martes, 11 de junio de 2013

Algunos desacuerdos hacen fracasar una reunión de alto nivel entre Corea del Norte y del Sur luego de las tensiones de los últimos meses.


Las negociaciones entre las dos Corea se anulan.

El intercambio a alto nivel, el primero previsto desde hace varios años, tropieza con desacuerdos protocolares.

Corea del Sur anunció el martes 11 de junio a la tarde la anulación de las negociaciones a alto nivel con Corea del Norte previstas para el miércoles en Seúl, las primeras desde hace varios años, después de considerar algunos desacuerdos protocolares.
“No habrá discusiones mañana” miércoles, declaró un portavoz del ministerio surcoreano de la Unificación, encargado de los asuntos intercoreanos, sin precisar si el encuentro había sido simplemente diferido o anulado.
Seúl había considerado unas horas antes dificultades en la composición de las delegaciones que debían encontrarse en el hotel Grand Hilton de la capital surcoreana.
Corea del Norte dio a conocer que “nuestro jefe de delegación les planteaba problema”, había indicado un responsable gubernamental surcoreano bajo cobertura de anonimato.

Amenazas de apocalipsis nuclear.

Después de meses de tensiones militares que incluyeron amenazas de apocalipsis nuclear, Corea del Sur y sus aliados, potencias regionales como China y Japón a la cabeza, se regocijan de ver a Pyongyang deseosa de renovar el diálogo.
Pero para obtener resultados, las dos delegaciones deben ser manejadas por responsables que tengan la autoridad necesaria para negociar y el fracaso de las tratativas sobre las delegaciones este martes señala el grado de desconfianza que se instaló entre los dos países desde la partición al final de la Guerra de Corea en 1953. Corea del Sur había deseado dos días de negociaciones entre el ministro de la Unificación, Ryoo Kihl-Jae, a cargo de las relaciones con Corea del Norte, y su homólogo norcoreano, Kim Yang-Gon.
Un diálogo de este nivel no se tenía desde el 2007.

Proyectos económicos congelados.

Pero Corea del Norte rechazó, y las dos partes acordaron designar altos funcionarios cuyas responsabilidades en la gestión de los asuntos intercoreanos quedaron vagas.
El orden del día ha sido limitado, a pedido de Pyongyang, a una serie de proyectos económicos congelados, en particular el complejo industrial de Kaesong, en territorio norcoreano, cerrado por Pyongyang en abril en pleno momento de las tensiones.
La presidente surcoreana Park Geun-Hye dijo el martes esperar que estas negociaciones pondrían “el primer jalón” en un proceso de acercamiento para llevar una paz duradera sobre la península coreana.

Fuente: Le Nouvel Observateur con AFP 11.06.2013



Les pourparlers entre les deux Corées sont anules.

L'échange à haut niveau, le premier prévu depuis plusieurs années, achoppe sur des différends protocolaires

La Corée du Sud a annoncé mardi 11 juin au soir l'annulation des pourparlers à haut niveau avec la Corée du Nord prévus mercredi à Séoul, les premiers depuis plusieurs années, après avoir fait état de différends protocolaires.
"Il n'y aura pas de discussions demain" mercredi, a déclaré une porte-parole du ministère sud-coréen de l'Unification, chargé des affaires intercoréennes, sans préciser si le rendez-vous avait été simplement différé ou annulé.
Séoul avait fait état quelques heures auparavant de difficultés dans la composition des délégations qui devaient se retrouver à l'hôtel Grand Hilton de la capitale sud-coréenne.
La Corée du Nord a fait savoir que "notre chef de délégation lui posait problème", avait indiqué un responsable gouvernemental sud-coréen sous couvert de l'anonymat.

Menaces d'apocalypse nucléaire

Après des mois de tensions militaires ponctuées de menaces d'apocalypse nucléaire, la Corée du Sud et ses alliés ainsi que les puissances régionales, Chine et Japon en tête, se réjouissent de voir Pyongyang désireux de renouer le dialogue.
Mais pour obtenir des résultats, les deux délégations doivent être emmenées par des responsables ayant l'autorité nécessaire pour négocier et l'échec des tractations sur les délégations ce mardi signale le degré de défiance qui s'est installé entre les deux pays depuis la partition à l'issue de la Guerre de Corée en 1953. La Corée du Sud avait souhaité deux jours de pourparlers entre le ministre de l'Unification, Ryoo Kihl-Jae, en charge des relations avec la Corée du Nord, et son homologue nord-coréen, Kim Yang-Gon.
Un dialogue de ce niveau ne s'est pas tenu depuis 2007.

Projets économiques gelés

Mais la Corée du Nord a refusé, et les deux parties sont convenues de désigner des hauts fonctionnaires dont les responsabilités dans la gestion des affaires intercoréennes restent floues.
L'ordre du jour a été limité, à la demande de Pyongyang, à une série de projets économiques gelés, en particulier le complexe industriel de Kaesong, en territoire nord-coréen, fermé par Pyongyang en avril au plus fort des tensions.
La présidente sud-coréenne Park Geun-Hye a dit mardi espérer que ces pourparlers poseraient "un premier jalon" dans un processus de rapprochement devant mener à une paix durable sur la péninsule coréenne.

Le Nouvel Observateur avec AFP 11-06-2013