lunes, 15 de julio de 2013

Sigue generando controversias el programa nuclear de Irán entre las posturas israelí y norteamericana.


Israel amenaza nuevamente con intervenir en Irán.

El primer ministro israelí, Benjamin Netanyahu, advirtió el domingo 14 de julio en un programa de televisión norteamericano que Israel podría intervenir militarmente contra el programa nuclear iraní antes que Estados Unidos, calificando al nuevo presidente Hassan Rohani de “lobo disfrazado de cordero”.
“Estamos más cerca [de Irán] que Estados Unidos. Somos más vulnerables. Y deberemos abordar esta cuestión de cómo detener a Irán, tal vez antes que Estados Unidos. Hay un nuevo presidente en Irán.  Y critica a su predecesor por haber sido un lobo disfrazado de lobo. Su estrategia es ser un lobo disfrazado de cordero: de sonreír mientras fabrica la bomba”'
“Ellos se aproximan a la línea roja. Todavía no la han cruzado”, nuevamente afirmó Benjamin Netanyahu en la CBS, en referencia al umbral a partir del cual Irán, según él, será capaz de producir su primera arma nuclear. “Y hay que decirles sin ninguna ambigüedad que eso no será permitido”.
Según el primer ministro israelí, Irán dispone de casi 190 kilos de uranio enriquecido al 20 %, sobre los 250 kilos necesarios para la fabricación de una bomba.

Irán podría hacer una nueva oferta.

Hassan Rohani, un religioso moderado, fue elegido el 14 de junio a la cabeza de Irán y tomará la sucesión de Mahmoud Ahmadinejad durante una ceremonia de investidura el 03 de agosto. Un funcionario israelí advirtió, al mismo tiempo, que Irán podría tratar de hacer una oferta a las grandes potencias, que deben llevar a cabo el martes una reunión sobre su controvertido programa nuclear. Teherán podría proponer “una detención temporal” de su enriquecimiento de uranio o hasta una “conversión posible a un nivel inferior de una parte del uranio enriquecido al 20%”, para obtener como contrapartida un “levantamiento parcial de las sanciones” internacionales.
“Es una concesión insignificante”, declaró a la AFP un funcionario israelí bajo anonimato, considerando que esto constituiría “otro ejemplo de la política deliberada del régimen iraní que intenta engañar a la comunidad internacional”. “Israel se opondrá totalmente a tal idea iraní, y rechazará todas las proposiciones que no incluyan (...) una detención completa de todo enriquecimiento de uranio, la retirada de Irán de la totalidad del material enriquecido, el cierre del sitio subterráneo ilícito de Qom, y la detención total del trabajo en el reactor de plutonio”, agregó.
Netanyahu se negó por otra parte a confirmar o a rechazar las informaciones de medios norteamericanos, según los cuales Israel era responsable de varias explosiones de depósitos de municiones en Siria, cerca de la ciudad portuaria de Latakia, el 05 de julio. Según la CNN el viernes y el New York Times el domingo, Israel realizó incursiones aéreas contra estos depósitos para impedir que los misiles sean utilizados contra su flota. “Tan pronto como pasa algo en Medio Oriente, acusamos a Israel, comentó  Netanyahu. No tengo la costumbre de decir lo que se hace o no se hace. Puedo decirle que mi política es impedir la transferencia de armas peligrosas al Hezbollah y a otros grupos terroristas”.  Según el diario norteamericano, que cita a funcionarios norteamericanos anónimos, la incursión aérea estaba dirigida contra los misiles crucero antibuque Yakhont, vendidos al régimen de Damasco por Rusia.

Fuente: Le Monde con AFP 14.07.2013



Israël menace de nouveau d'intervenir en Iran.

Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a averti dimanche 14 juillet sur une télévision américaine qu'Israël pourrait intervenir militairement contre le programme nucléaire iranien avant les Etats-Unis, qualifiant le nouveau président Hassan Rohani de "loup déguisé en mouton".
"Nous sommes plus proches [de l'Iran] que les Etats-Unis. Nous sommes plus vulnérables. Et nous devrons donc aborder cette question de comment arrêter l'Iran, peut-être avant les Etats-Unis. Il y a un nouveau président en Iran. Il critique son prédécesseur pour avoir été un loup déguisé en loup. Sa stratégie est d'être un loup déguisé en mouton: de sourire tout en fabriquant la bombe."
"Ils se rapprochent de la ligne rouge. Ils ne l'ont pas encore franchie", a une nouvelle fois affirmé Benyamin Nétanyahou sur CBS, en référence au seuil à partir duquel l'Iran sera selon lui capable de fabriquer sa première arme nucléaire. "Et il faut leur dire sans aucune ambiguïté que cela ne sera pas permis".
Selon le premier ministre israélien, l'Iran dispose d'environ 190 kg d'uranium enrichi à 20 %, sur les 250 kg nécessaires à la fabrication d'une bombe.

L'Iran pourrait faire une nouvelle offre

Hassan Rohani, un religieux modéré, a été élu le 14 juin à la tête de l'Iran et prendra la succession de Mahmoud Ahmadinejad lors d'une cérémonie d'investiture le 3 août. Un responsable israélien a averti, dans le même temps, que l'Iran pourrait essayer de faire une offre aux grandes puissances qui doivent tenir mardi une réunion sur son programme nucléaire controversé. Téhéran pourrait proposer "un arrêt temporaire" de son enrichissement d'uranium ou même "une conversion possible à un niveau inférieur d'une partie de l'uranium enrichi à 20 %", pour obtenir en contrepartie une "levée partielle des sanctions" internationales.
"C'est une concession insignifiante", a déclaré à l'AFP le responsable israélien sous couvert de l'anonymat, estimant que cela constituerait un "autre exemple de la politique délibérée du régime iranien qui cherche à tromper la communauté internationale". "Israël s'opposera totalement à une telle idée iranienne, et rejetera toutes les propositions qui n'inclueraient pas (...) un arrêt complet de tout enrichissement d'uranium, le retrait d'Iran de tout matériaux enrichi, la fermeture du site souterrain illicite de Qom, et l'arrêt total du travail au réacteur de plutonium", a-t-il encore indiqué.
M. Nétanyahou a par ailleurs refusé de confirmer ou d'infirmer des informations de médias américains, selon lesquelles Israël était bien responsable de plusieurs explosions de dépôts de munitions en Syrie, près de la ville portuaire de Latakia, le 5 juillet. Selon CNN vendredi et le New York Times dimanche, Israël a mené des raids aériens contre ces dépôts pour empêcher que des missiles soient utilisés contre sa flotte. "Dès qu'il se passe quelque chose au Moyen-Orient, on accuse Israël, a commenté M. Nétanyahou. Je n'ai pas l'habitude de dire ce qu'on fait ou ne fait pas. Je peux vous dire que ma politique est d'empêcher le transfert d'armes dangereuses au Hezbollah et à d'autres groupes terroristes." Selon le quotidien américain, qui cite des responsables américains anonymes, le raid aérien visait des missiles de croisière anti-navires Yakhont vendus au régime de Damas par la Russie.

Le Monde avec AFP 14.07.2013