sábado, 4 de enero de 2014

Continúan los enfrentamientos entre islamistas y fuerzas de seguridad en Egipto a la espera de un referendum sobre la carta magna.


Choques mortíferos entre islamistas y policías en Egipto.

Trece personas ha resultado muertas por disparos y otras sesenta resultaron heridas el viernes en enfrentamientos entre partidarios de los Hermanos musulmanes y la policía en diversos puntos de Egipto.
Los islamistas egipcios organizan manifestaciones casi a diario en la capital y en otras aglomeraciones a pesar de la prohibición dictada el mes pasado contra la hermandad, considerada en lo sucesivo como una organización terrorista por el gobierno apoyado por el ejército.
Sus miembros denuncian la destitución el 03 de julio por los militares del presidente Mohamed Morsi, el primer jefe de Estado egipcio democráticamente elegido.
El gobierno se  basa sobre estas nuevas restricciones para justificar las detenciones de centenas de militantes islamistas. Los principales dirigentes de la organización están encarcelados desde hace varios meses.
Cinco manifestantes fueron asesinados en diferentes barrios de El Cairo, declaró el ministerio de Salud. Los policías antimotines tiraron gases lacrimógenos en el barrio cairota de Nasr City, con destino a manifestantes que lanzaban piedras y petardos.
Una de las cinco víctimas en El Cairo es un hombre que vociferaba insultos con destino a los partidarios de los Hermanos musulmanes que desfilaban cerca de su casa, y que fue asesinado por manifestantes, declaró una fuente cercana a los servicios de seguridad.
En la ciudad costera de Alejandría, un hombre y una mujer fueron asesinados por disparos durante las refriegas. No se ha establecido si la mujer participaba en la protesta o era una simple transeúnte.

Referéndum a mediados de enero

Dos personas han sido abatidas por la policía al finalizar una marcha organizada después de la oración del viernes en la ciudad de Ismailiya sobre el canal de Suez, indicó una fuente médica.
Otros tres manifestantes sucumbieron a sus heridas en la provincia rural de Fayum, al sudoeste de El Cairo, informó un funcionario local del ministerio de Salud.
Además, un estudiante resultó muerto en el curso de un intercambio de disparos en Minya, al sur de Egipto.
En total, a través de todo el país, el ministerio de Salud contabilizó 58 heridos el viernes. Y la policía detuvo a 122 miembros de los Hermanos musulmanes por tenencia de armas, indica el ministerio del Interior. Los Hermanos musulmanes aseguran que esos hombres estaban sin armas.
Los egipcios están llamados a las urnas el 14 y 15 de enero para pronunciarse a través de un referéndum sobre una nueva Constitución, etapa esencial en el proceso de transición democrática prometido por las autoridades.
La Ley fundamental prohíbe los partidos políticos confesionales y aumenta el poder del que ya dispone el ejército, actor ineludible del juego político egipcio.
Ella debería permitir marginar todavía un poco más a los Hermanos musulmanes, que dominaron la vida pública y ganaron todas las elecciones organizadas desde la caída de Hosni Mubarak en febrero de 2011.

Fuente: Reuters por Yusri Mohamed y Mohamed Abdalla 03 de enero de 2014



Heurts meurtriers entre islamistes et policiers en Egypte.

Treize personnes ont été tuées par balles et une soixantaine d'autres blessées vendredi dans des affrontements entre partisans des Frères musulmans et policiers en divers points d'Egypte.
Les islamistes égyptiens organisent des manifestations quasi quotidiennes dans la capitale et dans d'autres agglomérations en dépit de l'interdiction prononcée le mois dernier contre la confrérie, désormais considérée comme une organisation terroriste par le gouvernement soutenu par l'armée.
Ses membres dénoncent la destitution le 3 juillet par les militaires du président Mohamed Morsi, premier chef de l'Etat égyptien démocratiquement élu.
Le gouvernement s'appuie, lui, sur ces nouvelles restrictions pour justifier les arrestations de centaines de militants islamistes. Les principaux dirigeants de l'organisation sont emprisonnés depuis plusieurs mois.
Cinq manifestants ont été tués dans différents quartiers du Caire, a déclaré le ministère de la Santé. Les policiers anti-émeutes ont tiré des gaz lacrymogènes dans le quartier cairote de Nasr City, en direction de manifestants qui lançaient des pierres et des pétards.
L'une des cinq victimes au Caire est un homme qui hurlait des insultes en direction des partisans des Frères musulmans défilant près de chez lui, et qui a été tué par des manifestants, a-t-on déclaré de source proche des services de sécurité.
Dans la ville côtière d'Alexandrie, un homme et une femme ont été tués par balles lors d'échauffourées. Il n'a été établi si la femme participait à la protestation ou si elle était une simple passante.

Référendum à la mi-janvier

Deux personnes ont été abattues par la police à l'issue d'une marche organisée après la prière du vendredi dans la ville d'Ismaïlia sur le canal de Suez, indique-t-on de source médicale.
Trois autres manifestants ont succombé à leurs blessures dans la province rurale de Fayoum, au sud-ouest du Caire, a rapporté un responsable local du ministère de la Santé.
En outre, un étudiant a été tué au cours de tirs à Minya dans le sud de l'Egypte.
Au total, à travers tout le pays, le ministère de la Santé a fait état de 58 blessés vendredi. Et la police a arrêté 122 membres des Frères musulmans pour détention d'armes, indique le ministère de l'Intérieur. Les Frères musulmans assurent que ces hommes-là étaient sans armes.
Les Egyptiens sont appelés aux urnes les 14 et 15 janvier pour se prononcer par référendum sur une nouvelle Constitution, étape essentielle dans le processus de transition démocratique promis par les autorités.
La Loi fondamentale interdit les partis politiques confessionnels et accroît le pouvoir dont dispose déjà l'armée, acteur incontournable du jeu politique égyptien.
Elle devrait permettre de marginaliser encore un peu plus les Frères musulmans qui ont dominé la vie publique et remporté toutes les élections organisées depuis la chute d'Hosni Moubarak en février 2011.

Reuters par Yusri Mohamed et Mohamed Abdalla 3 janvier 2014