AFP publicado el 29.01.2014
Centrafrique: l'armée française a abattu une dizaine de
combattants Séléka.
Regain de tension en Centrafrique malgré la transition
politique engagée. Une dizaine de combattants Séléka ont été tués mardi matin à
Bangui par des soldats français lors d'un accrochage devant le camp militaire
RDOT, où sont cantonnés les ex-rebelles, a-t-on appris mercredi de source
diplomatique.
Des soldats français ont été visés par des tirs devant le
camp et ont répliqué en utilisant notamment les blindés légers Sagaie, équipés
d'un canon de 90 mm ,
pour neutraliser les tireurs.
Pas de victime côté français
Mardi, le lieutenant-colonel français Thomas Mollard avait
indiqué à la presse que des soldats français avaient été «pris à partie» par
des individus armés non identifiés et avaient «dû riposter» aux abords du camp
RDOT. L'officier avait ajouté qu'il n'y a avait pas eu de pertes côté français.
Depuis lundi, les deux principaux camps de cantonnement
d'ex-rebelles Séléka, qui avaient pris le pouvoir en mars 2013 en Centrafrique,
ont été évacués et les combattants regroupés au camp RDOT, situé à la sortie
nord de la ville. Selon des sources militaires, environ un millier de combattants
Séléka se trouvaient mercredi dans ce camp.
Mercredi matin, un seul blindé français était en position
devant le camp dont les abords étaient calmes, ont constaté des journalistes de
l'AFP.
Le Conseil de sécurité de l'ONU a donné mardi son feu vert à
l'engagement d'une force européenne en Centrafrique, pour aider les troupes
françaises et africaines de la
Misca à ramener le calme à Bangui, où des violences quasi
quotidiennes opposent chrétiens et musulmans sur fond de pillages.
LeParisien avec AFP publié le 29.01.2014