Choques mortíferos entre islamistas y policías en Egipto.
Trece personas ha resultado muertas por disparos y otras sesenta
resultaron heridas el viernes en enfrentamientos entre partidarios de los
Hermanos musulmanes y la policía en diversos puntos de Egipto.
Los islamistas egipcios organizan manifestaciones casi a diario
en la capital y en otras aglomeraciones a pesar de la prohibición dictada el
mes pasado contra la hermandad, considerada en lo sucesivo como una
organización terrorista por el gobierno apoyado por el ejército.
Sus miembros denuncian la destitución el 03 de julio por los
militares del presidente Mohamed Morsi, el primer jefe de Estado egipcio
democráticamente elegido.
El gobierno se basa
sobre estas nuevas restricciones para justificar las detenciones de centenas de
militantes islamistas. Los principales dirigentes de la organización están encarcelados
desde hace varios meses.
Cinco manifestantes fueron asesinados en diferentes barrios
de El Cairo, declaró el ministerio de Salud. Los policías antimotines tiraron
gases lacrimógenos en el barrio cairota de Nasr City, con destino a
manifestantes que lanzaban piedras y petardos.
Una de las cinco víctimas en El Cairo es un hombre que vociferaba
insultos con destino a los partidarios de los Hermanos musulmanes que
desfilaban cerca de su casa, y que fue asesinado por manifestantes, declaró una
fuente cercana a los servicios de seguridad.
En la ciudad costera de Alejandría, un hombre y una mujer fueron
asesinados por disparos durante las refriegas. No se ha establecido si la mujer
participaba en la protesta o era una simple transeúnte.
Referéndum a mediados de enero
Dos personas han sido abatidas por la policía al finalizar
una marcha organizada después de la oración del viernes en la ciudad de Ismailiya
sobre el canal de Suez, indicó una fuente médica.
Otros tres manifestantes sucumbieron a sus heridas en la
provincia rural de Fayum, al sudoeste de El Cairo, informó un funcionario local
del ministerio de Salud.
Además, un estudiante resultó muerto en el curso de un
intercambio de disparos en Minya, al sur de Egipto.
En total, a través de todo el país, el ministerio de Salud contabilizó
58 heridos el viernes. Y la policía detuvo a 122 miembros de los Hermanos
musulmanes por tenencia de armas, indica el ministerio del Interior. Los Hermanos
musulmanes aseguran que esos hombres estaban sin armas.
Los egipcios están llamados a las urnas el 14 y 15 de enero
para pronunciarse a través de un referéndum sobre una nueva Constitución, etapa
esencial en el proceso de transición democrática prometido por las autoridades.
Ella debería permitir marginar todavía un poco más a los
Hermanos musulmanes, que dominaron la vida pública y ganaron todas las
elecciones organizadas desde la caída de Hosni Mubarak en febrero de 2011.
Fuente: Reuters por Yusri Mohamed y Mohamed Abdalla 03 de
enero de 2014
Heurts meurtriers entre islamistes et policiers en Egypte.
Treize
personnes ont été tuées par balles et une soixantaine d'autres blessées
vendredi dans des affrontements entre partisans des Frères musulmans et
policiers en divers points d'Egypte.
Les islamistes égyptiens organisent des manifestations quasi
quotidiennes dans la capitale et dans d'autres agglomérations en dépit de
l'interdiction prononcée le mois dernier contre la confrérie, désormais
considérée comme une organisation terroriste par le gouvernement soutenu par
l'armée.
Ses membres dénoncent la destitution le 3 juillet par les
militaires du président Mohamed Morsi, premier chef de l'Etat égyptien
démocratiquement élu.
Le gouvernement s'appuie, lui, sur ces nouvelles
restrictions pour justifier les arrestations de centaines de militants
islamistes. Les principaux dirigeants de l'organisation sont emprisonnés depuis
plusieurs mois.
Cinq manifestants ont été tués dans différents quartiers du
Caire, a déclaré le ministère de la Santé. Les policiers anti-émeutes ont tiré des
gaz lacrymogènes dans le quartier cairote de Nasr City, en direction de
manifestants qui lançaient des pierres et des pétards.
L'une des cinq victimes au Caire est un homme qui hurlait
des insultes en direction des partisans des Frères musulmans défilant près de
chez lui, et qui a été tué par des manifestants, a-t-on déclaré de source
proche des services de sécurité.
Dans la ville côtière d'Alexandrie, un homme et une femme
ont été tués par balles lors d'échauffourées. Il n'a été établi si la femme
participait à la protestation ou si elle était une simple passante.
Référendum à la mi-janvier
Deux personnes ont été abattues par la police à l'issue
d'une marche organisée après la prière du vendredi dans la ville d'Ismaïlia sur
le canal de Suez, indique-t-on de source médicale.
Trois autres manifestants ont succombé à leurs blessures
dans la province rurale de Fayoum, au sud-ouest du Caire, a rapporté un
responsable local du ministère de la
Santé.
En outre, un étudiant a été tué au cours de tirs à Minya
dans le sud de l'Egypte.
Au total, à travers tout le pays, le ministère de la Santé a fait état de 58
blessés vendredi. Et la police a arrêté 122 membres des Frères musulmans pour
détention d'armes, indique le ministère de l'Intérieur. Les Frères musulmans assurent que ces hommes-là
étaient sans armes.
Les Egyptiens sont appelés aux urnes les 14 et 15 janvier
pour se prononcer par référendum sur une nouvelle Constitution, étape
essentielle dans le processus de transition démocratique promis par les
autorités.
Elle devrait permettre de marginaliser encore un peu plus
les Frères musulmans qui ont dominé la vie publique et remporté toutes les
élections organisées depuis la chute d'Hosni Moubarak en février 2011.
Reuters par
Yusri Mohamed et Mohamed Abdalla 3 janvier 2014