Siria: Ginebra II, diálogo de sordos sobre la transición.
La suerte de Bachar al-Assad se cernió sobre la conferencia.
Sin sorpresa, los casi cuarenta representantes de países y organizaciones no
tuvieron que esperar mucho tiempo para constatar que la brecha permanece
gigantesca entre el régimen sirio y la oposición en el exilio.
Por primera vez, representantes del régimen sirio y de la
oposición, así como algunos de sus respectivos aliados, se reunieron el
miércoles alrededor de la misma mesa para intentar encontrar una solución
política al conflicto que asola a Siria desde hace casi tres años.
Como preludio a las negociaciones directas entre las
delegaciones sirias desde el viernes en Ginebra, este día se celebró en un
clima muy tenso entre las partes. Los casi cuarenta representantes de países y organizaciones
no tuvieron que esperar mucho tiempo para constatar que la brecha permanece gigantesca
entre el régimen de Bachar al-Assad y la oposición siria en el exilio.
Un clima ultra-tenso
Mientras que la comunidad internacional multiplicó los
llamados a la negociación, sin sorpresa, el clima rápidamente se mostró ultra-tenso.
Unas horas después de la apertura de la conferencia de paz, el jefe de la
diplomacia siria Walid Mouallem trató a los representantes de la oposición
siria, sentados frente a él, de “terroristas” y de "agentes a sueldo de
los enemigos” de Siria que “pretenden representar al pueblo sirio”.
Washington fustigó la “retórica incendiaria” de Mouallem, y
Laurent Fabius denunció por su parte sus “elucubraciones largas y agresivas”.
Acuerdo imposible sobre la suerte de Bachar al-Assad
La cuestión del futuro de Bachar al-Assad, en el centro de
todos los debates desde el inicio del movimiento de protestas en marzo de 2011,
se cernió sobre este día.
En respuesta al secretario de Estado norteamericano John
Kerry, que acababa de recordar que el presidente sirio no formaría parte de un
gobierno de transición, Walid Mouallem respondió, muy irritado: “Señor Kerry, nadie
en el mundo tiene el derecho de conferir o de quitar la legitimidad a un
presidente […], excepto los propios sirios”. De su parte, en plena jornada, el
ministro de Información sirio, Omrane al-Zohbi, irrumpió en la sala de prensa
para lanzarle a los periodistas que el presidente sirio "no se irá”, pidiéndole
al mundo que ayude al gobierno sirio “a combatir el terrorismo”.
Ban Ki-Moon reiteró sus llamados a las “negociaciones”
El secretario general de la ONU , Ban Ki-Moon, recordó a todos para bien o
para mal el desafío del encuentro, sinónimo de “esperanza” después de tres años
de enfrentamientos mortíferos. “Nuestro fin era enviarles un mensaje a las dos
delegaciones sirias y al pueblo sirio para decir que el mundo quiere un fin
inmediato del conflicto. Demasiado, es suficiente, ya es hora de negociar”, sentenció.
Fuente: BFMTV por Caroline Piquet 22/01/2014
Syrie: Genève II, dialogue de sourds sur la transition.
Le sort de Bachar al-Assad a plané sur la conférence. Sans
surprise, la quarantaine de représentants de pays et d'organisations n'ont pas
attendu longtemps avant de constater que le fossé restait gigantesque entre le
régime syrien et l'opposition en exil.
Pour la première fois, des représentants du régime syrien et
de l'opposition, ainsi que certains de leurs alliés respectifs, se sont réunis
mercredi autour de la même table pour tenter de trouver une solution politique
au conflit qui ravage la Syrie
depuis près de trois ans.
Prélude aux négociations entre les seules délégations
syriennes dès vendredi à Genève, cette journée s'est déroulée dans un climat
très tendu entre les parties. La quarantaine de représentants de pays et
d'organisations n'ont pas attendu longtemps avant de constater que le fossé
restait gigantesque entre le régime de Bachar al-Assad et l'opposition syrienne
en exil.
Un climat ultra-tendu
Alors que la communauté internationale a multiplié les
appels à la négociation, sans surprise, le climat s'est rapidement révélé
ultra-tendu. Quelques heures après l'ouverture de la conférence de paix, le
chef de la diplomatie syrienne Walid Mouallem a traité les représentants de
l'opposition syrienne, assis en face de lui, de "terroristes" et
d'"agents à la solde des ennemis" de la Syrie qui "prétendent
représenter le peuple syrien".
Washington a fustigé la "rhétorique incendiaire"
de Mouallem, et Laurent Fabius a dénoncé de son côté ses "élucubrations
longues et agressives".
Accord impossible sur le sort de Bachar al-Assad
La question du sort de Bachar al-Assad, au centre de tous
les débats depuis le début du mouvement de contestation en mars 2011, a plané sur cette
journée.
En réponse au secrétaire d'État américain John Kerry, qui
venait de rappeler que le président syrien ne ferait pas partie d'un
gouvernement de transition, Walid Mouallem a répondu, piqué au vif:
"Monsieur Kerry, personne au monde n'a le droit de conférer ou de retirer
la légitimité à un président [...], sauf les Syriens eux-mêmes." De son
côté, en pleine journée, le ministre syrien de l'Information, Omrane al-Zohbi,
a fait irruption dans la salle de presse pour lancer aux journalistes que le
président syrien "ne partira pas", appelant le monde à aider le
gouvernement syrien "à combattre le terrorisme".
Ban Ki-moon
a réitéré ses appels aux "négociations"
Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a rappelé à
tous tant bien que mal l'enjeu de la rencontre, synonyme "d'espoir"
après trois ans d'affrontements meurtriers. "Notre but était d'envoyer un
message aux deux délégations syriennes et au peuple syrien pour dire que le
monde veut une fin immédiate du conflit. Trop, c'est trop, il est temps de
négocier", a-t-il martelé.
BFMTV par Caroline Piquet 22/01/2014